« Baisse de moitié pour le Luna Park de Fréjus (Var), de 70 % pour la Fête des Loges de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), de 30 % pour le jardin des Tuileries, à Paris… Le pass sanitaire a porté un nouveau coup dur aux 35 000 entreprises de forains en France. [...]
“Beaucoup de clients nous traitent de collabos, nous accusent d’être de mèche avec le gouvernement, regrette Francky Frechon, forain du jardin des Tuileries, où les stands et manèges amusent les familles jusqu’au 29 août. Ce n’est pas facile. On a encore 10 % des gens qui tentent d’acheter un billet sans être vaccinés ni testés.” » (Le Parisien)

Quand on regarde bien, au-delà du drame pour des milliers de forains qui ont perdu au moins 50 % de leur activité et de leurs revenus, ce qui est visé par les néolibs au pouvoir, avec l’arme du pass sanitaire, c’est ce qui fait la culture, la spécificité française :

 les loisirs populaires, qui comprennent les parcs d’attraction, les cinémas, auxquels ont peut ajouter les théâtres ;
 la restauration, et Dieu sait si ça compte dans le pays de la fourchette ;
 les musées et lieux culturels (châteaux) ;
 plus globalement le tourisme, qui pèse 170 milliards dans le PIB et qui a fait perdre 60 milliards aux professionnels en 2020.

Le plus dur, c’est pour les classes populaires qui sont réprimées jusque dans leurs loisirs, qui sont pourtant modestes. Des familles entières ont fait des centaines de kilomètres pour se retrouver refoulées à l’entrée. Avec ses lois scélérates, votées par un Parlement complètement déconsidéré, le gouvernement a réussi à transformer un parc d’attraction en vaccinodrome et PCRodrome surfliqués ! Il n’est pas étonnant que les clients et les professionnels réagissent mal, il s’agit d’une véritable agression.

À l’intérieur de leurs parcs, les forains ont été obligés d’embaucher des vérificateurs de pass sanitaire (on va dire des VPS), qui deviennent de fait les misérables collabos de la répression.

« Face à l’agressivité croissante du public, dix vigiles ont été embauchés pour sécuriser les entrées »

Partout, la société française se durcit, les uns deviennent les flics ou les délateurs des autres. Les restaurateurs sont forcés à devenir des flics pour leurs clients, sous peine d’amendes délirantes. Tout est fait pour empêcher les Français de se réjouir, de se déplacer, afin de les pousser vers les loisirs numériques, qui profitent au Big Tech, ces amis fiscalement très soignés par le gouvernement.

À Lyon, en octobre 2020, la traditionnelle Vogue des marrons a été éradiquée par les autorités.

Avant, les forains, c’était ça, ou à peu près :

Catégorie par catégorie, les néolibs qui travaillent pour le pouvoir mondialiste (l’an prochain à Jérusalem, pour faire plaisir au mage Attali) détruisent le pays réel pour imposer la prédation des grands opérateurs mondiaux. Tout ce qui fait et a fait la France doit disparaître, ce que les gauchistes de la culture n’ont pas compris, sinon ils se seraient levés comme un seul homme, à l’image de ce qu’ils ont fait pendant des années quand les gouvernements de droite ont voulu toucher à leur statut d’intermittents. Aujourd’hui, on ne les entend pas, les stars encore moins, tous ont été littéralement achetés. Mais pour combien de temps ?

David Lisnard, le maire LR de Cannes, interrogé par Le Figaro, reprend presque mot pour mot l’injonction du patron de la Banque de France :

Et cette dette, les Français qui sont en train de tout perdre ou presque, ils vont devoir la payer. C’est la double peine néolibérale pour ceux qui n’ont pas compris le sens profond, le sens eschatologique de ce combat. La banque noue tue !

C’est maintenant ou jamais, les gars : gauchistes, forains, cultureux mondains ou pas, Gilets jaunes, antivax, antipass, indépendants, et même salariés qui vont se faire licencier pour l’apparition d’un pseudo-rhume dans l’entreprise, c’est le moment de se bouger le cul, et les neurones. Il n’y aura pas d’autre occasion, car jour après jour, l’étau néolibéral se resserre autour du cou de la France. La décapitation est proche. Reste à savoir quelle tête tombera en premier.