La déclaration du chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah – marionnette du général Gaïd Salah –, nous a fait sursauter, tant elle est diabolique.
Il a « exhorté » les Algériens à « la mobilisation pour faire de ce rendez-vous le point de départ du processus de renouveau de la Nation », car il est « temps de faire prévaloir l’intérêt suprême de la patrie sur toutes autres considérations ».
Autrement dit, la « patrie » doit voler au secours du pouvoir contre le peuple et ses basses considérations égoïstes ! Il s’agit de privilégier l’intérêt général... du pouvoir totalitaire contre les intérêts particuliers... du peuple !
Conclusion : les Algériens n’ont pas fini de manifester...
Les protestataires s’opposent à la tenue rapide d’une présidentielle et demandent le départ des figures au pouvoir, Abdelkader Bensalah et le général Gaïd Salah en tête.
Les manifestants craignent qu’elle porte au pouvoir un soutien du clan Bouteflika. L’élection présidentielle en Algérie aura lieu le 12 décembre, a annoncé ce dimanche 15 septembre au soir le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, dans un discours retransmis par la télévision publique.
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« J’ai décidé (...) que la date de l’élection présidentielle sera le jeudi 12 décembre 2019 », a déclaré Abdelkader Bensalah qui, selon la Constitution du pays, ne peut être candidat.
Le général Gaïd Salah « décide »
Abdelkader Bensalah, qui a signé dimanche le décret pour la convocation du corps électoral, a appelé les Algériens « à contribuer collectivement (...) le 12 décembre prochain, à l’écriture de l’histoire de leur pays et au choix de leur nouveau président ».
Le chef de l’État par intérim a « exhorté » les Algériens à « la mobilisation pour faire de ce rendez-vous le point de départ du processus de renouveau de la Nation », estimant qu’il était « temps de faire prévaloir l’intérêt suprême de la patrie sur toutes autres considérations ».
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Cette convocation de l’élection était « attendue », c’est le général Gaïd Salah qui « décide, l’intervention du chef de l’État par intérim n’étant que pure formalité », estime dans une déclaration à l’AFP, l’universitaire algérien Mohamed Hennad.
Ce dernier ajoute que « l’enjeu de cette présidentielle ne pourra pas être celui du passage vers un système démocratique ». Il parie sur « le maintien des mêmes mœurs politiques avec de nouveaux visages et un peu de sérieux dans la gouvernance ».
Les manifestants opposés au scrutin
Vendredi, les Algériens se sont mobilisés pour la 30e semaine consécutive de manifestations pour s’opposer à la tenue rapide d’une présidentielle, n’y voyant qu’un moyen pour le « système » de se maintenir à la tête du pays. Ils demandent le départ des figures au pouvoir, Abdelkader Bensalah et le général Gaïd Salah en tête, et réclament le démantèlement de l’appareil hérité des 20 ans de présidence Bouteflika avant tout scrutin ainsi que la mise en place d’institutions de transition, ce que refuse le pouvoir.
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