Aujourd’hui le masque tombe, et les protagonistes de ce projet chercheraient à nous faire croire qu’au nom de l’égalité, on voudrait essayer d’imposer à nos enfants l’idée que garçons et filles c’est la même chose. Et que sous prétexte d’un certain déterminisme social, on empêcherait les filles de réussir aussi bien que les garçons. Sur ce point je vais mettre les choses au clair. Il est prouvé que les garçons vont plus loin que les filles après avoir passé le secondaire. Cela veut-il dire que les garçons sont plus intelligents que les filles ? Si j’étais aussi débile que Mme Belkassem s’efforce de nous le laisser supposer, je dirai oui et pourquoi pas même mener une expérience qui l’atteste... Or je ne suis pas aussi débile justement, et j’ai le mérite de dire que non, les filles ne sont pas moins intelligentes que les garçons. Simplement il se trouve que la sélection s’opère beaucoup plus chez les garçons que chez les filles dans le secondaire. C’est pas plus compliqué que ça. De fait, les garçons arrivent post bac en moindre nombre, et par conséquent réussissent mieux. L’approche du ministère est donc totalement erronée. Elle laisse entendre que les garçons, les hommes seraient coupables de l’échec des filles ; parce qu’on leur dirait qu’elles sont des filles... Mais c’est vraiment se fiche de la gueule du monde pardonnez moi l’expression ! Ce qui est avant tout nécessaire, c’est de revoir les orientations avant le bac, de telle sorte à opérer une sélection chez les filles comme c’est le cas pour les garçons. La vérité est que le gouvernement ne veut pas engager les finances nécessaires en vu de pourvoir à ces orientations. Aussi nous laisse t-il croire que les filles seraient victime par la faute d’un déterminisme social du au fait que maman cuisinerait plus que papa, qu’elle passerait plus l’aspirateur... Mais de qui se moque t-on ??? Ceci montre bien que nous avons à faire à une idéologie qui viole les principes fondamentaux de neutralité de l’école !