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René Guénon et les juifs

Après notre article sur Guenon « L’aporie démocratique », quelqu’un a cité ceci dans les commentaires :

« Le cas de Freud lui-même, le fondateur de la psychanalyse, est tout à fait typique à ce point de vue, car il n’a jamais cessé de se proclamer matérialiste. Une remarque en passant : pourquoi les principaux représentants des tendances nouvelles comme Einstein en physique, Bergson en philosophie, Freud en psychologie… sont-ils à peu près tous d’origine juive, sinon parce qu’il y a là quelque chose qui correspond exactement au côté « maléfique » et dissolvant du nomadisme dévié, lequel prédomine inévitablement chez les juifs détachés de leur tradition ? » (René Guénon, Le Règne de la quantité, p. 228, note de bas de pages 152.)

Dans Le Règne de la quantité, Guénon parle de différentes phases du cycle actuel : tout a commencé avec le mécanisme, où certains hommes s’imaginaient l’univers fonctionnant à la manière d’une montre bien réglée. Puis après cela il y eut le matérialisme, où la vision atomique du monde fait son apparition et où l’homme conçoit les êtres comme des systèmes fermés dont les limites sont celles de leur corps. Quoique la plupart des personnes ont entendu parler du « matérialisme », très peu sont ceux qui savent qu’il existe quelque chose d’autre : ce que Guénon a appelé la « dissolution ». Déjà à son époque Guénon avait remarqué qu’une autre manière de penser (ou une autre mentalité) avait fait son apparition.Elle est relativement aisée à décrire, puisque, de nos jours, elle s’est affirmée d’une manière extrême. Cette manière de penser à ceci de spécifique qu’elle est fortement liée à la sphère des émotions (nous expliquerons plus en détail par la suite). Le mécanisme et le matérialisme sont deux modes de penser rationnelles ; les personnes qui pensent ainsi (rationnellement) ont une tendance à penser de manière « séparative » (ou « discursive ») ; c’est-à-dire que l’homme qui pense de manière rationnelle sépare les êtres pour les envisager en eux-mêmes, séparés du reste de la Création. Mais lors de cette phase de « dissolution », la pensée se lie de manière plus étroite à la sphère émotionnelle, ce qui signifie que ce n’est plus la « raison » qui domine en l’homme, mais les émotions. Or c’est précisément cela, l’augmentation du caractère émotionnel de la société, qui explique la place grandissante occupée par les femmes, les juifs et même les enfants.

À l’inverse du matérialisme (qui admettait malgré tout les évidences qui lui tombaient sous les yeux, comme celles de la biologie), la « dissolution » se caractérise par la dispersion et l’instabilité (c’est pourquoi certaines personnes pensent pouvoir « changer de sexe » : car plus rien n’est considéré comme « fixe » et, par conséquent, tout est soumis au changement). Il importe de noter que la « dissolution » décrit avant tout un phénomène mental, et pas seulement un état de la société. D’un point de vue psychologique, ce sont les émotions qui ont ce caractère instable, qui est typique de la « dissolution » ; car nos émotions changent d’un moment à l’autre, et ce sont elles qui, en faisant fluctuer le rythme cardiaque, génère cette instabilité si caractéristique de l’époque actuelle et dont le symptôme le plus typique est l’anxiété. C’est pourquoi la « dissolution » s’accompagne nécessairement d’une augmentation de l’émotivité : car, dans les facultés de l’âme (pensée, volonté et émotion), l’émotion prend une place prépondérante, ce qui signifie que l’homme tend à s’identifier avec son ressenti : je me sens femme et donc je suis femme. Il s’« identifie » à son ressenti car le ressenti prend une grande place dans sa constitution psychique.

Or si la « dissolution » tend à faire sombrer l’homme dans un monde d’émotions incessantes, les individus possédant ce caractère (c’est-à-dire les personnes les plus émotionnelles) viendront à prendre plus de place dans la société, puisque ce sont précisément ces individus qui « impulseront » ce mouvement consistant à faire sombrer la société dans le désordre permanent. C’est ici qu’interviennent les femmes et, surtout, les juifs, deux types d’êtres dans la constitution psychique desquels les émotions ont un grand poids.

Les juifs constituent un peuple nomade, et la mentalité des nomades se caractérise par le mouvement (c’est pourquoi on désigne certains nomades comme « gens du voyage ») ; or la « dissolution » est essentiellement une forme d’instabilité, c’est-à-dire un état de mouvement permanent où tout change sans cesse et où, par conséquent, il n’existe plus aucun repère, puisqu’on on ne peut « repérer » (ou fixer mentalement) une chose que si elle reste ce qu’elle est durant un temps déterminé. Or seuls certains individus (comme les nomades), dont l’être même est caractérisé par le mouvement, peuvent faire advenir cet état d’instabilité caractéristique de la « dissolution ». De là le rôle des théoriciens juifs cités par Guénon, comme Freud, Einstein et Bergson ; et on pourrait en ajouter bien d’autres, comme Judith Butler ou encore Noam Chomsky. Mais la « dissolution » se retrouve aussi sur le plan géopolitique avec, notamment, le rôle des juifs en Occident (par exemple les néoconservateurs américains) et le rôle destructeur d’Israël dans le monde. Si les choses doivent se dérouler ainsi, c’est parce que la « fin des temps », c’est aussi l’unification de l’espace – temps et espace étant liés, la fin de l’un signifie nécessairement la plénitude de l’autre, ou son expansion la plus totale. Or le monde ne peut devenir un que s’il est d’abord envisagé ainsi, et c’est justement ainsi qu’il est envisagé par le nomade : comme un immense champ dans lequel il peut déployer son être :

« […] les peuples nomades et pasteurs n’édifient rien de durable, et ne travaillent pas en vue d’un avenir qui leur échappe ; mais ils ont devant eux l’espace, qui ne leur oppose aucune limitation, mais leur ouvre au contraire constamment de nouvelles possibilités […]. » (Le Règne de la quantité, p. 106)

C’est pourquoi être français vous rattache à une terre alors qu’être juif vous rattache à un peuple, c’est-à-dire à quelque chose qui n’est pas circonscrit à un territoire quelconque. Voilà pourquoi, avec l’avènement des juifs sur la scène internationale (conséquence de la chute du catholicisme, entre autres), la nation tend à s’effacer et le monde tend à devenir un vaste champ unifié où tout est soumis à la loi du marché et où le catholicisme disparaît, comme le veulent les écrits du rabbinisme – car il y a aussi quelque chose de théologique là-dedans. Il y a là une sorte de logique, pour qui peut la saisir, et qui veut que celui qui domine impose son être au monde.

Avant d’achever cet article, on notera qu’en plus de cette forte influence du ressenti sur la personnalité qui définit la subjectivité à proprement parler, le nomade a comme caractéristique une tendance à la « discursivité ». C’est pourquoi il a souvent tendance à se perdre dans toutes sortes de propos longs, de circonlocutions, à élaborer des phrases avec tout un ensemble de déductions avec des néologismes qui rendent la compréhension pénible. C’est une tendance qu’on retrouve chez Freud, avec son vocabulaire spécial (stade « anal », « phallique », etc., lorsqu’il parle du développement infantile), et, aussi, chez Judith Butler avec ses spéculations interminables sur le genre. C’est ici qu’on retrouve quelque chose du « nomadisme dévié » dont parle Guénon. Cette manière de procéder (par un discours incessant et difficile d’accès) a quelque chose de particulièrement dissolvant sur la personnalité de celui qui s’intéresse à ce genre de travaux, notamment sur les jeunes, c’est-à-dire ceux dont la personnalité ne s’est pas encore forgée. Nous nous souvenons d’un philosophe juif du nom de Jacques Derrida qui disait que même le contexte ne suffisait pas pour connaître le sens exact d’un mot, ce qui signifie qu’on ne pouvait – selon lui – jamais connaître le sens exact d’un mot, ce qui ne l’a pas empêché d’écrire en pensant pouvoir être compris... Il est aisé de retrouver cette tendance chez Michel Foucault et Roland Barthes (tous deux homosexuels par ailleurs), dans cette manière compliquée qu’ils ont de s’exprimer, surtout le premier. Cette tendance à la discursivité-subjectivité se retrouve chez la plupart des pseudo-intellectuels modernes, ce qui montre bien que, en réalité, tous ces individus ne font que servir de « support » à une influence maléfique et subversive qui s’exerce à travers eux. Lorsqu’on s’intéresse à la personnalité de tous ces littérateurs et pseudo-intellectuels modernes, on constate qu’ils sont souvent juif, ou homosexuel, ou bisexuel, voire tout en même temps (comme Hirschfeld, le pionnier de la « sexologie » moderne qui a inspiré le mouvement LGBT). Et il convient de mentionner, à ce propos, que Tel-Aviv est la ville dans le monde avec la plus grande quantité d’hommes homosexuels. Or ce que voulait dire René Guénon lorsqu’il parlait des juifs, c’est qu’il y avait quelque chose qui faisait que, lorsqu’ils n’étaient plus religieux, ils étaient beaucoup plus susceptibles de jouer ce rôle de « support » à l’activité des forces de subversion modernes, ou, pour le dire autrement, le juif détaché de sa tradition se comporte (selon Guénon) comme un parfait outil du « Nouvel Ordre mondial ».

Aaron

 

Approfondissez la question avec La Crise du monde moderne et
Le Règne de la quantité et les signes des temps

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51 Commentaires

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  • #3495548
    Le 18 février à 19:11 par VaeVictis80
    René Guénon et les juifs

    Le matérialisme c’est regarder vers le bas.
    Nos ancêtres regardaient vers le haut.
    Ca donne une idée de la direction que prennent les choses.

     

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  • #3495549
    Le 18 février à 19:13 par Igor Strychnine
    René Guénon et les juifs

    Nous voulons rajouter ceci :

    Dans son article, « René Guénon et le judaïsme », Paul B.Fenton entend démontrer que Guénon aurait sous-estimé le judaïsme, voire délaissé. Guénon, sous le pseudonyme de Palingenius, écrit que « les religions ne peuvent être que des déviations de la Doctrine primordiale ; et il ne faut point prendre pour l’Arbre même de la Tradition les végétations parasitaires anciennes ou récentes , qui s’enlacent à son tronc, et qui, tout en vivant de sa propre substance , s’efforcent de l’étouffer [...] ».
    le judaïsme apparaît donc comme une forme religieuse dérivée de la Tradition primordiale et donc incomplète. Fenton s’indigne que Guénon n’ait pas perçu le retour des Juifs en Israël comme un immense signe eschatologique. Le Sionisme s’est installé dans la réalité par des voies de brigandage et de terrorisme de haute intensité à laquelle les Palestiniens ont donné pour nom « Nakba » (Catastrophe).

    Il est vrai que selon sa conception cyclique, la tradition hébraïque ne représentait qu’une phase intermédiaire et partant, secondaire et incomplète de la tradition, une sorte de parenthèse entre le début du cycle dont l’hindouisme reste le reflet le plus authentique, et sa fin, annoncée par l’islam. En effet, l’auteur d’Orient et Occident considérait que la « Tradition primordiale » était par définition, antérieure au développement spécifique des civilisations telles que la juive, dont elle fut la Source principielle.
    Le retour imminent de la Shekinah dans le contexte eschatologique actuel annulera l’exclusivisme tribal des conceptions judaïques comme nous rappelle le Maître dans Formes Traditionnelles & cycles cosmiques , in " La Kabbale juive ", p. 102-103, Éd. Gallimard, 1970.

     

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  • #3495563
    Le 18 février à 19:55 par Liberal conservateur
    René Guénon et les juifs

    Pour ma part, je ne partage pas l’anti-modernisme de Guénon... Je pense au contraire que la modernité est une invention typique de la supériorité conceptuelle de l’helléno-christianisme sur toutes les autres civilisations. C’est pas modeste mais c’est mon point-de-vue.

    Ce ne sont pas les Exotiques divers et variés qui auraient pu inventer le capitalisme ni la science moderne. Le capitalisme, de mon point-de-vue, est une géniale conceptualisation à l’échelon supérieur de la propriété, de la valeur et de l’échange. En 700 ans l’Occident helleno-chrétien, quelques cités italiennes ou flamandes, a pulvérisé les anciennes limites de l’humanité. Le capitalisme, quand on l’étudie froidement, repose sur des abstractions conceptuelles propres à la pensée grecque, romaine et chrétienne.

    Les Juifs ont performé dans la nouvelle économie, comme les Asiatiques ou les castes-supérieures Hindoues. Mais ce ne sont pas eux qui ont inventé ça. D’ailleurs, les Juifs de Marrakech ou Samarcande n’ont rien fait. Ce sont les Juifs de Vienne, Kiev ou New-York, plongés au coeur de la révolution helléno-chrétienne, qui ont tiré leur épingle du jeu. Mais nos aristos catholiques banquiers, nos industriels protestants, nos commerçants auvergnats et nos paysans beaucerons aussi ont très bien compris l’argent.

    Je sais que mon point-de-vue sur le capitalisme n’est pas partagé par tout le monde (loin s’en faut). Mais pour moi, j’y vois plutôt du génie et un geste providentiel.

     

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    • #3495637
      Le 19 février à 00:20 par agga
      René Guénon et les juifs

      Le QI, la linguistique, le contexte social, la propension belliqueuse et le contexte climatique expliquent l’ingéniosité supérieure des blancs, que tu peux appeler les européens si tu veux, par rapport aux autres.
      Le "helleno-chrétien" ne sont que des composantes parmis d’autres de cet ensemble.

      Si je compare avec les chinois : la pratique de l’écrit, et d’un écrit peu évolutif à cause d’absence d’un alphabet ; couplé à un système d’évolution sociale très cadenacée (moins maintenant) les invite à la copie plus qu’à l’inventivité. Ceux sont les maitres dans l’art de reproduire. Pour écrire, on utilise toujours les même caractères, dont le sens initial est incrusté dans le caractère lui même. Cela conditionne les esprits depuis des siècles. Pour évoluer socialement, on doit aussi reproduire les même comportements et respecter les ainés plus que tout.
      Le chinois est aussi génétiquement bien moins belliqueux en tant qu’individu.

      Chez nous c’est différent. Tout nous pousse à l’inventivité. D’abord, notre tradition orale. Puis l’usage de l’alphabet très tôt. Ce qui fait que le sens d’un mot peut évoluer radicalement, ou cessé d’être utilisé pour en inventer un nouvea. Car intrasèquement il ne veut rien dire, n’étant constitué que d’un assemblage de lettres. ( bien sûr on peut en retracer le sens originel avec les radicaux etc, mais ce n’est pas le sujet).
      Nous avons également une bonne propension guerrière et un défit climatique permanent cause hiver. En plus de posséder un QI élevé et des shémas familiaux propices au dynamisme.

      On comprends facilement par exemple, que le système de caste en Inde est un frein majeur majeur pour la société.
      Pour d’autres, ce sera un QI moyen bien plus faible. Ou une situation climatique trop favorable pour nécessiter de se dépasser pour améliorer son confort de vie.

      Todd explique bien que les différents modèles de familles européennes sont propices au développement des économies et au caractère inventif.

      Bref c’est un ensemble qui explique la supériorité incontestable de l’européen (ou du blanc, pour les moins prudes) sur le reste du monde.
      Le problème, c’est que nous avons effectivement tout inventé. Le meilleur comme le pire. Et ça continue.

       
    • #3495822
      Le 19 février à 08:57 par Philousoph
      René Guénon et les juifs

      Vous écrivez :

      Le capitalisme, de mon point-de-vue, est une géniale conceptualisation à l’échelon supérieur de la propriété, de la valeur et de l’échange.

      Votre définition de la valeur est fausse, ce qui entraine votre vision déformée du capitalisme. Le capitalisme n’a pas de "valeurs" au sens fort du terme, il a des "intérêts". Et si le capitaliste est prêt à vendre sa mère, sa fille mais surtout celles des autres, à détruire tout, même les sites sacrés, c’est précisément qu’il n’a pas le sens des valeurs.

      Et je dis bien "sens" des valeurs, c’est un rapport au sacré, (la vie est sacrée...) que l’on a ou pas. Il se trouve que les juifs ne l’ont pas, ce pourquoi Abraham était prêt à tuer son propre fils Isaac...

       
    • #3495860
      Le 19 février à 10:12 par anonyme
      René Guénon et les juifs

      Comme si avant l’"helleno-christianisme" l’Europe n’avait rien inventé ! 50.000 ans de civilisations avant ’lhelleno-christanisme !

       
    • #3495911
      Le 19 février à 12:05 par Titus
      René Guénon et les juifs

      @ anonyme

      C’est la chrétienté européenne qui a créé les sciences modernes, celles qui recherchent les lois mathématiques gouvernant la matière.
      Et c’est parfaitement compréhensible dès lors que l’on comprend que pour rechercher une loi (écriture immatérielle), il faut d’abord croire à son existence, i.e à l’existence d’un Législateur !

      Pas de science possible sans Dieu créateur et législateur !
      C’est pour cela que les sciences modernes ne sont pas nées en Europe païenne ou en Chine.

      Les chercheurs athées devraient réfléchir au fondement religieux des sciences et faire preuve de plus cohérence intellectuelle.

       
    • #3495925
      Le 19 février à 12:27 par miles davis
      René Guénon et les juifs

      @titus "C’est la chrétienté européenne qui a créé les sciences modernes, celles qui recherchent les lois mathématiques gouvernant la matière.". Non.

       
    • #3495997
      Le 19 février à 15:08 par Knokke
      René Guénon et les juifs

      Je suis surpris par l’incroyable quantité d’affirmations nombrilistes ethnocentrées dans ces réponses.
      Au point qu’on les croiraient écrites par des Chinois, des Américains, ou des Juifs (remplacez par le nom du peuple ou de l’ethnie que vous voulez, ça marche avec tous) parlant de leur propre civilisation.

      Juste quelques pistes de réflexions qui montrent à quel point les arguments pour justifier la "supériorité" de la civilisation blanche ne pèsent pas lourd :

      La "supériorité" supposée de notre civilisation blanche ne peut pas venir des contraintes climatiques liées au froid et à l’hiver les ayant tiré vers le haut, sinon les yakoutes, Inuits et leurs cousins seraient aujourd’hui les maitres du monde. Ce serait plutôt le climat tempéré propice qui aurait été un facteur.

      Notre supériorité ne peut pas venir non plus de notre propension à guerroyer ; les peuples qui passent leur temps à faire la guerre depuis la nuit des temps sont parmis les plus arriérés de la planète : les Papous Asmates, les Maya ou les tribus africaines devraient en être un exemple suffisant. La guerre affaibli les peuples et détruit les civilisations ; la guerre est par essence entropique et non créatrice, même si elle induit une créativité dans le domaine de l’armement (il n’est d’ailleurs pas prouvé que la créativité guerrière soit plus élévatrice que la creativité commerciale ou la simple curiosité (la guerre a t’elle inventé le feu, les outils, la domestication, l’agriculture, les mathématiques, la boussole, le boulier ?)

      Sommes nous d’ailleurs plus guerriers que les chinois "pacifiques" seulement pour ceux qui choisissent d’ignorer la période des royaumes combattants et oublient que le traité de stratégie de Sun Tzu est toujours étudié aujourd’hui, même en occident.
      Tous les peuples asiatiques et les peuples de l’Inde ont eu une tradition guerrière particulièrement virulente, et ce n’est pas ce qui les a encouragé à partir à la conquête des autres peuples (la Chine et le Japon en étant deux exemples particulièrement flagrant.

      Les castes ne sont pas ce qui a fait obstacle au dévellopement des civilisations autres que la notre : il y avait des castes en Grèce et à Rome, chez les gaulois, vikings et au moyen-âge en France. Il y en a encore, même si le mensonge de la démocratie prétend le contraire.

      Chaque civilisation a plus ou moins à un moment eu son âge d’or. Le notre (celui de la civilisation judéo-crétine) est en train de se terminer. Il va falloir qu’on s’y habitue.

       
    • #3496001
      Le 19 février à 15:16 par Karim
      René Guénon et les juifs

      @ miles davis

      c’est quoi l’étymologie du mot algorithme ?

       
    • #3496023
      Le 19 février à 15:57 par Liberal conservateur
      René Guénon et les juifs

      @ agga : certes... mais "le meilleur comme le pire"... l’Occident découvre des possibilités de la nature... le bon ou le mauvais usage dépend de l’homme... Les autres cultures ne sont pas spécialement gentilles, elles ont simplement moins de possibilités de nuire. Leur impuissance n’est pas une vertu morale. Mais en effet, la science n’éteint pas la morale.

      @ Philousoph : nous ne sommes simplement pas d’accord sur la définition de la valeur. Ce qui effectivement engendre des conséquences de vues bien différentes. Le tout est de pouvoir nous exprimer à ce sujet.

      @ anonym : en effet, il y a eu un avant d’où a émergé l’helleno-christianisme. Je ne le nie pas, bien au contraire. Mais je déplore qu’une partie des modernes nie le fruit de l’arbre. Comme si l’Occident avait le rouge au front de sa propre grandeur.

      @ Titus : je suis assez d’accord avec vous dans l’ensemble. Je déplore le "sanglot de l’homme blanc" à la sauce conservatrice aussi bien qu’à la sauce progressiste.

      @ miles davis : en effet... mais c’est elle seule qui a su en recueillir l’héritage lucide, en suivre le fil et en déployer le bouquet. D’où l’intérêt de ne pas lâcher le fil du Logos. Si les autres civilisations veulent nous rejoindre, à la bonne heure ! Mais si elles veulent que nous lâchions le fil du Logos pour nous conformer à leur immobilisme, alors non. Dans ce cas, chacun chez soi.

       
    • #3496032
      Le 19 février à 16:17 par Titus
      René Guénon et les juifs

      @miles davis

      On ne peut pas chercher une loi si on ne croit pas à l’existence de cette loi !
      Et une loi est de nature immatérielle, donc elle ne peut provenir que d’un esprit...

      Newton, Descartes, Copernic, Mendel, etc. tous les savants à qui l’on doit les découvertes des lois fondamentales gouvernant la matière et la vie, étaient chrétiens.

       
    • #3496078
      Le 19 février à 18:40 par menfin
      René Guénon et les juifs

      le matérialisme n’est là que pour comprendre la matière, il est à dépasser, surpasser.....
      terminer la révolution anthropologique pour revenir aux sources spirituelles.....

       
    • #3496177
      Le 19 février à 23:19 par anasovsky
      René Guénon et les juifs

      L’héléno-christianisme n’a rien créé en partant du néan, il n’a fait que développer un héritage de la civilisation egyptienne, Gustave Lebon l’explique brillament dans "Lois psychologiques de l’évolution des peuples".

      Désolé de vous décevoir, le monde est plus vaste que l’héléno-christianise qui a joué son role dans l’Humanité comme l’ont joué d’autres civilisations toutes aussi brillantes voir même plus brillantes.

       
    • #3496197
      Le 20 février à 00:26 par agga
      René Guénon et les juifs

      @Knokke

      Comme je l’ai déjà précisé ; il faut prendre l’ensemble des paramètres que j’énonce.
      Evidemment si tu prends juste 1 seul à chaque fois, cela ne vaut rien. T’en fait expres ou bien ?

      Quant à la Chine, l’Etat chinois est agressif et l’a toujours été (sauf quand il ne pouvait pas se permettre de l’être), mais l’individu chinois fait preuve de bien plus de patience que le blanc de base, et je le trouve beaucoup moins violent aussi, en général.

       
    • #3496536
      Le 20 février à 17:06 par Liberal conservateur
      René Guénon et les juifs

      l’Egypte ancienne est l’objet de toutes sortes de fantasmes qui n’ont jamais été démontrés... et ça continue aujourd’hui chez les suprémacistes panafricains dans un autre genre...

      L’humanité est évidemment plus vaste que l’helléno-christianisme... Mais quant à croire que les civilisations se valent, c’est un relativisme erroné... Cette manière de ramener l’helléno-chrétien à "une civilisation parmi les autres" est une sorte de wokisme... cela consiste en vérité à nier la vérité : l’émergence de la raison universelle... c’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec l’anti-modernisme d’une partie de la droite qui rejoint conceptuellement le déconstructivisme d’une partie de la gauche.

      Le relativisme est une posture confortable pour avoir l’air tolérant et généreux (moi aussi je suis tolérant et généreux avec les étrangers dans ma vie quotidienne) : mais quelle différence de fond entre le relativisme érudit et élégant dont nous parlons et le "c’est mon choix" du vulgus pecum wokiste ?

      Les civilisations se valent probablement en dignité, en ce que l’homme est universellement digne (concept typiquement helléno-chrétien, soit dit en passant), mais elle ne se valent pas en vérité.

       
  • #3495632
    Le 18 février à 23:49 par agga
    René Guénon et les juifs

    "pourquoi les principaux représentants des tendances nouvelles comme Einstein en physique, Bergson en philosophie, Freud en psychologie… sont-ils à peu près tous d’origine juive"
    Ils sont plus diffusés que les autres parce que juif pour les uns, ou bien pour les autres parce que leur théories sont tellement foireuses que personne d’autres ne s’y est essayé (comme pour le freudisme).

    "Or c’est précisément cela, l’augmentation du caractère émotionnel de la société, qui explique la place grandissante occupée par les femmes, les juifs et même les enfants."

    Non. C’est la volonté de retirer sa puissance à l’homme par les pouvoirs en place. Cela lui permet de détruire les familles et de contrôler les individus ainsi atomisés.


    C’est pourquoi être français vous rattache à une terre
    ,

    Certainement pas. Etre français rattache à un peuple et à une terre. Le peuple français n’a pas changé depuis des millénaires. Par contre, cela ne nous rattache certainement pas une "carte d’identité" délivrée à tout va par un Etat traitre.

    alors qu’être juif vous rattache à un peuple
    Le peuple juif n’existe pas. Cela rattache à une communauté de croyants. C’est différent.

    lorsqu’ils n’étaient plus religieux
    Un juif non religieux, cela n’existe pas. S’il se considère comme juif tout en étant "athée"... c’est un faux athée puisqu’il croit encore à un texte de croyant, seul élément qui lui permet de se considérer comme faisant partie d’un "peuple".
    Tout personne qui se considère comme juive est un religieux.

     

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  • #3495638
    Le 19 février à 00:34 par Olivier Rudi
    René Guénon et les juifs

    Quel cauchemar que cette République française, méli mélo avec des culs, des faciès, des nez, des pieds, des gueules de toutes les couleurs moi je m’y suis totalement perdu.

    Tout se vaut paraît il, sucer et faire l’amour à une femme tout ceci serait équivalent, tout le monde il est Français, on donne la carte d’identité à tout va, toute l Afrique, pour ne pas dire le Monde, les Aliens, tout le monde est français de papier de l’araignée à la tique, du ténia à la sangsue, du porc au plouc, du parasite à la vermine moi je le dis haut et fort il faut voter Rassemblement National et casser ce système de chiotte qu’est la Raie Publique.

    Mort au système "républicain".

    Et VIVE la FRANCE, la vraie, le pays profond, la race Françoise.
    Un Arménien de France.

     

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  • #3495650
    Le 19 février à 01:18 par Nono
    René Guénon et les juifs

    Merci ER d’avoir repris mon commentaire en guise d’introduction de ce bel article.
    Sur la dissolution et le nomadisme, je vous renvoie à la lecture incroyablement profonde et actuelle que Guénon fait du mythe de Caïn et Abel. C’est exceptionnel !

     

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  • #3495692
    Le 19 février à 03:49 par Kal
    René Guénon et les juifs

    Belle démonstration sur l’oxymore que constitue le concept judéo-christianisme.

    J’imagine un débat sur le sujet sur C News.

    Faudrait leurs poser la question ; mais on connait déjà la réponse !

     

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    • #3496038
      Le 19 février à 16:41 par anonyme
      René Guénon et les juifs

      Les premiers chrétiens étaient bien des judeo-chrétiens !

       
    • #3496166
      Le 19 février à 22:46 par Sociopathe
      René Guénon et les juifs

      Théoriquement il n’a existé qu’une seule génération de judéo chrétiens car nés juifs ils sont morts en chrétiens élevant leurs enfants hors de la tradition juive et non circoncis pour certains.

       
    • #3496681
      Le 20 février à 23:19 par SoldatduChrist
      René Guénon et les juifs

      Comme expliqué dans les commentaires se dire juif est une religion. Jésus Christ, ses compagnons, et ses disciples ont quitté la religion juive ou le polythéisme pour la religion du Christ. Il n’y a pas de religion judéo-chrétienne. En revanche il y a des sectes judéo-protestantes.

       
  • #3495889
    Le 19 février à 11:32 par Sev
    René Guénon et les juifs

    Le livre de Guénon : "La Règne de la quantité" est indiscutablement l’un des livres majeurs si l’on veut saisir l’essence du nomadisme promu via le mythe du "juif errant" dont les prolongations protoplasmiques sont le nomadisme attalien représenté par le bougisme fonctionnel, la connexion en tout lieu, le déracinement comme idéologie d’une supposée liberté d’être de partout et de nulle part.

    La pensée rationnelle, nécessaire à un bon équilibre de la pensée individuelle et collective, a engendré un excès sous forme de la segmentation d’à peu près tout. De la même façon, elle a poussé la Science à sa caricature : le scientisme ambiant.

    La nouvelle religion Techno a été engendré par cette dérive qui entend expliquer le mystère du Vivant en observant et en divisant jusqu’à la nano particule ce Vivant qui apparait dès lors comme une supposée Grande Machinerie que l’on "pourrait" décomposer puis recomposer (la déconstruction est son enfant monstrueux).

    Par effet domino, la société à donc été méthodiquement fragmentée pour forcer l’avénement d’un Nouvel Individu, ni homme ni femme, dont l’esprit n’est envisagé que comme un agencement de circuits imprimés et de composants que les esprits technocrates n’hésitent même plus à comparer à l’IA.

    Il n’est effectivement pas hasardeux que la majorité des grands savants-découvreurs soient d’origine européenne judéo-talmusique. L’intrication de plusieurs paramètres a fait émerger ce phénomène assez tôt dans l’avénement de la "modernité" : la géographie, les événements guerriers conquérants, la puissance mythologiques de certaines croyances et la nature profonde de l’homme qui se caractérise par l’action pour sa survie et le renforcement constant de sa puissance. Dans ce combat terrestre, hommes et femmes se sont toujours complété...

    L’espoir d’une recomposition de la civilisation ne semble cependant pas (plus ?) envisageable. La phase terminale de notre civilisation est indiscutable si l’on s’en tient aux fameux "5 stades d’effondrement" exposés par Dimitri Orlov dans son livre éponyme.

    On pourrait presque considérer la Tradition Primordiale, chère à Guénon, comme le paradis perdu des Temps ante diluviens dont les étranges similitudes archéologiques qui émaillent le monde (docs proposés par Patrice Pouillard et disponibles sur le site BAM : Bâtisseurs de l’Ancien Monde) sont peut-être (?) les restes. Personne ne sait à quoi ressemblera le prochain Grand Cycle...

     

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  • #3496172
    Le 19 février à 23:02 par anasovsky
    René Guénon et les juifs

    Il serait intéréssant d’analyser ce phènomène de dillution dans la musique.

     

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  • #3496415
    Le 20 février à 12:53 par jeanM
    René Guénon et les juifs

    "le juif détaché de sa tradition se comporte (selon Guénon) comme un parfait outil du « Nouvel Ordre mondial ».
    La tradition intègre cependant le concept de "peuple élu". N’a-t-on pas là la base du mondialisme, un suprémacisme de droit divin qui donne à une infime minorité le droit absolu de régner sur le reste de l’humanité ?

     

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