Sans surprise, le tribunal administratif de Poitiers a rejeté mardi 11 avril les requêtes introduites par de nombreuses associations de défense de l’environnement contre l’autorisation de 19 réserves de substitution (aujourd’hui ramenées à 16) sur le sud des Deux-Sèvres mais aussi, à la marge, dans la Vienne et en Charente-Maritime.
Parmi les bassines contestées figure celle de Sainte-Soline, qui a donné lieu à deux manifestations marquées par des affrontements avec les forces de gendarmerie, en octobre 2022 et fin mars.
Par un premier jugement rendu en mai 2021, le même tribunal avait déjà validé la majeure partie du projet porté par les irrigants réunis au sein de la Coop de l’eau 79. Mais il avait exigé des préfets qu’ils revoient à la baisse les volumes de prélèvements autorisés pour neuf des bassines contestées.
C’est un nouvel arrêté rectificatif signé le 22 mars 2022 que les juges ont validé mardi, estimant que la nouvelle répartition des forages n’a pas par comparaison à la précédente mouture du projet, d’incidences significativement défavorables pour l’environnement ». Les juges ont suivi en tout point les conclusions du rapporteur public, prises les 28 mars lors de l’audience.
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