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Les Pandora papers, l’investigation mainstream destinée à redorer l’image de la presse

C’est le fruit de plusieurs mois de travail. Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dont font partie 150 journaux, dont Le Monde et France Info en France, a publié ce dimanche une première enquête après avoir eu accès à 12 millions de documents. Les « Pandora Papers » – c’est le nom qui a été donné à cet ensemble de documents – révèlent la façon dont des puissants de ce monde, parmi lesquels des responsables politiques, des chefs d’État et des milliardaires, investissent via les paradis fiscaux. 600 Français sont concernés. (Le Parisien)

Ceux qui ont un peu de mémoire se souviendront que la grande opération mains propres des Panama papers en 2015-2016 n’a pas accouché de grand-chose. Qui est tombé, dans l’hyperclasse ? Chez les milliardaires ? Dans les multinationales ?

 

Au moins l’affaire Epstein, déclenchée probablement par Trump, a-t-elle débouché sur une révélation énorme, dont les médias mainstream n’ont justement pas voulu prendre la mesure.

On parie que le consortium des journalistes d’investigation (l’ICIJ) mainstream, et on souligne mainstream, qui balance quelques gogos sans intérêt à la vindicte populaire – le roi de Jordanie Abdallah II, le Congolais Sassou Nguesso, le comique-président ukrainien Volodymyr Zelensky, et l’incroyable John Dalli, président du Monténégro, plus quelques pré-cramés comme DSK – n’ira pas plus loin. Ou plus haut.

 

 

Quid des possessions d’Emmanuel Macron, le président français ? Quid des décennies de corruption de Joe Biden, le président le plus pourri que l’Amérique ait produit ? Quid de l’enrichissement de la paire Bancel & Bourla avec la complicité de l’OMS – cette fausse organisation humanitaire et sanitaire – et des chefs d’États occidentaux ?

À la place, on a droit à l’évasion fiscale de l’ancien mannequin Claudia Schiffer ou de la chanteuse Shakira. Le bon peuple appréciera l’effort, mais certains de ses éléments avancés aimeraient bien que les journalistes d’investigation recentrent leur tir sur les vrais puissants, les intouchables, ceux qui forment le réseau mondialiste qui fait tant de mal à l’humanité actuelle. Là, il n’y a plus grand-monde.

 

 

Et puis, comme l’écrit Le Parisien, et toute la presse qui relaye sans crainte – on les comprend, ça ne touche pas leurs maîtres – ce grand barouf qui finira en quenouille :

Dans la plupart des pays, ces faits ne sont pas susceptibles de poursuites. Mais dans le cas des dirigeants, l’ICIJ met en parallèle le discours anti-corruption tenu par certains d’entre eux avec leurs placements dans des paradis fiscaux.

Le bon peuple qui voit passer ces 11 000 milliards au-dessus de sa tête se consolera en découvrant, d’après Le Monde, « une poignée d’hommes politiques français, souvent murés dans le silence au moment d’expliquer la raison d’être de leurs sociétés offshore ». Les coquins !

C’est marrant, on avait déjà eu l’affaire du Qatar qui refilait du cash et des cadeaux en or à nos hommes politiques, ministres et députés. Décidément, nos responsables sont soit mal payés, soit moralement fragiles. On dira achetables. Ça nous rappelle les enveloppes que des indélicats de la BAC touchent chaque semaine ou chaque mois des dealers de cité, histoire de faire la paix, d’être mieux payés, et de profiter du business... L’huile dans les rouages démocratiques, y a que ça de vrai !

 

 

En attendant de nouvelles révélations fracassantes, enfin, qui vont juste fracasser trois verres de cantine en pyrex (certains rebondissent même par terre !), l’opération mani pulite des 150 journaux – mainstream, on souligne – fait frémir les journalistes qui ont besoin de réhabiliter leur réputation. On sait bien que parmi eux certains sont honnêtes, travailleurs, et tentent d’aller jusqu’au bout des révélations, mais que peuvent-ils dans le cadre du Système ? On peut tout dire, mais sans toucher aux vrais tenants du Système.

Les informations supplémentaires ou supérieures ne peuvent être dites que de l’extérieur du Système. On appelle ça l’information structure, qui s’oppose ou qui complète l’information circulante. L’information structure, par exemple, on la trouve chez E&R, ou dans Faits & Documents, et on la distingue de l’information circulante de manière très simple : quand on touche à la structure, le Système répond, et en général, il répond durement. C’est son système nerveux, très nerveux, qui répond.

Pendant ce petit théâtre médiatique qui fait diversion en des temps de dictature, une dictature qui n’a pas l’air de déranger ces 150 journaux, le petit théâtre politique se poursuit, comme si de rien n’était en bas, chez les vrais Français. Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, tente de faire croire à une ferveur populaire pour le président en poste.

 

 

Le Premier comique de France, lui, communique sur les fantastiques prises de drogue, dans le cadre de l’offensive de Darmanin contre les vilains dealers, tout ça dans une France en chaos social et économique presque total.

 

 

2 400 euros, quelle prise ! Cela permettra peut-être d’embaucher une infirmière dans un de ces hôpitaux qui ferment des lits...

 

Bonus : quand des Israéliens dénoncent le paradis fiscal américain...

À France Info la primeur de cette révélation : le Dakota du Sud, nouveau paradis fiscal.

Résultat : les législateurs de l’État du Dakota du Sud ont approuvé une législation offrant de plus en plus de protections aux clients des trusts. Leurs actifs dans l’État ont ainsi plus que quadruplé au cours de la dernière décennie, pour atteindre 360 milliards de dollars. L’une des plus grandes sociétés fiduciaires de l’État aurait aujourd’hui des clients répartis dans 54 pays et 47 États américains, parmi lesquels plus de 100 milliardaires. Selon une étude de l’universitaire israélien Adam Hofri, 17 des 20 juridictions les moins restrictives au monde pour les trusts se trouvent désormais aux États-Unis.

Et peu importe l’origine des fonds. L’ICIJ et le Washington Post ont identifié près de 30 trusts basés aux États-Unis liés à des personnalités étrangères impliquées dans des affaires douteuses ou accusées de malversations. Parmi elles : Guillermo Lasso, un banquier et ancien gouverneur équatorien qui a été élu président en avril 2021. Même s’il s’en défend, les « Pandora Papers » révèlent qu’il a créé des trusts au Dakota du Sud. Selon Yehuda Shaffer, ancien chef de la cellule de renseignement financier israélienne, il est « clair que les États-Unis constituent une énorme faille. Ils critiquent le reste du monde, mais chez eux, c’est un problème extrêmement sérieux ».

Non, rien.

 






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