Les rebelles yéménites ont revendiqué, ce 14 septembre, les attaques contre deux sites pétroliers appartenant à Aramco, la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures. C’est la troisième attaque revendiquée depuis le mois de mai contre la compagnie nationale saoudienne.
« À 4h heure locale, les équipes de sécurité d’Aramco sont intervenues pour éteindre des incendies dans deux installations visées par des drones » à Abqaiq et Khurais, a rapporté le ministère saoudien de l’Intérieur dans un communiqué relayé par l’agence officielle SPA. « Les deux incendies ont été maîtrisés », a-t-il ajouté sans préciser s’il y avait eu des victimes ou un arrêt partiel de l’activité.
Dans un communiqué repris par leur chaîne de télévision Al-Massirah, les Houthis ont de leur côté fait savoir qu’ils avaient mené une « opération d’envergure contre des raffineries à Abqaiq et Khurais ». De nombreuses vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux montrent les deux sites en proie aux flammes.
عدة انفجارات تهز مجمع أرامكو في بلدة #بقيق شرقي #السعودية وفق شهود عيان. pic.twitter.com/n2XSdzNsGE
— ZaidBenjamin الحساب البديل (@ZaidBenjamin5) September 14, 2019
Here's a long video compilation showing different angles of what is supposedly the aftermath of the explosion. pic.twitter.com/HEtaPqu93n
— Nate Rosenblatt (@NateRosenblatt) September 14, 2019
Abqaiq, situé à 60 kilomètres au sud-ouest de Dahran, principal siège du géant pétrolier, abrite la plus grande usine de traitement du pétrole d’Aramco, selon son site internet. Khurais, à 250 kilomètres de Dahran, est lui l’un des plus grands champs pétroliers du royaume et prépare actuellement son entrée en bourse, initialement prévue pour 2018 mais qui a dû être repoussée en raison de la chute des cours de l’or noir sur les marchés.
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Le conflit au Yémen, où l’Arabie saoudite mène une coalition militaire régionale depuis 2015, a fait des dizaines de milliers de morts, et trois millions de déplacés, d’après les Nations unies. Il s’agit de « la pire catastrophe humanitaire actuelle » selon l’ONU. Récemment, des lignes de fractures sont apparues au sein même de la coalition, après la prise du palais présidentiel à Aden par le 10 août par des séparatistes soutenus par les Émirats arabes unis, au détriment du gouvernement appuyé par Riyad.
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Les images en anglais sur Al Jazeera :
La première attaque de drone houthi en 2019 :