Bernard-Henri Lévy, le « philosophe » français connu surtout comme étant un militant engagé dans la déstabilisation des pays arabes, notamment la Libye, tente de reprendre pied en Algérie.
En effet, c’est par le biais d’une pétition lancée simultanément à Paris et à Alger, censée condamner une « fatwa » émise par un intégriste illuminé visant le journaliste Kamel Daoud, que le chroniqueur du magazine Le Point fait parler de lui. Bernard-Henri Lévy trouve ainsi le filon inespéré pour jeter le discrédit sur l’Algérie. Mais le malheur est que ce sinistre personnage, honni aussi bien dans le monde arabe qu’en France, fasse bonne presse dans le Tout-Alger médiatique.
Il faut dire qu’une majorité écrasante de la presse algéroise ne trouve aucun mal à rendre publique la « pétition » sur laquelle sont apposées plusieurs dizaines de signatures de figures de proue du lobby sioniste français. Outre Bernard-Henri Lévy, on remarque également Raphaël Enthoven, « philosophe », fils de Jean-Paul Enthoven, un sioniste né en 1949 à Mascara, en Algérie, connu dans les milieux pervers de la jet-set. Ce dernier épousa le 4 décembre 1981 Corinne Pécas, fille du réalisateur et producteur de films érotiques Max Pécas. Ex-compagnon de Carla Bruni – l’actuelle compagne de Nicolas Sarkozy – au début des années 2000, Raphaël Enthoven est mentionné dans le site de la Radio militaire israélienne Galei Tsahal comme « un pilier du cercle littéraire franco-israélien ». À noter aussi qu’Esther Benbassa, sénatrice et universitaire franco-turco-israélienne, spécialiste du sionisme, a tenu à « condamner l’obscurantisme » en Algérie, sans omettre la signature de Caroline Fourest, une « star » de la presse pro-sioniste parisienne, présidente du « centre gay et lesbien » de Paris de mai 1999 à mars 20002, protectrice des Femen ukrainiennes à Paris, mais surtout une partisane zélée de l’islamophobie en France.
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Revoir l’analyse d’Alain Soral sur la déstabilisation probable de l’Algérie par l’empire (extrait de l’entretien de juin 2012) :