Le ministre de l’Intérieur, invité sur France 2, est venu défendre la mise en place de l’état d’urgence après les attentats de Paris. Attaques dont ses services n’avaient obtenu aucune information en amont.
Une nouvelle fois, Bernard Cazeneuve est en première ligne. Au lendemain, des attentats de janvier contre Charlie Hebdo, les Français avaient découvert leur ministre de l’Intérieur. Après les attaques de Paris, c’est lui qui gère les événements, informant François Hollande en temps réel dans une relation devenue « fusionnelle », comme l’explique certains observateurs. Jeudi soir, il est venu défendre les mesures mises en place par l’exécutif depuis les événements tragiques du 13 novembre. [...]
« L’état d’urgence c’est un état qui permet de protéger et d’agir vite, ce n’est pas un dispositif dans lequel tout est possible et tout est permis à chaque instant », selon lui. Mais aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur l’assure, les perquisitions et autres assignations à résidence sont indispensables. « J’ai besoin de ces mesures pour protéger les Français aujourd’hui », insiste-t-il. « Dans le démantèlement des arsenaux d’armes, dans le démantèlement d’un certain nombre de filières, dans un contexte où il faut le faire vite, cela est utile », renchérit Bernard Cazeneuve. Et assure que si cela est nécessaire, l’état d’urgence pourrait être prolongé trois mois encore.