Roger Gouin, un habitant de Bègles qui avait dû quitter son logement pour des raisons de santé, n’a pas pu rentrer chez lui à son retour. Il tente depuis désespérément de déloger les squatteurs.
[...] La situation est d’autant plus délicate qu’au regard de la loi, les squatteurs ne peuvent pas être expulsés du logement manu militari. Et ils en sont bien conscients puisque sur l’un des volets de la maison ils ont affiché une copie imprimée de l’article 61 de la loi du 9 juillet 1991 qui confirme qu’ils ne peuvent être délogés « sans décision de justice ou procès-verbal de conciliation exécutoire ». « Ce lieu est notre domicile ainsi que notre résidence principale depuis le 21/10/2015 (...) Nous sommes protégé-e-s par la loi », peut-on également lire sur l’affichette.
La mairie de Bègles s’est dit quant à elle « impuissante » face à la situation. Contacté par Le Figaro.fr, Noël Mamère, le maire de Bègles, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
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