L’A330 présidentiel et le Falcon qui l’accompagne ont coûté 500 000 euros et généré 480 tonnes d’équivalent CO2, soit 53 ans d’empreinte carbone d’un Français.
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Comme à son habitude, l’A330 siglé « République française » a fait le déplacement de sa base d’Évreux-Fauville pour se prépositionner à Orly le 13 décembre, puis a décollé vers Doha le 14 décembre. Au retour de la demi-finale, le président s’est envolé non pas vers Paris mais vers Bruxelles pour le Conseil européen le 15 décembre, puis son avion a effectué le retour Bruxelles-Paris et enfin Paris-Évreux le même jour. Le lendemain, rebelote, l’A330 s’est prépositionné à Paris, pour un décollage le 17 décembre vers Doha. Le président ne rentre toutefois pas en France dans la foulée de la finale, puisqu’il se rend en Égypte et en Jordanie.
Pour assister aux deux derniers matchs de l’équipe de France au Qatar, Emmanuel Macron a aussi été accompagné par un Falcon 7X, un avion de type jet privé qui voyage toujours avec l’A330 lors des déplacements lointains, afin de servir d’appareil de secours en cas d’immobilisation de l’avion de ligne au sol. Son coût et son empreinte carbone ont donc été ajoutés à notre calcul.
812 000 euros et 725 tonnes si l’on compte tout
Nous avons en revanche soustrait à la facture totale, en euros et en CO2, un trajet que le président aurait probablement fait en Falcon depuis Paris pour se rendre au Conseil européen de Bruxelles jeudi 15 décembre, dont il est revenu avec le Falcon 7X qui était présent à Doha. Nous avons aussi soustrait l’équivalent d’une tournée en Égypte et en Jordanie, y compris le prépositionnement de l’A330 à Orly et son retour à Évreux, puisque le président fait escale en Égypte et en Jordanie pour des missions étatiques sur le trajet retour de Doha après la finale.