ne vous faites pas trop d’illusions concernant le Front national : vous risqueriez d’être déçu...

le système fait tout ce qu’il peut pour la promotion de Marine le Pen, même s’il donne l’impression contraire...d’ci que le FN rafle la mise, Bruxelles aura démantelé l’état français en trois ou quatre régions autonomes !!!!
l’idée nationale est en perte de vitesse, selon moi : il suffit de voir, ou d’entendre plutôt, les prénoms que les gens donnent à leurs enfants, les musiques qu’ils écoutent et les acteurs qu’ils révèrent, il n’ y a plus grand-chose de français là dedans !!! si : la haine de l’arabe et de l’ Islam qui tient lieu de ferment national....ôtez-le ; que reste- t-il ? ( prière de ne pas censurer mon post, il appelle à la réflexion, sans amertume aucune de ma part)

Ben évidemment...il a pris des positions opposées au système (homosexualité = contre nature, maintenant pro-FN) donc il fallait ABSOLUMENT que le système le punisse en lui crachant à la gueule. Même si tout ce qu’il a trouvé pour ça est un sondage, dont on sait qu’on peut leur faire dire ce qu’on veut, même les pires conneries (genre : une majorité des Français sont pour le "mariage" gay, ou encore Valls est populaire). Surtout les pires conneries, en fait.

Ils doivent bien s’amuser Delon et Belmondo de se voir 50 ans après encore une fois mis dos à dos alors qu’ils sont copains comme cochons.

Delon et Belmondo sont les deux faces de la même pièce qu’est la séduction à la française.

D’un côté on a l’homme très très beau, ténébreux, profond avec une histoire personnelle assez sordide sur laquelle il s’est construit une armure (placé en famille d’accueil, CAP de charcutier, voyou quelque part). Il représente l’élégance, la force intérieure et le charisme.
Delon est catalogué par les cons comme un acteur qui n’est que beau. Ils ne voient malheureusement que ça, il suffit de regarder "Rocco et ses frères" ou "Deux Hommes dans la Ville" pour se convaincre de l’infini talent du Monsieur.

Belmondo est l’inverse. Fils d’artiste qui a eu ses heures de gloire, né à Neuilly, plus bourgeois que le précédent mais qui a aussi connu la vache enragée. Belmondo, c’est le charme absolu malgré son nez cassé et ses dents trop grandes. Ceux qui disent qu’il était laid n’ont pas vu "un singe en hiver". Il joue sur la malice et la puissance physique avec une jolie gouaille bien feinte et de la lumière dans le regard. C’est le marlou des bal musette qui ne ressemble à rien mais qui emballe comme un prince. Il représente la débrouillardise, la force extérieure et le charme.

Tous deux ont joué pour les grands de l’époque : Giovanni, Verneuil, de la Patelière, Melville, Lautner ; ont dit avec plus ou moins de talent du Audiard (Belmondo était meilleur dans ce phrasé - 100 000 dollars au soleil - même s’il n’atteignait pas la cheville d’un Blier ou d’un Ventura) et ont su s’exporter au point de devenir ce qu’on appelait des stars internationales.

Berling, El Maleh, Wilson, Huster et tous les autres gougnafiers de notre quotidien n’ont même pas le droit de leur lêcher la semelle.

A quand sur E&R un article sur ces grands cinémas de l’après guerre jusqu’aux années 70 ? La transmission de cet art sublimissime est en train de disparaître et la jeunesse a le droit de savourer ce que la télévision de l’ORTF nous avait si brillamment transmis.

Je ne comprendrais jamais qu’on puisse confondre un acteur avec le rôle qu’il joue, c’est d’une connerie insigne. D’après cette grille d’analyse, Bourvil était un abruti, Fernandel un prêtre bagarreur, Louis de Funès un petit chef de bureau et Ventura une brute dégénérée. Et vous, vous jouez quel rôle ?