L’affaire débute lorsque La France insoumise (LFI) publie une affiche le 11 mars 2025, appelant à manifester contre l’extrême droite, avec une caricature de l’animateur Cyril Hanouna. Cette image, rapidement retirée face au tollé, est accusée de reprendre des codes visuels associés aux caricatures antisémites, notamment en exagérant certains traits physiques, ce que l’avocat de Hanouna qualifie de « références évidentes » à des stéréotypes antisémites.

Les politiciens et médias, notamment de droite et d’extrême droite, saisissent l’opportunité pour attaquer LFI sur des bases politiques, dénonçant une « complaisance » de l’extrême gauche envers l’antisémitisme. Des figures comme Marine Le Pen et des médias comme CNews, flairant le bon coup, amplifient la polémique, accusant LFI de franchir des « limites inacceptables », tout en exploitant la controverse pour discréditer le parti dans un contexte de tensions politiques en France.

Pour se défendre, LFI, via des cadres comme Paul Vannier, rejette toute responsabilité en affirmant que l’affiche a été générée par Grok, l’IA de xAI développée par Elon Musk !

Vannier argue que le logiciel contiendrait des « choses nauséabondes », suggérant que la faute revient à l’outil et à son propriétaire, accusé par LFI d’être un « nazi » en raison d’un salut nazi supposé, renforçant ainsi leur récit habituel d’un X/Twitter complotiste et fascisant.

Cette stratégie permet à LFI de se défausser tout en alimentant ses accusations récurrentes contre Elon Musk, Twitter et Grok, qu’ils dépeignent comme des outils au service d’idées extrémistes.

Cependant, cette explication est largement critiquée comme une tentative d’esquiver les critiques, d’autant que l’IA n’agit que sur la base des prompts fournis, laissant finalement planer des doutes sur les intentions initiales de LFI...

Jean-Luc Mélenchon, qui sent la manip’, lui, préfère renvoyer les médias et les politichiens dans les cordes (et il a raison) :