Ce devait être le début de la "loi du paraître". Le look, la présentation, tout ce qui apparaît. Tant pis pour la "merde" dissimulée que pourraient contenir certains crânes des deux sexes. Le résultat nous pète impitoyablement à la gueule aujourd’hui...

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dans ce reportage, personne ne parle du visage, du regard, ni de la voix ...

reste un point majeur, l’élégance, le port, qui fait qu’avec un rien, vous avez tout
croyez moi, j’en ai vu beaucoup qui, avec beaucoup n’avaient rien, hormis des étiquettes avec de nombres a 4 chiffres

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Rien sur les valeurs morales du garçon ou de la fille !!
Le culte de l’apparence et du superficiel ... çà donne quoi 27 ans plus tard ... une population d’abrutis sans aucune capacité de discernement approfondi !
Allez, à la niche les gogos ... et vous ne sortirez que lorsqu’il y aura assez de muselières !
Misère !

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Mon Dieu ! qu’ils sont mal attiffés ! TOUS ! Catastrophe

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Avec du TLC en fond. 1993. C’était il y a 12 ans et demi. Le temps passe trop vite.

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1993, c’est l’exact début début de la grande lobotomie néolibérale-répressive qui a atteint son paroxysme avec le macronisme.
Le glissement de mai 68, comme sur un anneau de möbius, passe par ce symbole du blue jean’s : le vêtement de l’anticonformiste devenu vêtement du conformisme.

Et pendant qu’on divertissait avec l’apparence, on venait de sortir tous ces petits trucs qui sont de l’ingénierie sociale pour formater à la soumission, comme le permis à point et le contrôle technique (il était gentil à l’époque mais le délire qu’il est devenu en 2020 était en germe). La "méthodologie" commençait à pourrir le milieu médical, on habituait les gens à l’immobilier cher, aux pavillons de lotissement tout moches avec des aménagements en raquette, la pelouse tondue au carré. Les bagnoles commençaient à avoir le cul qui grossissait à chaque nouveau modèle et à se bourrer d’électronique, préfigurant le SUV à la con. Les immondes zones à la sortie des villes se formaient, plein d’hôtels du groupe ACCOR et de mcdo...
Tout cela m’agaçait déjà (j’étais ado) et tout cela s’est révélé désormais comme faisant partie d’un tout.

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Les jeans déchirés datent de 1968 environ (USA & Europe seulement) avec baskets esquintés sans marque. Revenus la mode dès 1977, jamais partis depuis.

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Bof pour moi les années 1990 étaient déjà les temps zéro du chaos, je n’en garde pas un souvenir impérissable

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"Harmonie et contraste, toute beauté procède de ces deux éléments." - Charles VATEL (Vatel, film de Roland Joffré)

L’élégance est intemporelle, elle peut se décliner dans tous les styles, chez toutes les cultures et à toutes les époques, car elle ne se base que sur le jeu des couleurs et l’harmonie des formes.

Il y a un très bon livre en anglais qui synthétise ce qu’il faut savoir pour bien s’habiller :
"Dressing the Man" de Alan Flusser.

Méprisez la mode si vous le souhaitez, ne méprisez pas l’élégance. C’est très utile de savoir bien s’habiller dans la vie. C’est même plus une science qu’un art.

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Rien a foutre de faire le beau de votre monde de gros sales

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