Grâce à QUI ?

Un univers concentrationnaire , rationnel et froid , hydeux , et qui sera d’un formalisme clinique, sous l’oeuil de l’intelligence artificielle distribuant les bons points et les condamnations à subir la répression policière , l’enfermement , ou l’éradication .
Pendant que les cobayes sous hypnose assimileront , anti-vax = terroriste , et autres complotistes moyenâgeux forcément antisémites , parce que incultes et antiprogressistes , refusant l’Ordre Nouveau de la raison , du progrès et de la science . " Les déviants , ces enemis de la liberté et de la sécurité doivent être éliminés ! " decretera l’IA
tout en activant des milliers d’ eliminators bardés de technologies hyper connectées .

Le monde moderne est laid, froid, inhumain...

J’ai habité en plein coeur de Canary Wharf à Londres : un Manhattan de verre et d’acier, un quartier La Défense où tout était à proximité : bars, cafés, pubs, restos, gym, métro, centre commercial, grande surface, ciné... Tout pour le confort et le consumérisme moderne, mais un vide à l’âme absolu.

Et puis je me suis retrouvé plus tard à vivre dans un petit bourg en Italie : rien pour le consumérisme moderne mais un boulanger sympa, un café de la petite place accueillant, un vendeur de fruits et légumes affable... Une fontaine d’eau potable légèrement pétillante, naturelle. J’ai senti mon âme réintégrer mon corps.

Le modernisme est d’une rare laideur, dans tous les domaines. Sans doute existe-il des exceptions, bien entendu. Au demeurant, toutes les villes françaises deviennent plus laides. Seuls certains bourg, hameaux et villages qui n’ont pas tout goudronné ont encore du charme.
Le reste est perdu, et seule une restoration authentique permettra de retrouver la beauté perdue.

Très émouvant en effet, et pourtant je ne suis pas Francais.
Je suis Belge et ai connu le Bruxelles des années 80-90. Récemment je parlais avec mes parents des années 60 et ils m’ont fait voyager dans le temps. Imaginez vous que l’on livrait encore le lait non pasteurisé devant les maisons dans les bouteilles en verre. On faisait du fromage à la maison en filtrant le lait dans des tissus. Les "pampers" en tissus etaient récuperés par un camion et lavés puis livrés propres.
Je ne suis pas certain de regretter tout mais j’imagine surtout le contact humain et la sérénité qui devaient regner.

@Bobby Fish
J’ai comme bon vieux souvenir vivifiant , d’enfance , celui du camion du laitier venant dans les campagnes et qui s’ouvrait sur une multitude de produits laitiers en embaumant l’air frais sous le soleil lumineux des vacances chez les grands parents
Dans les campagnes dans les années 60 , il n’y avait pas de TV et la modernité et le progrés étaient regardés d’un air dédaigneux . Dans les villages , les gens se parlaient , a la fraîche , assis devant leurs portes , les enfants exultaient , courraient en riant d’une place a une autre , comme des volées de moinaux . Les hommes se regroupaient en conciliabule parfois détonant . Les femmes tenaient le tout en équilibre sur leur chasteté et leur dévotion et decretaient la fin de la soirée et le couché ... Mais c’était dans un petit village provençal ou beaucoup de familles d’Italie et d’.Espagne avaient pris racine .

La chute fait mal au cul ! ( pour toutes les raisons qui nous font vomir les temps présents )
Mais dans mon petit village "sans le sous" les vieilles maisons tombent en ruines...
C’est pas beaucoup mieux, et ce mal là est "national"...

comment décrirais-tu une vie de bourg vert, simple, authentique, populaire, humaine, sereine...toi ?
ce que tu appelles pathos ne peut-il aussi être la nostalgie sincère d’une époque plus heureuse ?