Une fois de plus, la France est plongée dans le deuil à la suite d’un acte abominable mené par un barbare.
Nos premières pensées vont naturellement aux victimes et à leurs familles auxquelles nous présentons nos sincères condoléances et que nous assurons de nos prières.
Mais il faut aussi appeler les Français à la lucidité. Ni les bougies, ni les dessins ne sont une réponse à ce qui se déroule sous nos yeux.
Il est impératif d’identifier les responsabilités en remontant aux causes de ce terrorisme et de tout ce qui l’accompagne.
Les premiers coupables sont les hommes politiques, de droite comme de gauche, de Nicolas Sarkozy à François Hollande, en passant par Bernard-Henri Lévy et Laurent Fabius, qui ont organisé le chaos au Proche-Orient pour des intérêts qui ne sont pas ceux des Français, et ont soutenu là-bas des réseaux islamistes qui opèrent ensuite ici.
Les coupables sont également ceux qui organisent vers l’Europe une immigration massive de grand remplacement au sein de laquelle s’infiltrent des terroristes. Deux fléaux se rejoignent ainsi pour frapper durement notre continent avec la complicité de nos gouvernements.
Les coupables sont aussi ceux qui, chargés d’assurer la sécurité des Français, persistent avant tout à servir l’idéologie de l’anti-France, tel Patrick Calvar, patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui, lors de son audition devant la commission parlementaire sur les attentats de 2015, a estimé que de nouveaux attentats islamistes étaient attendus mais a demandé dans la foulée des moyens supplémentaires « pour s’occuper de l’ultra-droite ».
Les coupables sont ceux qui se servent avec machiavélisme des attentats pour accentuer des lois liberticides destinées non pas à mettre hors d’état de nuire des terroristes mais à pouvoir surveiller tous les Français pour museler toute véritable opposition.
Les coupables sont aussi tous les bien-pensants qui, au nom du « pas d’amalgame », s’opposent à des mesures élémentaires pour se préserver des nuisances de tous ceux identifiés chez nous comme sympathisants de l’État Islamique, du Front al-Nosra ou d’autres organisations islamistes du même genre. C’est ce fameux « pas d’amalgame » qui est en fait le meilleur vecteur de l’amalgame.
Le véritable courage politique commence par dire la vérité aux Français.
Alain Escada,
président de Civitas