"Prenez pour compagne une attentive modération"...amené avec galanterie et politesse...

Punaise oui, à cette époque les émissions était d’un autre niveau... parler littérature, culture, était chose commune et finalement accessible même s’il fallait se donner du mal.
Aujourd’hui alors que c’est une chose plus que facile, le niveau est merdique...nous n’arrivons pas à ce niveau, ne serait ce que dans la spontanéité.

C’est pour ça d’un sens que même si on peut critiquer Lucchini, il m’impressionne, car même avec ses rictus il ne cherche pas 50 secondes pour claquer une phrase construite poétiquement ou citer un auteur au bon moment...bref de la culture qui scie tout le monde sans que l’on puisse répliquer au même niveau...Peut être même pour ça que ces auteurs/artistes soient parfois aussi déprimés : le niveau intellectuel de la masse ambiante dans lequel ils baignent et dans lequel ils n’arrivent pas à débattre ou à jouter ?

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Le temps ou Robert Faurisson n’était pas encore l’homme le plus dangereux de la planète....

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Pour prolonger la conclusion de Pollack, je ne crois pas non plus que Freud ait conseillé la pédophilie ; "J’avais 40 ans, avec ce curieux gamin un peu bizarre, sauvage, farouche, un rien demeuré, fils de paysan, orphelin peut-être, qui devait avoir 10, 11 ans, peut-être moins, et qui m’a si étrangement provoqué..."

La lecture que fait Faurisson de Lautréamont me parait beaucoup trop littérale. Celle qu’on peut faire des écrits de Pollack ne laisse, hélas, pas place à trente-six interprétations.

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C’était la France d’avant. Aujourd’hui c’est la France de l’avant-garde...

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Rien à faire, j’ai la nostalgie de cette époque...Remarquez le français parfait et la diction claire et limpide le tout saupoudré de legêreté. La gauche de 1981 a ensuite amené la vulgarité, l’irrespect, la grossièreté, l’invectiv, le délit d’intention, la,police de la pensée, l’inculture crasse, et j’en passe.

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Une pure merveille !

LES CHANTS DE MALDOROR

CHANT PREMIER

chant 1 strophe 1

Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu
momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se
désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les
marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ;
car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique
rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa
défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont
son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le
monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls
savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme
timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes
inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant."
La suite ici :
http://www.maldoror.org/chants/

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En ce temps-là, on savait s’exprimer et escrimer avec les mots.

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Du temps où la France existait encore...

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Même dans un émission populo de l’époque, le niveau est stratosphérique comparé à la télévision d’aujourd’hui. Qui doit-on remercier de nous avoir braqué notre niveau et l’avoir démoli ? Les mêmes qui sont au pouvoir aujourd’hui !

Et Robert tout sourire, c’est comme ça que notre pays est, et pas autrement. Le monde d’aujourd’hui est un non-sens.

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Il avait encore la joie de vivre à cette époque, c’est moche de voir ce qu’ils ont fait de lui aujourd’hui.

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