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En visite en Russie, Philippe de Villiers a déclaré vouloir partager son expertise en matière de divertissement populaire et historique aux autorités russes.
Ayant quitté la vie politique pour se consacrer à son oeuvre le parc du Puy du Fou, il a rencontré le président Poutine à Yalta afin d’échanger autour du nouveau projet de l’ancien Président du conseil général de la Vendée.
Sa société procédera à la création de parcs d’attraction sur l’histoire de la Russie en Crimée (pour un coût de 4 milliards de roubles) et à Moscou (le site moscovite, Tsargrad, qui sera consacré notamment à la campagne de Russie de 1812 qui vit s’affronter les deux empereurs Napoléon 1er et Alexandre Ier).
Le président Poutine n’a pas fait mystère de son enthousiasme pour ces projets :
« Je sais que vous avez créé l’un des plus célèbres parcs historiques en France et que presqu’un million et demi de personne l’ont visité l’an dernier. Nous sommes heureux que vous vous apprêtiez à créer de tels parcs en Russie - à Moscou et en Crimée. Nous vous aiderons volontiers. »
Le Puy du Fou, en Vendée, a été élu meilleur parc de loisirs du monde en 2012, et meilleur Parc d’Europe en 2013. Il reçoit la visite d’environ 1,7 million de personnes par an.
Sur sa volonté de ne pas se représenter aux élections européennes de 2014, M. De Villiers déclarait en mai dernier :
« Ça ne sert à rien, parce que ce Parlement est une illusion d’optique - tout le pouvoir législatif de toute façon est à la Commission de Bruxelles - et puis parce que j’ai tout dit. J’ai accompli ma mission, j’ai tourné la page et puis je m’occupe du Puy-du-Fou. C’est beaucoup plus intéressant que la politique, qui est devenue un cloaque ».
