Egalité et Réconciliation
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Le 30 juin 2023, fin des tarifs réglementés de l’énergie pour les ménages ?

 

C’est la psychose qui circule sur les RS, et qui affole les ménages. Parce que si tous les Français peuvent assister en direct à la fronde des boulangers en panique – les restaurateurs sont aussi dans la tempête –, ils n’envisagent même pas que la libéralisation des tarifs du gaz et de l’électricité puisse les toucher.

 

Les petites entreprises, c’est acté, elles n’auront qu’à baisser leurs marges (ou à mettre la baguette à 3 euros), se disent-ils. Mais nous, les ménages, on n’a plus de marge, ils ne vont quand même pas nous abattre !

Eh bien si, selon Florian Philippot qui, invité sur CNews le 5 janvier 2023, a balancé la bombe. L’émission animée par Morandini commence à 2’14.

On admire la gêne de Jérôme Dubus, le représentant d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe affilié à la Macronie : il argue que le gouvernement a dépensé 50 milliards pour le bouclier tarifaire en 2022, mais n’explique pas la hausse démentielle des coûts de l’énergie pour les boulangers...
Cependant, il reconnaît que la hausse était prévue avant la crise ukrainienne, qui, elle, a rajouté une couche, le prix du gaz américain étant trois fois supérieur à celui du gaz russe !

Philippot propose de quitter le marché européen de l’énergie pour diviser les prix par trois ou quatre. Et les ménages, là-dedans ? Le patron des Patriotes intervient à 5’51...

 

 

Après vérification, il s’avère que le fameux bouclier tarifaire, créé pour protéger les petites entreprises et les ménages, tiendra jusqu’au 30 juin de cette année. Cela n’a pas empêché une hausse des tarifs du gaz de 15 % le 1er janvier et de 15 % pour l’électricité prévue pour le 1er février.

Selon le gouvernement, cette hausse de 25 euros par mois – soit 300 par an quand même pour des millions de Français qui sont déjà à 10 euros près – pour ceux qui se chauffent au gaz est le prix à payer pour éviter une hausse de 200 euros par mois, soit 2 400 euros par an ! Ça, c’est le marché, ça, c’est le néolibéralisme, la pseudo-concurrence qui fonde la politique économique de l’Union européenne, qui en réalité détruit tous les équilibres.

Comprendre qu’en économie néolibérale, le prix du marché s’imposera à terme, et que notre gouvernement ira vers ces 200 euros, progressivement, sans cabrer trop la bête. Même topo pour le jus : les Français qui se chauffent à l’électricité payeront 20 euros de plus par mois, au lieu, soi-disant, de 180 euros. Nous sommes tous des grenouilles que la Macronie ébouillante lentement...

 

 

Macron marche sur des œufs de Gilets jaunes

Merci à la Commission européenne et à Macron, qui ont réussi à retourner la situation énergétique française, encore excédentaire il y a peu, en catastrophe économique et sociale. Si les Gilets jaunes se sont révoltés pour une hausse de 20 centimes des prix du carburant, alors que vont faire les foyers rackettés de 2 000 euros par an par et pour le marché ?

On finit par se demander si la solution politique – le capitalisme dans une impasse – n’est pas justement la guerre contre la Russie, soit la Troisième Guerre mondiale. De la même façon que les ménages et les petites entreprises sont poussés dans la paupérisation, Macron pousse la France dans la guerre contre les Russes.

Comme prévu, sur E&R :

 






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