2020, en plein covidisme, le Pr Perronne sort un livre : Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? Bémol : il s’agissait plus d’une politique, c’est-à-dire d’un programme, que d’une série d’erreurs... En 2021, il sort la suite : Décidément, ils n’ont toujours pas compris ! Et en 2022, au tour du troisième opus : Les 33 questions auxquelles ils n’ont toujours pas répondu.
En 2006, l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, alors à la limite de la faillite, publie un numéro spécial avec les caricatures du Prophète : tollé dans le monde musulman, menaces de toutes parts. Le journal gagne son procès contre les organisations musulmanes de France, mais les locaux sont incendiés en 2011 et, en 2015, la majeure partie de la rédaction historique est abattue à la kalachnikov.
Le journal refait ses marges après l’émotion nationale, tout le monde ou presque découvrant ou s’abonnant au canard. Qui périclitera à nouveau assez vite, malgré un énorme trésor de guerre (grignoté par le coût de la sécurité), la feuille de chou écolo-mondialiste tombant des mains des nouveaux lecteurs.
En décembre 2022 et janvier 2023, suite aux révoltes étudiantes en Iran, le journal relance la machine avec les caricatures du guide suprême Ali Khamenei, successeur moral de l’ayatollah Khomeiny. À croire qu’ils n’ont toujours rien compris !
[ IRAN | FRANCE ]
L'Iran met en garde à la France après de nouvelles caricatures publiées par Charlie Hebdo.
« L’acte insultant et indécent [...] contre l’autorité religieuse et politique ne restera pas sans réponse efficace et ferme. » - MAE iranien pic.twitter.com/ADgHqE3d2v
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) January 5, 2023
Eux mettent la liberté d’expression en avant, les autres répondent blasphème et alignement sur l’idéologie islamophobe sioniste, qui est à l’œuvre à Tel-Aviv. Après la diffusion des nouvelles caricatures, le ministère des Affaires étrangères iranien accuse la France « d’inaction continue face aux expressions d’anti-islamisme et à la propagation de la haine raciste dans les publications françaises ». La réponse iranienne est d’abord culturelle :
En s’alignant sur l’Empire, la France est en train de détruire son indépendance militaire et énergétique, sans parler du chaos économico-social qui en résulte. Notre pays, qui était autrefois en pointe des non-alignés, est aujourd’hui engagé dans des conflits où il a tout à perdre.
Si les dessinateurs de Charlie pouvaient utiliser leur liberté d’expression contre le clan mondialiste qui cherche la guerre à tout prix, que ce soit contre la Russie ou l’Iran, ce serait la preuve d’une véritable liberté d’expression. Hélas, Poutine et Trump font partie des cibles du journal. Et on ne voit pas toujours de vanne sur la pédophilie de Biden et de son fils déglingué...
Et si l’attentat obscur du 7 janvier 2015 ressemble plus une volonté politique profonde de provoquer un choc dans l’opinion à la manière du 11 Septembre en Amérique, plutôt qu’à une vengeance tardive de deux paumés manipulés, on espère que les mêmes commanditaires ne vont pas recommencer leur opération noire. On pense à un attentat iranien sous faux drapeau.
En attendant, les médias sionistes soutiennent Charlie, ce qui n’est pas très bon signe...
Officiellement, le combat de Charlie est moral, du point de vue occidental bien entendu : il s’agit de soutenir le soulèvement d’une partie des étudiants contre les lois islamiques qui corsètent les jeunes filles. Mais cela ressemble au déclenchement d’une révolution orange au moment où Israël intensifie ses menaces contre l’Iran et son développement nucléaire.
L’arrivée de l’ultrasioniste Itamar Ben-Gvir, un authentique fou d’extrême droite sur le modèle de Sharon dans le nouveau gouvernement Netanyahou, fait pressentir des attaques militaires ouvertes. Pardon, des représailles préventives...