Dans les écoles de commerce, on le sait, c’est juste que c’est présenté comme la meilleure logique et même l’unique logique aliéné. L’étudiant est voué à intégrer "les instruments" (le modèle).

Aucun rapport ce que dis la vidéo avec ton exemple.

Les prix ont-ils vraiment baissé ? Si on prend en compte la qualité, je ne suis pas sûr. Les Mac Do, la bouffe industrielle chimique, les OGM, les boites de conserve, la cuisine au micro-ondes, les vêtements toxiques (voir ce lien), les objets en plastique qui ne durent que quelques mois, etc... si tout cela est réellement moins cher qu’à l’époque d’avant les grandes chaines, alors je dirais : encore heureux puisque c’est de la merde !

Excepté ceci, le peuple n’a pas intérêt à ce que le capital se concentre. Il vaut mieux avoir 1000 propriétaires d’un salon de coiffure plutôt que 1 propriétaire d’une chaîne de 1000 salons de coiffure franchisés. Les 1000 propriétaires indépendants peuvent transmettre une affaire à leurs enfants, tandis que le salarié d’une grande chaîne ne possède rien et ne peut rien transmettre.

Je serais de l’avis de Fred. Proudhon disait je crois que les entreprises dans ce système ont vocation à devenir oligopolistiques. L’oligopole n’avantage jamais le consommateur, car c’est une entité qui reflète le système : dégager un maximum de capital, afin de le concentrer, au détriment du reste (emploi, qualité, concurrence et prix d’équilibre). La logique néo-libérale est à ce niveau absurde quant à l’intérêt des gens, sauf s’ils veulent se soumettre à une société entièrement corporatiste.

Il ne nous culpabilise pas à la fin, il dit que constater cela c’est déprimant. Après chacun réagi différemment à cette chute. Perso je trouve que c’est pas mal comme conclusion car ça interpelle quand même un peu. Et arriver à interpeller un petit peu le lobotomisé de base qui ne se pose jamais ce genre de questions, je trouve que c’est déjà pas mal ! Après... si tu sais comment faire mieux, pourquoi ne le fais-tu pas ? ;)

Je ne pense pas que ce soit une histoire d’intelligence ou même de résistance. Ceux qui doivent y résister, ce sont les agriculteurs, les producteurs, etc... qui sont broyés par cette force énorme qui tire toute sa puissance... de nous : toi et moi. Nous sommes le moteur du gros business. Il ne s’agit pas d’y résister, mais de s’en extraire. Et en pratique c’est simple à faire. Simple, mais difficile, car cela implique presque systématiquement de se détourner de la facilité, autrement dit de notre paresse, de ne pas se laisser aller. Voilà pourquoi c’est très dur !
Exemple : prendre un burger au McDrive, c’est facile et rapide. Mettre du surgelé au micro-ondes idem. Mais rejoindre une AMAP, y récupérer son panier de fruits/légumes le lundi et uniquement le lundi, puis prendre du temps pour cuisiner en semaine à partir de ces légumes de saison, eh bien ça demande des efforts. Et ça en demande d’autant plus quand on fait un boulot aliénant qui nous fait rentrer chez nous à 20h lessivé. Conclusion : notre mode de vie n’est tout simplement pas compatible avec une alimentation saine et une consommation responsable. Alors qu’en pratique il ne s’agit que de gestes et actions très simples.
Ainsi, via un chemin assez différent, je rejoins totalement les propos de Soral : le travail salarié est une clé de l’avilissement de l’homme. D’autant plus qu’un tiers des boulots de servent strictement à rien. Voir cette très bonne vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=r1z0...
Il est temps de passer à autre chose et de cesser de supplier le gouvernement de nous donner des boulots de merde. Il est temps de se prendre individuellement en mains. J’ai hâte de poser ma démission le mois prochain. Ce sera l’aboutissement de plus d’un an de préparatifs. Et on est de + en + nombreux à passer du rêve à l’action concrète.