Cette semaine, honneur au Point (Godwin) qui en marque un gros avec cet article shoatique assez incroyable.

En eaux troubles. En 1996 pour son programme aux JO d’Atlanta, l’équipe française de natation synchronisée choisit le thème… de l’Holocauste, sur des airs martiaux, des chants yiddish et un morceau de la bande-son de La Liste de Schindler, Yerushalaïm Shel Zahav.

La chorégraphie est présentée en avant-première lors de compétitions européennes et nationales. Le public découvre, médusé, les nageuses en maillot noir et doré marchant au pas de l’oie sur le bord de la piscine. Dans les premières secondes, un porté assez technique mime l’ascension d’Hitler.

La suite est à l’avenant. Les athlètes évoquent le train de la mort à grand renfort de moulinets de jambes, avant d’être « triées » à droite et à gauche, vers la chambre à gaz ou le travail forcé, par une coéquipière au regard mauvais.

L’intention se veut louable, « contre l’oubli ». Les sportives, très investies, se sont d’ailleurs préparées en allant voir Shoah de Claude Lanzmann et La Liste de Schindler de Spielberg. La virtuosité technique est indéniable. Mais le résultat, grotesque, ourlé d’inconséquence, choque. Des associations protestent contre cette représentation du génocide en maillot de bain.

Après cette forte intro d’Anne Kerloc’h du Point (AKP), faisons un bond de 28 ans. La Shoah est partout, même dans le sport. Nos synchro-nageuses étaient précurseurs (ou précur-sœurs, si des féministes nous lisent, mais c’est peu probable).
Comme souvent, les visionnaires sont rejetés par leur temps, car ils sont d’un autre temps, le temps d’après, et le temps n’aime pas celui qui le remplacera, le tuera. C’est toute l’histoire du père et du fils.

Patauger dans la Shoah partait d’une bonne intention, mais avec Hidalgo, on a mieux : l’Anne de Paris, qui se tape chaque mois de janvier le pèlerinage à Ausch, est l’héritière de ce couplage glandilleux.

Dans le cadre des voyages de Mémoire organisés par le Mémorial de la Shoah, Anne Hidalgo, Maire de Paris se rendra comme chaque année au site d’Auschwitz-Birkenau en compagnie d’élus parisiens, adjoints à la Maire, maires d’arrondissement et présidents de groupe du Conseil de Paris.

Pas le choix avec la Shoah ! On comprend ensuite qu’elle ait envie de soleil, et qu’elle parte se faire bronzer le lifting dans les îles, aux frais de la princesse, sous prétexte de visiter un site de surf pour les JO...

À chaque fois qu’elle prend la parole, notre reine des Jeux plonge dans les abysses. On doit à Enzo Morel le relevé de toutes les interventions indéchiffrables de la visiteuse d’Ausch.

En 2022, dans un sursaut de lucidité, le corps électoral français a infligé un grandiose 1,7 % à cette candidate, lui interdisant à jamais le chemin de l’Élysée. Vous allez nous dire, Macron, c’est pas mieux, et c’est vrai : si Anne détruit Paris, Macron détruit la France.

Macron, à la différence d’Anne, met son nez partout, se mêle de tout, se veut omnipotent, et finit par être mauvais partout, sauf dans un domaine : la revente à la finance internationale des meilleurs morceaux de l’économie française. Là, en tant qu’ancien associé-gérant de Rothschild & Cie, il excelle.

Après Manu Rothschild, restons dans le pognon et l’oignon : on a une pensée pour tous les Parisiens mal-friqués qui voulaient louer leurs 2 pièces pourri 1 000 euros la night à des touristes friqués, et qui voient leurs espoirs de médaille d’argent s’envoler.

Une société, c’est comme un match de foot : les deux équipes ne peuvent pas gagner en même temps, faut nécessairement un perdant, un loser, un mort. Et dans le match perpétuel du haut contre le bas, avec en plus l’arbitre dans la poche et les règles établies par lui, c’est toujours le haut qui gagne. Donc c’est le meilleur, dirait Manu.
L’équipe israélienne, si elle n’est pas exclue des Jeux, devrait donc rafler toutes les médailles d’or, et pas qu’en natation synchronisée.