Le remplaçant de Matteo Renzi comme Premier ministre de l’Italie, Paolo Gentiloni (centre-gauche) a nommé à la tête du ministère de l’Éducation Valeria Fedeli, syndicaliste et sénatrice de gauche. De nombreux hommes politiques et responsables familiaux italiens ont mis en garde contre le danger grave que cela représente pour la jeunesse italienne : Valeria Fedeli est une féministe patentée, figure de proue du lobby gay et partisane affirmée de l’idéologie du genre.
Mme Fedeli n’a guère de compétences propres à la direction du ministère de l’Éducation. Longtemps responsable d’une association de consommateurs, elle est actuellement sous le feu d’une polémique nationale à propos de son titre universitaire de diplômée en action sociale dont s’enorgueillit son CV : un diplôme qu’elle ne possède pas.
Valeria Fedeli au ministère de l’Éducation en Italie
C’est idéologiquement qu’elle est taillée pour le poste – du point de vue de la gauche en tout cas. À la tête de l’association nationale des consommateurs elle luttait pour, disait-elle, « dépasser les inégalités de genre ». En 2014 au Sénat, c’est elle qui avait présenté un projet de loi intitulée : « Introduction de l’éducation de genre et de la perspective de genre dans les activités et dans le matériel pédagogique destiné aux écoles du système national d’éducation et à l’université ».
À propos de l’idéologie du genre, dont on continue d’affirmer en France qu’elle « n’existe pas », le texte présenté par Valeria Fedeli affirmait défendre « la déconstruction critique des formes rigides et stéréotypées à travers desquels les identités de genre sont conformées sur le plan culturel et social ».