L’universalisme républicain élaboré dans les loges maçonniques au 18ème siècle, entant qu’ égalitarisme idéologique, avait pour prétention de faire mentir l’histoire : l’ennemi d’hier devenant le concitoyen, voir l’allié de demain. Comme toute utopie, cet idéalisme béat s’est transformé en dystopie invivable. L’ homo-novus libéré des pesanteurs de sa patrie, de la hiérarchie, de la morale, et de l’autorité, n’a laissé place qu’à l’homo-consumericus : un être égoïste, transgresseur et avide. La politique migratoire post-coloniales qui sous un vocable trompeur de fraternité : le "regroupement familiale", en est l’illustration. Chaque ville française est aujourd’hui cernée par des bastions rebelles prêt à fondre sûr elle comme les Huns sûr Rome.
Nous assistons, à travers toute ces tergiversations parlementaires et journalistiques à la manifestation du péché d’orgueil, qui consiste à occulter la réalité, la noyer sous un flux ininterrompu de paroles vaines, ce afin de ne jamais avoir à reconnaître ses torts, même devant l’apocalypse. Cette extrait du poème d’Emma Lazarus inscrit sur le frontispice de la statut de la liberté est le témoin muet et à la fois criant de l’esprit des temps.
"Donne-moi tes pauvres, tes exténués,
Tes masses innombrables aspirant à vivre libres,
Le rebus de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte
Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’o
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