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Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

Il faut se méfier de la futilité. On se gaussait de Fleur Pellerin. Même Canal + moquait son inculture revendiquée devant les caméras. Un ministre de la Culture qui ne lit pas. Et qui en pouffe de rire. Insignifiance inoffensive, pensait-on. A tort. La frivolité ne fait pas que des bulles. Elle peut détruire. Sans aucune mauvaise conscience. C’est en bonne voie avec le projet de loi Liberté de création, architecture et patrimoine voté en première lecture à l’Assemblée.

Seul son bref article 1er – « La création artistique est libre » – a fait l’objet de commentaires. Pour s’en amuser encore. Mais la sociologue de la culture Nathalie Heinich y a vu plus que de la démagogie : « Cette loi créerait une catégorie de citoyens à part, les artistes ayant un privilège, une impunité juridique, ce qui poserait un problème constitutionnel. » A l’appui de cet article 1er, Fleur Pellerin a invoqué la polémique du Vagin de la reine d’Anish Kapoor, cette installation qui a légalement vandalisé une partie du parc de Versailles. Un indice. Ou un lapsus. Car le reste de sa loi promeut une autre liberté. Celle de détruire. Les vieilles pierres. Les vieux jardins. Les vieux quartiers. La mobilisation des professionnels du patrimoine contre ce projet de loi désormais devant le Sénat a eu peu d’écho. C’est pourtant un siècle et demi d’une législation protectrice, lentement tissée de Prosper Mérimée à André Malraux et Jack Lang, que Fleur Pellerin saccage.

Une législation contraignante qui explique que les centres historiques soient préservés quand tant de maires ont défiguré les entrées de ville. Un modèle copié par de nombreux pays. La loi de 1913 sur les « Monuments historiques ». Les « Secteurs sauvegardés » créés par Malraux en 1962. Les « Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager » mises en place par Lang en 1983. Ce maillage subtil mais efficace d’outils juridiques pilotés par l’Etat est ratatiné dans l’appellation unique de « Cité historique ». Laquelle est intégrée au plan local d’urbanisme modifiable par les maires ! Les collectivités locales deviennent maîtres d’ouvrage à la place de l’Etat. [...]

Il y a des maires conscients de l’intérêt de cette protection nationale. Eux savent ce qu’investissait l’Etat en interventions de professionnels enviés dans le monde entier pour identifier et délimiter les protections, opérer les restaurations. Ils sont affolés par cette liquidation. [...]

Tout se combine dans ce moment Pellerin. La crise des finances publiques. La haine de l’Etat national. La haine du passé.

Lire l’intégralité de l’article sur marianne.net

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32 Commentaires

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  • #1303670
    Le 28 octobre 2015 à 19:43 par Themistocles
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    Lang a surtout détruit l’art figuratif, l’art français.
    Cf extraits de "1983-2013 - Années noires de la peinture" - Ed. Pierre Guillaume de Roux

    Lang détruit la peinture et l’art français
    1982 – Lang crée ex nihilo des organismes pour "diriger la création"
    • CNAC Centre National d’art contemporain
    • DRAC Direction Régionale des affaires culturelles
    • FRAC Fonds régional d’art contemporain
    • FNAC Fonds national d’art contemporain
    Lang nomme des experts autodidactes pour définir et diriger l’art
    Jacques Lang dote ces nouvelles administrations de vacataires surnommés "experts" (conseillers et inspecteurs aux arts plastiques), dont la mission est de diriger l’art. Ils sont recrutés dans l’urgence et sont autodidactes pour la plupart.
    (89)

    Leur statut est une exception administrative. Leur mission est hors-normes.
    Chargés de dire ce qui est Art ou non, de décréter ce qui est mauvais ou bon, ils n’ont pas à justifier leurs choix ni à indiquer leurs critères de sélection.
    Chargés des achats et des commandes publiques, ils sont au dessus des lois qui régissent la fonction publique.
    Pendant 3 décennies, ils échapperont aux organismes de contrôle propres à l’administration tels que la Cour des comptes, le Conseil d’état, l’Inspection des Finances.
    (98)

    Désormais, les artistes, pour conquérir le label d "artistes contemporains" camperont autour du ministère de la Culture dans l’espoir d’être cooptés. Plusieurs associations, véritables syndicats d’assistés se regroupent sous le nom de CIPAC, formant ainsi une clientèle fonctionnant en réseau fermé, docile aux oukases artistiques de l’Administration.
    Les peintres deviennent peu à peu :
    1. illégitimes
    2. puis invisibles,
    3. puis inexistants en tant qu’artistes.

    Le CIPAC Fédération des professionnels de l’art contemporain, rassemble environ 1600 professionnels de l’art contemporain qui travaillent dans plusieurs centaines de structures culturelles :
    1. musées
    2. galeries
    3. écoles d’art
    4. centres d’art
    5. FRAC
    6. artothèques
    7. bibliothèques.
    (90)

    Les 23 FRAC

    Les 23 directeurs des FRAC, forts jeunes, n’ont pour la plupart que leur enthousiasme car le bac n’est pas même exigé. (132)

    Les inspecteurs de la création pratiquent un double langage. Ils défendent un art contemporain transgressif, proclamé révolutionnaire, et au services d’idéaux de gauche, tout en s’affiliant secrètement aux réseaux de l’art référencé à New-York, et à son marché régi par la finance. (107)

    (à suivre)

     

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  • #1303672
    Le 28 octobre 2015 à 19:44 par Themistocles
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    (suite)

    L’avant-garde crée du vandalisme chic, de la barbarie vintage … illustrés par des slogans publicitaires du type "L’art n’est pas savoir-faire mais faire-savoir."
    (126-127)
    Yves Michaud directeur des Beaux-arts (1989,1997) écrit et revendique que :
    L’art n’est plus fait par ceux qui avaient l’habitude de le faire, mais par ceux qui le montrent : gens de musées, fonctionnaires de l’art, collectionneurs, communicateurs et mécènes.
    C’est donc au public et à l’artiste de s’adapter et de modifier leur représentation de l’art.
    Ceux qui ne se soumettent pas à cette réalité sont rétrogrades. (172)

    Les artistes officiels bénéficient des très chers catalogues muséaux consacrés à leur œuvre.
    Boltanski est choyé par l’institution. (131)

    L’état n’achète plus comme autrefois, de rares œuvres majeures d’artistes couronnés, mais il se livre à des achats pléthoriques d’AC.

    En mai 93, la liste des achats les FRAC est publiée dans Le Monde.
    Les 26 artistes sont nommés ainsi que le nombre de leurs œuvres acquises par les FRAC et le montant total. Les montants vont de 1.832.696 Francs à 879.356 Francs soit de 279.417 € à 134.000 €. Le nombre d’œuvres achetées allant de 5 à 28.
    Ce fut la dernière publication de ce type, et les demandes d’informations à la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) ont toutes été rejetées au prétexte de préserver le secret industriel et commercial. Cet argument a d’ailleurs fait jurisprudence dans plusieurs procès.

    Les 26 privilégiés s’analysent comme suit :
    • 10 étrangers ne vivant ni ne travaillant en France
    • 3 peintres français célèbres mais décédés (Dubuffet …)
    • 4 français peintres abstraits mais déjà internationalement reconnus (Soulages, Simon Hantaï, Alechinsky, Olivier Debré)
    • 8 français Artistes Conceptuels (Labier, Buren, Boltanski …)
    • Gérard Garouste, seul peintre français appartenant à la nouvelle génération.
    (133-135)

    Accompagnant une politique mercantile, l’état promotionne les réputations en associant les artistes contemporains à des lieux historiques à haute signification symbolique jouissant d’un prestige mondial (Le Louvre, Versailles, le Grand Palais …)
    Ces lieux, instrumentalisés à des fins marchandes, servent à fabriquer des cotes.
    Les artistes contemporains français sont généralement exclus de ces grandes messes au bénéfice d’artistes vivant et travaillant à l’étranger. (127-128)

    (à suivre)

     

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  • #1303675
    Le 28 octobre 2015 à 19:45 par Themistocles
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    (suite et fin)

    Bilan trentenaire

    Pendant 30 ans, ces conseillers et inspecteurs légitiment la place de New-York et détruisent la place de Paris.
    Leur budget d’achats d’œuvres d’artistes vivants est consacré à 60% pour des achats :
    • dans des galeries new-yorkaises
    • d’œuvres d’artistes vivant et travaillant à New-York.
    (98)
    Trente ans durant, ces inspecteurs de la création ont eu droit :
    • à d’importants budgets
    • aux accès privilégiés aux lieux de pouvoir
    • aux honneurs de la république
    • aux médias et à la fréquentation des mécènes.

    Ils ont mis la peinture hors la loi, concurrencé déloyalement le marché de l’art privé fondé sur l’adhésion d’un public amateur qu’ils ont détruit à force de marginalisation.

    Pour légitimer rétroactivement leurs choix sur le long terme, ils ont :
    1. -avec le soutien de l’Éducation Nationale- préférer initier les enfants à l’AC plutôt que de les former au dessin et à l’histoire de l’art.
    2. -dans les écoles d’art prestigieuses- stoppé la transmission des savoirs en supprimant dessin et peinture de l’enseignement artistique supérieur.
    (99)
    Au fil des années, les collections montées par les FRAC sont devenues pléthoriques entrainant des problèmes de conservation dans les réserves ainsi que des charges de fonctionnement écrasantes.

    Les FRAC ne sont pas des musées mais ils doivent acquérir des œuvres pour les exposer au public de façon itinérante (via musées, églises, monuments …) pour déstabiliser le public avant de renvoyer les œuvres à la réserve.

    Les inspecteurs de la création des FRAC forts de leur seule "expertise scientifique" achètent des œuvres sans rien consigner par écrit :
    1 ni les prix
    2 ni l’identité des vendeurs
    3 ni le lieu d’achat
    4 ni les critères de choix .
    (101)

     

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  • #1303677
    Le 28 octobre 2015 à 19:48 par Andrée
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    « Le regard lointain – l’État jacobin – a souvent mieux perçu la qualité des joyaux historiques ou naturels que leurs voisins proches. »

    Que dalle ! C’est ce qu’il veut faire croire. A l’époque pas si lointaine de la tutelle administrative des communes par les préfets, il était très difficile pour celles-ci d’entreprendre de coûteux travaux d’entretiens. Celles qui avaient les moyens de préserver leur patrimoine le faisaient, tandis que les autres le voyaient dépérir tristement, à moins d’être en mesure de recourir à des souscriptions privées... ou d’être dans les bonnes grâces de l’État jacobin. On se comprend.

    Franchement, il y a bien une raison si le château de Versailles a été pendant si longtemps dans un état de décrépitude absolue, avant que le conservateur Gérald van der Kemp, un esthète, ne travaillât à lui redonner une partie de son éclat. Il l’a dû bien davantage à ses réseaux privés (Rothschild et franc-maçonnerie) qu’à Malraux. Comme pour tout, quand on y regarde de plus près, la République est une bonne fille qui sait se vendre au plus offrant, surtout si elle arrive à en tirer une petite gloire au passage. Mais tout cela n’eût été possible sans le travail de restauration par l’esprit du grand Pierre de Nolhac.

    En réalité la République a toujours été bien plus experte en dispersion qu’en sauvegarde du patrimoine. Ça rapporte bien plus dans l’immédiat, quand on est mauvais gestionnaire - ce qu’elle a toujours été. Les joyaux de la Couronne en savent quelque chose !

    Je conseille la lecture de l’Histoire du vandalisme de Louis Réau pour se faire une idée de tous les joyaux de pierre que la République a liquidés, vendus à la découpe à ses copains affairistes - de ceux qui ont récupéré les pierres du château de Richelieu, entièrement démoli, et du château d’Amboise, dont il ne reste plus que le cinquième, jusqu’aux promoteurs immobiliers francs-macs de l’époque pompidolienne qui ont saccagé la France. Sinon, il suffit de lire La Rabouilleuse de Balzac qui raconte les fortunes qui se sont ainsi construites très tôt grâce à la Ripoublique.
    Sans parler de la dispersion du grand mobilier français dont une bonne partie se trouve encore à Windsor ou dans quelque propriété des susnommés Rothschild... Dans ces proportions, il est sûr que ça ne coûte pas grand-chose à ces derniers d’offrir gracieusement, tous les 20 ans, une commode Riesener au château de Versailles !

    Il n’en demeure pas moins que le peuple français aura été volé de son travail.

     

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    • #1303855

      Dans ces proportions, il est sûr que ça ne coûte pas grand-chose à ces derniers d’offrir gracieusement, tous les 20 ans, une commode Riesener au château de Versailles !

      Plus précisément et le plus souvent, sous forme de dations, pour faciliter leurs successions et ne pas payer de droits. Rien n’est gracieux chez ces gens-là. Suis-je bête...ils nous font toujours payer deux fois. Et le font graver sur des petites plaques de bronze, histoire que le visiteur reconnaissant n’oublie pas qui sont ses maîtres.

      Si on ajoute à cela depuis quelque temps ces gens affreux du Golfe qui pillent tout, c’est le pompon. Regardez comment ils ont réduit l’hôtel Lambert (naguère propriété des Rothschild, encore). Parties en fumée les fresques de Lebrun. Maintenant, ils vont pouvoir la construire leur salle de bain - hammam en or. Les architectes des Bâtiments de France auront hurlé dans le désert.

      En fin de compte, cette Fleur du mal n’est que le sinistre aboutissement d’une République affairiste qui n’aura sauvegardé assez de patrimoine national que pour le profit qu’elle pouvait en tirer, pour son image. Tout cela n’aura été concrètement la plupart du temps que l’occasion de valoriser indirectement des patrimoines privés constitués au préalable sur le nôtre, ou d’opérations juteuses dans la pierre. Si la mafia du bâtiment et de la truelle est toute-puissante en France, il y a bien une raison.

      Quand est-ce que les Français ouvriront les yeux...

       
    • #1304037
      Le Octobre 2015 à 12:04 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

      @ Andrée

      Encore une fois, vous êtes à l’avant-garde lorsqu’il s’agit de dépeindre la "république" comme elle est : un repaire de mafieux en proie à toutes les turpitudes que des esprits égarés peuvent produire !
      J’ajouterai, pour insister sur l’aspect vengeur et revanchard de ses médiocres agents destructeurs, que "la gueuse" a toujours su se montrer sélective dans son acharnement à détruire ce qui est noble et beau, ce qui n’est pas elle donc.
      Il faut dire que cette ordure de Talleyrand aura fait des émules parmi la communauté de lumière en charge aujourd’hui d’un patrimoine national qui pourtant ne lui appartient pas ni ne possède rien de commun avec elle puisqu’elle est l’antithèse parfaite de la Nation France !
      En effet, pourquoi Cluny était-il une priorité absolue dans l’œuvre de destruction massive des physiocrates ? Pourquoi, tel le chien qui pisse sur le réverbère, la république maçonnique a-t-elle choisi de n’en conserver que le cloître pour y installer son école des "arts et métiers" ?
      Pourquoi la Sainte-Chapelle est-elle aujourd’hui emmurée dans le Temple ?
      C’est évidemment par laïcisme républicain que les crucifix furent retirés des prétoires pour mieux placer le justiciable sous "l’œil empyramidé bienveillant" ou que l’on nous a érigé des obélisques partout !...

      Jamais les temps ne furent aussi religieux que maintenant mais le nombre parmi les gens "modernes" se déclare non-croyant ! Le culte de l’avoir à défaut d’une spiritualité pour (enfin) être, quel progrès en effet !

       
    • #1304179

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      J’ai posté hier un "complément d’information". J’y précisais qu’en fait de "dons gracieux" de mobilier par les Rothschild, il s’agit la plupart du temps de dations pour ne pas régler de droits de succession... J’y parlais aussi de ce pauvre hôtel Lambert (naguère propriété des mêmes, encore) saccagé par ces abominables gens du Golfe qui préfèrent une salle de bain en or à des fresques de Le Brun parties en fumée (j’avais pleuré à la vue des flammes ravager l’édifice puis de rage en apprenant que l’incendie avait été provoqué). Peu importe le sort du commentaire. Seulement, lorsque je constate que l’attention du public se porte massivement sur les propos d’une pétasse du Koweit de l’ambassade de France (! ??), je vous avoue que l’envie me revient de me retirer sur l’Aventin. Alors merci pour votre message.

      Nous avions parlé de Talleyrand, un certain 21 janvier. Vous aviez entièrement raison. Cluny est sans doute le plus grand crime contre l’âme de la France (je dirais même de l’Europe, tant cette abbatiale en était devenue le symbole). Je n’ai pas encore, comme vous, poussé aussi loin l’analyse sur le détournement religieux qui accompagne la destruction spirituelle et matérielle. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux... La dernière fois que je me suis rendue à Fontevraud, j’ai ressenti un puissant dégoût physique tant le détournement maçonnique était abject. Sans parler du fait qu’ils en ont transformé une partie en mémorial en l’honneur de cet immonde Jean Genet. Quand on avait enfermé l’affreux Blanqui au Mont-Saint-Michel, Victor Hugo avait dit que celui-ci était devenu "un reliquaire pour crapauds".

      Au fond, tout notre patrimoine est un écrin de crapauds et de crapulerie. Car si la mafia du bâtiment et de la truelle est si puissante en France, elle le doit bien fondamentalement à ce patrimoine sacré que la République lui a permis dès l’origine de piller, souiller, profaner. Que l’on vienne encore prétendre que l’État jacobin aurait été conscient de sa valeur est une imposture, si l’on ne précise pas en quel sens il le fut. La loi de "séparation" de 1905 a été la couverture légale du plus grand vol sacré, celui des églises de France qui ont été dépouillées. C’est ainsi que l’on retrouve les madones romanes et les retables gothiques dans certains appartements parisiens...

      Alors je préfère qu’ils ne "restaurent" pas Vézelay. Je continuerai à y contempler les étoiles en compagnie des esprits gaulois qui peuplent le Morvan.

       
    • #1304694
      Le Octobre 2015 à 10:17 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

      @ Andrée

      En parlant de restauration de Vézelay, voyez les structures en acier qui encadrent aujourd’hui le trumeau du portail de la basilique, son linteau étant sur le point de tomber.

      http://2.bp.blogspot.com/-h82B4W5BH...).JPG

      Espérons que des maçons pas très francs du collier n’auront pas l’idée de le restaurer en effet, ils pourraient être tentés de faire disparaître ce zodiaque si particulier... vous savez, là où se situe la cigogne, une erreur de ces esclaves bâtisseurs du "Moyen-âge", très certainement !

       
    • #1305107

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      En effet, je l’avais constaté la dernière fois. Merci tout de même pour cette belle photo du tympan du narthex, où la lumière s’ordonne autour de la pierre christique...

      Vous êtes extraordinaire car vous avez, par ce "détail" et ce "vous savez", réveillé en moi le souvenir d’anciennes lectures... des articles de la Revue Atlantis, sous la direction de Jacques d’Arès. J’ai donc pu, par une merveilleuse coïncidence spatio-temporelle qui tient à vous et au lieu où je me trouve, m’y replonger aujourd’hui et retrouver ainsi le sens symbolique de cette mystérieuse grue dont le cri annonciateur de la colère de Dieu met fin au cycle du temps de l’humanité. Celui de Saturne, de l’or qui transforme l’homme en plomb. Oui, 29 médaillons et demi... et ce détail est capital ! C’est là que la conscience de l’homme se réveille, au seuil de la porte de la Vérité et de la Lumière dont la Pierre angulaire (sagittaire !) marque l’accès... en diffusant de son chef ses rayons au monde sous ses pieds.

      J’espère de tout cœur que ces monstres ne toucheront pas de leurs mains de plomb cet or sacré. Mais, quand on y songe, il faut garder espoir, tant cette colline sacrée en a vu d’autres... avant que le jeune Viollet-le-Duc ne vînt sauver ce patrimoine de la destruction à laquelle les francs-maçons l’avaient déjà voué à l’époque. Je crois vraiment que malgré un esprit mauvais qui rôde autour pour s’en emparer (celui du Scorpion ?), la force spirituelle immémoriale qui habite ce lieu triomphera. "Colline inspirée", disait Barrès... colline celtique de roche et de source salée. La pierre rejetée devenue tête d’angle et le sel de l’eau du baptême et de la connaissance, celui de l’Esprit de Dieu.

      Merci, Heureux qui, comme Ulysse..., j’espère avoir bientôt l’occasion de vous rencontrer.

      Bonne soirée, cher ami.

      Andrée

      ps : j’en profite pour vous poser cette petite question : selon vous, dans le couple de personnages aux pieds du Christ et surplombant le linteau, on trouve à côté de Pierre (reconnaissable à ses clés), Paul enseignant aux nations, Jean le maître de la connaissance ("l’aigle qui contemple d’un œil intrépide la lumière immuable de la vérité" selon st Augustin !), ou Madeleine représentant l’Église, selon la tradition ? Merci d’avance pour votre réponse et pour l’initiation que vous m’offrez depuis un certain temps déjà (vous comprendrez mieux ce que j’entends maintenant si je vous dis que je suis née sous le signe des Poissons...).

       
    • #1305450
      Le Octobre 2015 à 08:54 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

      @ Andrée

      En fait, c’est plutôt moi qui suis ordinaire, mais la société de l’inversion a conduit la meute hurlante à ne jamais appréhender que ce qui la renforce dans ses certitudes (fabriquées bien évidemment par d’autres...) alors que les évidences sont partout autour de nous pour celui qui les regarde encore par le prisme des grandeurs physiques.

      Les "prophètes" ne sont que les évocateurs du réel quand la plupart se complait dans une idiosyncrasie ne reposant désormais sur plus sur grand chose puisque chacun a presque renoncé à ses capacités sensorielles pour mieux se tourner vers un sentimentalisme qui flatte l’ego sans même le soigner.
      Alors oui, Vézelay, comme d’autres sites d’ailleurs, nous renvoie à cette réalité avec force, mais il convient d’oublier pour un temps toute la symbolique qui s’y rattache au risque sinon de subir un exode la pensée vers des contrées inhospitalières.

      Quelques-uns accepteront cependant de faire le voyage de retour (Odyssée ?) mais attention, les embâcles ne manquent pas ! Il faut choisir de demeurer dans ces "exactitudes" si chères à Robert pour ne pas risquer ici encore de se perdre en route. Ainsi, ce que vous comptez pour "demi" se révèlera en réalité tiers, instrument métrologique en main... tout comme la base des Pyramides ne sera plus jamais carrée.

      Vous serez alors prête, prête à l’indulgence envers une Eglise qui n’est pas seulement ce qu’elle prétend être. C’est là que vous en appellerez à l’avènement du Christ-Roi (notion éminemment spirituelle et en rien religieuse, et ce n’est pas à vous que s’adresse cette précision) et accepterez l’idée qu’il y a plus de vie chez Pythagore que dans tous les ouvrages dits de "sciences naturelles".

      Dites-moi où et quand, à C.A.M.P.O.N.T. où le Premier tient toujours l’entrée de la première mais sans fers ?

      Amicalement.

       
    • #1305773

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      Vous êtes si ordinaire que vous êtes à ce jour la seule personne que je lis ici et qui me fait sentir un peu sotte. Encore cette inversion, assurément... Quoi qu’il en soit, peu importe l’erreur si elle débouche sur une rectification salutaire. Je le prends ainsi, avec humilité. Bien qu’ayant beaucoup progressé en un an de silence complet, la vue du chemin qui reste à parcourir donne le vertige. C’est le principe de l’Odyssée, vous me direz...

      Effectivement, ce détail que j’ai pris pour un demi est un tiers. Encore une fois, il suffit de bien ouvrir les yeux pour s’en assurer. D’ailleurs, les trois figures giratoires qui le suivent représentent sans doute ces trois personnes ou relations par lesquelles se manifeste la nature unitaire de Dieu. Trois qui forment Un. Enfin... vous avez mille fois raison, et je le sais, laissons la symbolique de côté et attachons-nous à la compréhension réelle des choses. Dans celle-ci, j’ai longtemps considéré la réalité de la transmission, dans ce qu’elle a de vrai. A ce propos, j’ai nourri une longue réflexion pour combattre le "récentisme" par ce biais, ce que j’appelle la raison historique. Mais je vous en parlerai une autre fois. Je vais donc devoir trouver des outils fiables pour observer ce réel que vous voyez avec tant d’acuité et que je ne perçois bien souvent que par intuition, qui est cependant une forme authentique de vision (sans l’interprétation). Alors, je ne peux qu’apprendre de vous, et vous remercie d’avoir considéré à ce jour qu’il ne s’agissait pas d’une perte de temps. Oui, vraiment...

      Venons-en donc au Sens. Ne m’en veuillez pas si je n’ai pas compris la fin de votre phrase - il m’arrive de ne vous comprendre que plusieurs mois après ! Je choisis pourtant le quatrième élément de l’ensemble, dans l’église de l’Auxerrois qui remarqua cette jeune fille choisie pour accomplir une grande mission spirituelle et que la République a remerciée en volant son église pour en faire un temple à sa propre gloire. Pas l’église où la tradition veut qu’ils se soient rencontrés, et près de laquelle repose cet autre et cher Robert. L’autre, l’église des rois. Quant à la date, je vous propose celle du premier apôtre qui porte le nom de l’Homme. Votre heure sera la mienne.

      Dans cette attente, je m’en vais retrouver le silence. Vous pouvez bien sûr me contacter auparavant - si E&R vous donne mon adresse, ou bien par message privé sur le forum des adhérents.

      Bien à vous.

       
    • #1306201
      Le Novembre 2015 à 09:15 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

      @ Andrée

      Je ne puis malheureusement me rendre disponible le jour de l’Homme qui a aussi ses Vergers à C.A.M.P.O.N.T. mais serai présent en ce lieu qui emmure et par nécessité impérieuse le jour de la Dauphine qui, prévoyante à ce qu’on dit, ne peut jamais avoir froid. Plutôt en fin de journée donc, en fonction de l’humeur des "enrobés"...

      Sinon, vous n’êtes pas sotte, bien au contraire, tout sauf une perte de temps donc. Vous acceptez de vous défaire de vos préjugés pour suivre qui veut vous guider dans l’apprentissage du langage d’un ennemi dépourvu d’innocence. La publication de nos échanges, leur syntonisation en fait, les rendant utiles aux autres (une sorte d’impudeur choisie en réalité).
      Je ne crois pas, et ce n’est malheureusement pas un jeu ni une coquetterie intellectuelle, avoir écrit sur les sujets vraiment sérieux sans vouloir attiser la curiosité de chacun. Je ne suis pas responsable des réponses inappropriées obtenues mais suis infiniment redevable à ceux qui font l’effort de briser le mur des apparences. Ils sont d’ailleurs toujours plus nombreux, l’accélération du projet mortifère de nos zélus étant perçue de manière intuitive chez beaucoup.
      Je me dois de stimuler les mécanismes de la raison de chacun mais ne peux les remettre en marche à sa place ; ce n’est pas un constat d’échec mais une constante avérée dans l’Histoire (réelle) de l’humanité.

      Bien à vous.

       
    • #1306425

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      Je ne saurais blâmer votre indisponibilité d’autant que la paroisse des rois sera fermée ce jour-là... En revanche, je ne vous félicite pas d’avoir créé une nouvelle confusion dans mon esprit, entre le jour de la Dauphine et l’évocation des "enrobés" (j’en fréquente aussi, là n’est pas mon propos, mais dites-moi si je me trompe). Si le premier est celui auquel je pense, il était fort bien trouvé. En effet, l’éternelle Dauphine reste à mes yeux cette douce et auguste princesse qui repose au premier siège historique de C.A.M.P.O.N.T.... et je ne peux m’empêcher de songer à ce livre très charmant de Ducaud-Bourget que vous avez certainement lu et qui fait commencer son odyssée onirique dans le temps dans cette église centrale où il est convenu désormais que nous nous rencontrions. Malheureusement, il me sera impossible de m’y rendre en ce jour anniversaire de la Dauphine, et pas même d’ailleurs le surlendemain, pour la célébration des enrobés...

      Sans m’amuser à passer aujourd’hui en revue tous les saints du calendrier, je vous en propose deux. Le jour de l’apôtre des Gaules (vous vous doutez bien que je ne fête pas ce jour-là les exploits funestes de la République, de même que le 25 août, j’aime dire à ceux qui "célèbrent" la "Libération de Paris", que ce jour-là reste celui des deux Louis, le Saint et l’Auguste). Ou bien alors, celui du Grand docteur de l’Église, homme de science complet. J’espère vraiment qu’une de ces deux dates saura vous convenir.

      Vous êtes bien heureux, décidément, de percevoir un réveil des consciences car quant à moi, je constate malheureusement plutôt le contraire, ou du moins une indifférence cruelle aux questions fondamentales. Mais peut-être suis-je trop orgueilleuse, pessimiste, ou tout simplement pas assez avancée dans la sagesse... Enfin, il est sûr que le fait même que je discute ici avec vous prouve que vous avez raison !

      Bien à vous.

       
    • #1306760
      Le Novembre 2015 à 00:25 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

      @ Andrée

      Non, vous ne vous trompez pas, tous les chemins mènent à C.A.M.P.O.N.T. ! D’ailleurs, est-ce un hasard si Brennus a fait le voyage du même Sens, mais vers Rome, lui ? “Vae Victis” qu’il disait...
      Vous participez ainsi à illustrer ce que je tiens à faire comprendre au plus grand nombre : il n’est pas de secret mieux protégé que celui qui s’étale en pleine lumière !
      Voyez comme il est possible de communiquer publiquement dans une langue commune à tous mais dans un langage qui serait uniquement nôtre demain si l’on poursuivait l’expérience.
      Pourtant, pas d’initiation ici, pas d’obscures grigris pour un ésotérisme coupable, non, rien de tout cela, seulement un ajustement de l’émetteur avec le récepteur (la syntonisation dont je parlai hier). Oui, les signaux sont partout, mais avant de vouloir les interpréter, il est plus judicieux de les considérer pour ce qu’ils sont (la fonction technique des choses, celle qui me dit pourquoi un tiers ne saurait être un demi, ou me désigne un semi-conducteur quand la femelle trop vénale y voit une pierre semi-précieuse)... même si ce refus de renoncer à ce que je sais me fera passer pour un prétentieux ou un mystique.
      Je vous ferai signe bientôt pour la date.

      Bien à vous.

       
    • #1307141

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      Effectivement, tout est question d’"accord de fréquence" entre l’émetteur et le récepteur, le principe de tout message... En fait, vous me rassurez un peu, car vous comprenez bien qu’on ne pouvait ici prendre le risque que l’information fût acquise avec "quelques mois" de retard. J’en étais venue à penser qu’assurément je ne suis pas sotte, mais qu’en l’espèce il fallait peut-être faire comme si je l’étais, pour obtenir un certain effet. Une des plus belles inventions du droit des Romains est sans doute ce qu’on désigne sous le nom de fiction juridique. Merveilleux instrument du législateur (et non du juge) s’il est employé à des fins non contraires à la nature...(ce qui devrait être la nature du droit et que les prétendus juristes ne veulent plus entendre, grisés qu’ils sont par leur technique dont ils ont cessé de penser la fonction). Mais vous en avez jugé autrement et je suis bien évidemment heureuse d’avoir pu vous permettre de constater le succès de votre propédeutique !

      Aussi me permets-je de la prolonger une dernière fois en cette instance (et pour ne pas abuser de la bienveillance de la modération). Bien que je n’aie aucun doute sur le fait que vous ayez tous moyens de me joindre, je m’en vais quand même vous livrer un secret à ciel ouvert. Mon premier est connu ici, mon second est cette ville de mer imaginaire où un narrateur inspiré a situé ces jeunes filles en fleurs qui ne sont pas du mal (dont une qui se nomme comme l’Homme). Pour la suite, qui ne dépend pas de ma volonté, elle est ce regard extérieur par lequel un ingénieur a voulu s’ériger en porte d’accès au monde (encore une illusion à effet réel, non une fiction malheureusement...).

      Voilà pour les quelques précisions. Merci pour celle sur Brennus que je ne savais pas. Je vais donc faire le voyage en sens inverse pour retrouver ce centre littéral de C.A.M.P.O.N.T. où je resterai le temps qu’il faudra avant d’avoir votre signe.

      A bientôt, donc.

       
  • #1303680
    Le 28 octobre 2015 à 19:57 par antifeminist
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    Encore un exemple de ce à quoi sert la féminisation

     

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  • #1303753
    Le 28 octobre 2015 à 22:11 par NouvelleFrance
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    Le culte de l’inculte......

     

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  • #1303808
    Le 28 octobre 2015 à 23:38 par Le boeufengelée.
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    Surprenant qu’il y ait encore des personnes surprises. La ministre applique tout simplement les ordres du Nouvel Ordre Mondial, dans le cadre de la destruction des nations, des peuples, de leur culture, et de leur histoire. Disons simplement qu’elle a été mise là pour accélérer le processus. Les ficelles des mondialistes sont de plus en plus grosses, et en outre ils ne se cachent plus.

     

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  • #1303820
    Le 28 octobre 2015 à 23:59 par Ganymède
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    Une gonzesse sans culture à la culture, on croit rêver . On en regretterait presque les pédés genre Aillagon ou Mitterrand qui étaient tout de même cultivés, et pas uniquement du trou de balle .

     

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  • #1303866
    Le 29 octobre 2015 à 02:10 par Francois desvignes
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    Nos ministres n’ont de français que le nom et pas toujours....

     

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  • #1304308
    Le 29 octobre 2015 à 18:10 par anonyme
    Fleur Pellerin, artisan de la destruction du patrimoine français

    Le "peuple" est devenue docile a toutes les manoeuvres anti-"démocratique" de ces "manipulateurs" que sont les politiques ainsi que les donneurs d’ordre. ....

     

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