Egalité et Réconciliation
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Après la République...

Dans un nouvel élan d’agitation épileptique, Sarkozy a demandé à Yazid Sabeg de faire des propositions en tant que « commissaire à la diversité et à l’égalité des chances » (poste obtenu suite au désistement de Malek Boutih…)

Qui est Yazid Sabeg ? Un homme d’affaires, dirigeant la société de services en ingénierie informatique CS (dont la majorité des activités concerne les domaines de la sécurité et de la défense). Soi-disant musulman, en fait franc-maçon, il s’intéresse à la politique via le centriste Eugène Claudius-Petit, le dirigeant, pendant 21 ans, de la SONACOTRA (principal gestionnaire de foyers de travailleurs migrants en France, aujourd’hui ADOMA). Il est membre de clubs de réflexion mondialistes comme l’Institut Montaigne (créé par Claude Bébéar, président du conseil de surveillance du groupe AXA) ou de l’IRIS et proche de diverses organisations ouvertement sionistes. Zélé promoteur de la discrimination positive, il fonde en 2002, son propre club, la Commission Laïque pour l’Égalité (CLÉ), avec l’aide de François-Aïssa Touazi, chargé de mission chez AXA (eh oui encore AXA) et ancien conseiller de Philippe Douste-Blazy (le parrain d’un des enfants de Yazid Sabeg) : on reste en famille… Pas mal pour des partisans de la diversité…

À noter que ce bon Yazid fut mis en examen en mai 2002, pour « exportation sans déclaration de marchandises prohibées » (on se demande lesquelles…) vers l’Angola, avant d’obtenir un non-lieu en 2004.

Ce rapport « sur la promotion de la diversité et de l’égalité dans le pays » compte « plusieurs dizaines de recommandations qui visent les domaines de l’éducation, de l’emploi, de la politique globale de renouvellement urbain, du programme de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité dans l’entreprise, les médias, et la vie publique » précise Yazid Sabeg.

Sur la centaine de pages du rapport, quatre sont consacrées à la « mesure de la diversité ». Pour Yazid Sabeg, mesurer la diversité ne signifie pas classer les personnes interrogées dans des catégories ethno-raciales, comme cela se fait aux États-Unis, mais les questionner sur leur sentiment « d’appartenance à une communauté » : concept aussi dangereux qu’anglo-saxon pour un pays comme la France.

Qu’est-ce-que c’est encore que cette histoire de « communautés » ? Qui va fixer la liste des communautés auxquelles on peut prétendre appartenir ? Y aura-t-il un cahier des charges pour définir son appartenance à l’une d’elles ? Et si je ne suis pas noir et que je veux, à tout prix, faire partie de la communauté « noire », aurais-je droit à une dérogation ?

Prenons l’exemple de Dieudonné : à quelle communauté appartient-il ? Bretonne ? Camerounaise ? Antillaise ? Noire ? Métisse ?

À quelle communauté appartient la majorité des Français qui sont, petit rappel : caucasiens, de confession chrétienne et d’orientation hétérosexuelle ?

Ces manœuvres hasardeuses sont antirépublicaines et constituent une étape supplémentaire dans l’effondrement du sentiment d’appartenance à une nation, censée être une et indivisible ! En jouant ainsi avec des concepts étrangers, l’apprenti sorcier de l’Élysée, fidèle à son obsession mondialiste, poursuit son projet de confettisation de la France !

Le projet de Concorde Nationale proposé par Égalité et Réconciliation se relevant de par sa cohérence, sa fidélité au contrat républicain et à l’esprit français, le seul à pouvoir sauver le pays de la babélisation et de ses conséquences tragiques.

James G - E&R