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À quoi sert Michel Collon...

Ainsi, le "lobby" n’aurait qu’un rôle mineur...

Pourquoi une certaine gauche américaine et européenne consacre-t-elle autant d’énergie à présenter le « lobby israélien » aux États-Unis et en Europe occidentale comme la force dirigeante de l’impérialisme américain faisant plier les présidents américains à leurs desiderata et mettant à leurs bottes les membres du Congrès ?

Dernièrement, je lisais l’entrevue que Kourosh Ziabari a obtenue d’un activiste américain nommé Jeffrey Blankfort. Deux courts extraits suffiront à en résumer les propos : « Jeffrey Blankfort a accepté de m’accorder une interview exclusive sur l’influence du lobby israélien sur les décideurs du gouvernement américain, le programme nucléaire illégal et secret d’Israël, le conflit israélo-palestinien et la menace d’une attaque imminente d’Israël contre les installations nucléaires de l’Iran. (…) Dans votre article : "Le lobby israélien et la gauche : des questions difficiles", vous explorez de manière approfondie la domination du lobby israélien sur l’administration américaine et vous citez des exemples convaincants de l’influence de riches sionistes sur les multinationales (…) » (1).

Pourquoi une certaine gauche américaine et européenne consacre-t-elle autant d’énergie à présenter le « lobby israélien » aux États-Unis et en Europe occidentale comme la force dirigeante de l’impérialisme américain faisant plier les présidents américains à leurs desiderata et mettant à leurs bottes les membres du Congrès ?

Y a-t-il un autre exemple, dans l’histoire de l’humanité, d’une superpuissance de 310 millions d’habitants complètement inféodée à un petit pays insignifiant d’au plus sept millions et demi d’individus se chamaillant pour quelques kilomètres de terres semi-arides ? Est-il concevable qu’un pays pesant à peine 206 milliards de dollars de PIB annuel (2) puisse contrôler et diriger une superpuissance qui aligne 14 510 milliards de PIB annuel ? (3) Comme Uri Avnery l’écrivait : « Faut-il penser que la queue remue le chien ou ne serait-ce pas, plutôt, le chien qui fait battre sa queue ? ».

Je vais tenter de démontrer que c’est le conseil d’administration qui dirige sa filiale étrangère, même quand cette filiale est hystérique et assassine ; que c’est le président de la fédération américaine qui, dans le domaine des affaires étrangères, commande à chacun des États, y compris au quasi cinquante-et-unième État de l’Union (qu’est Israël). Je vais tenter de démontrer que c’est l’État major qui donne des ordres à la base militaire, même si celle-ci est située en zone hostile aux confins de l’empire. Il en fut ainsi sous l’empire Romain, sous l’empire Ottoman, sous l’empire Mongol et sous le III e Reich hitlérien. Et il en va ainsi sous le règne de Barak Obama, 44e Président des États-Unis d’Amérique.

L’économie (les moyens de production et d’échanges) est l’une des trois instances de toute structure sociale, l’instance dominante ; l’idéologie est la seconde instance et le politique est l’instance régulatrice de la gouvernance, tans dans les sociétés anciennes que dans les sociétés modernes. Il n’existe pas d’exemple de société poursuivant délibérément des politiques suicidaires allant à l’encontre de ses intérêts pour satisfaire une tierce-partie. Quand deux universitaires américains, Mearsheimer et Walt, déclarent que le lobby israélien contraint les États-Unis à poursuivre des objectifs politiques et militaires contraires à leurs intérêts nationaux, il faut y regarder d’un peu plus près, si l’on veut comprendre ce paradoxe (4).

Certaines contradictions internes à tout système social ont pu amener une grande puissance à péricliter, non pas pour s’asservir volontairement à un état suzerain moins puissant, bien entendu, mais parce que ces contradictions insolubles entraînaient les protagonistes dudit système économique, politique et idéologique à se quereller jusqu’à paralyser l’État, créant ainsi les conditions favorables à son renversement. Ainsi, ce n’est pas le « lobby » des aristocrates qui entraîna la chute de la monarchie française, c’est le fait que le système social féodal et aristocratique était paralysé. Les révolutionnaires français de la Convention lui donnèrent le coup de grâce. Il en est allé de même pour la Russie tsariste (en 1917) et pour la Chine du Kuomintang (en 1949).

Les lois de l’économie politique auraient-elles changé, depuis l’apparition de l’entité sioniste (Israël), au point que ce serait les manigances du lobby israélien qui orienteraient l’évolution de l’économie, de la politique et de l’idéologie au sein de l’empire ? Selon les tenants de la ‘nouvelle gauche’, une poignée de magouilleurs organisés en « lobby » commanderait aux plus puissants et leur imposerait de défendre des politiques contraires à leurs intérêts, parce que (soi disant) ces politiciens véreux souhaitent tellement être réélus qu’ils minent eux-mêmes les bases de leur pouvoir économique, politique et idéologique, cela pour obtenir quelques votes « juifs » ou pour bénéficier de l’appui des bailleurs de fonds sionistes (5).

Un imbécile peut, à la rigueur, scier la branche sur laquelle il est assis. Que 535 représentants, sénateurs et un président des Etats-Unis, tous imbéciles, scient la branche du Congrès et de la présidence américaine pour s’effondrer dans les miasmes de la petite politique israélienne, cela est plus qu’improbable. Il doit y avoir une autre explication.

Mais comment expliquer que Benjamin Netanyahu s’entête et refuse d’accorder le bantoustan sur plus de 5 % des terres palestiniennes, alors même que Barak Obama semble disposé à rétrocéder jusqu’à 10 ou 12 % de leurs terres aux Palestiniens ? La filiale sioniste tiendrait-elle tête à la maison-mère américaine ?

L’empire américain

Il y a consensus, au sein de la classe capitaliste américaine et parmi les sous-fifres politiques, sur le soutien indéfectible qu’ils accordent à leur base militaire installée au Levant, sur l’appui qu’ils donnent au quasi cinquante-et-unième État de l’Union, à leur colonie de peuplement et d’exploitation parachutée au fond de la Méditerranée, en plein cœur de ce monde arabe inquiétant. Par ailleurs, deux conceptions de la politique américaine au Proche-Orient s’affrontent, au Congrès, en concordance avec les deux sections des impérialistes qui se disputent le pouvoir aux États-Unis.

La section industrialo-financière, majoritaire au parti Démocrate, pense que la meilleure façon de mener la politique de l’empire dans cette région du monde est de lever une fois pour toute l’hypothèque palestinienne. Cette section des riches américains et leurs thuriféraires politiques croient que de rétrocéder un bantoustan d’une superficie « raisonnable » aux autochtones arabes les satisfera et apaisera les critiques des royaumes féodaux environnants, coupera l’herbe sous le pied des États récalcitrants (comme la Syrie et l’Iran), en leur retirant un argument de confrontation et en permettant à l’empire de concentrer ses efforts sur des problèmes beaucoup plus importants, comme le contrôle de l’acheminement du pétrole vers les marchés des puissances émergeantes (Chine, Inde), de même que le problème du choix de la monnaie internationale qui servira de devise forte pour ces échanges entre clients et fournisseurs d’hydrocarbures.

Le règlement de cette « Question palestinienne » devrait être mené rondement et l’accord des parties obtenu rapidement, ce qui permettrait, ensuite, de confier à cette base militaire américaine permanente des missions urgentes, comme celle d’attaquer l’Iran, de soutenir le gouvernement fantoche irakien, d’entraîner les services secrets afghans, d’organiser une insurrection en Syrie, d’agresser le Liban. Idem, pour ce qui est de blanchir l’argent sale d’une partie des banques américaines, de sous-traiter l’équipement militaire de pointe et de le tester sur différents théâtres d’opérations. Bref, qu’on en finisse avec ces quelques kilomètres carrés de terres semi-désertiques et que l’empire et sa colonie puissent passer à autre chose…

L’ex-président Jimmy Carter est le représentant emblématique de cette politique. Il l’a écrit, en 2006, dans son œuvre majeure : « Palestine, la paix, pas l’apartheid » (6). Jimmy Carter a été très franc, dans ce livre, et il a parfaitement expliqué que pour lui, les accords de Genève, qui proposaient l’établissement d’un bantoustan palestinien dans les limites approximatives de la Ligne Verte de 1967, le rejet du droit de retour pour les palestiniens des camps de réfugiés et l’établissement d’un gouvernement palestinien fantoche sous protectorat israélien constituaient un « compromis acceptable pour les deux parties ».

La section pétro-financière des capitalistes américains, majoritaire au parti Républicain, croit quant à elle que leur base militaire au Levant leur rend encore d’éminents services. Elle a servi d’entremetteur pour échanger de l’argent contre des armes avec l’Iran au bénéfice des Contras, elle a entraîné les soldats guatémaltèques, quand la CIA ne pouvait le faire directement, elle a fomenté un coup d’état au Honduras et elle soutient le gouvernement kurde au nord de l’Irak, elle menace l’Iran pour calmer les ambitions de cette puissance régionale, elle espionne tous les gouvernements de la région et elle bombarde, à l’occasion la Libye, la Tunisie, la Syrie ou le Liban, quand ces gouvernements tentent de tenir tête aux grands de ce monde et qu’ils oublient qui sont les maîtres de la planète.

L’entité sioniste équipe et entraîne les armées réactionnaires que le Pentagone ou la CIA ne parviennent pas à soutenir directement, suite aux restrictions votées par le Congrès. L’armée israélienne expérimente les nouvelles armes américaines sur des populations civiles et elle développe de nouvelles stratégies anti-insurrection à Gaza, en Cisjordanie et dans le Sud-Liban. Bref, cette base militaire avancée a, selon cette faction, encore sa raison d’être en l’état, et le fait qu’un petit peuple de gueux quémande sa terre ancestrale avec autant d’acharnement depuis si longtemps n’est pas de nature à l’amener à modifier ses plans.

Cette section de la classe capitaliste américaine croit cependant que viendra le jour où il faudra en finir avec ce problème en accordant un bantoustan à ces quelque 4 millions de va-nu-pieds, qu’on ne saurait transférer vers la Jordanie. Par contre, ces hommes d’affaires et les politiciens Républicains qui sont à leur solde s’en remettent à leurs commandants locaux israéliens pour régler ce genre de question secondaire et pour partager ces quelques kilomètres carrés de sables et de caillasses.

Le temps venu, les officiers locaux de l’armée israélienne bien équipée, bien ravitaillée en munitions sophistiquées, bien entraînée et convenablement financée sauront comment régler ces désagréables questions frontalières. On peut leur faire confiance et s’ils ne règlent pas cette question tout de suite, c’est qu’ils savent, mieux que leurs patrons à Washington, ce que l’ennemi palestinien peut encore céder et concéder.

Le rôle circonscrit du lobby

C’est à exploiter ces disputes entre les deux factions consensuelles de la grande bourgeoisie impérialiste américaine (Démocrates – Républicains) que jouent les dirigeants de la succursale israélienne. L’un des instruments de pression sur les deux partis politiques représentant ces deux factions est le « lobby israélien » à Washington. Tant que les intérêts de ce « lobby israélien » concorderont avec ceux de la puissance mandataire et de ses alliés, il n’y aura aucun problème et la puissance de tutelle pourra même consentir à se laisser chahuter par les portefaix locaux. Ne soyons pas dupes, le Premier ministre israélien, qui se rend à la Maison Blanche jusque dans le bureau Ovale pour quémander ses nouveaux avions F-35, n’est pas le maître de celui qui les lui accorde (ou les lui refuse) et les lui finance, par-dessus le marché. Le Premier ministre israélien, qui doit faire endosser ses émissions de bons du trésor israélien, n’est pas le maître de celui qui les rejette ou les achète.

Ce lobby comprend des magnats de la finance qui font affaire sur les places financières israéliennes et américaines, blanchissent l’argent sale et spéculent sur certains marchés licencieux interdits d’accès en Amérique et en Europe. Ce lobby comprend aussi des magnats de l’industrie de l’armement, dont les entreprises israéliennes sont des sous-traitants, privilégiés comme le sont les sous-traitants canadiens, incidemment. Ce lobby est constitué de magnats des communications, fournisseurs (pour les premiers) et investisseurs (chez les seconds), avides des gros profits qu’offrent l’immobilier et l’armement. Bref, tous ce beau monde est en bonne compagnie et fait bien peu de cas de ce petit peuple de pestiférés, le peuple palestinien. De tels lobbys d’interpénétration des intérêts économiques, financiers, industriels et politiques existent dans plusieurs États américains. La Californie possède, elle aussi, son lobby. Dit-on, pour autant, que le lobby californien dirige la politique américaine et mondiale ? Non ; c’est la classe capitaliste monopoliste américaine qui dirige les destinées de l’impérialisme américain.

Voilà pourquoi je ne crois nullement que le lobby israélien à Washington dirige les destinées des États-Unis d’Amérique. Ces lobbyistes sont des agioteurs qui se meuvent à l’intérieur des balises que leur fournit l’expansionnisme américain et dans les limites que leur impose ce petit peuple valeureux accroché à sa terre d’où il ne veut pas déguerpir, j’ai nommé le peuple palestinien. Personne n’aurait pu choisir peuple plus courageux pour représenter les damnés de la terre capables d’affronter la puissante alliance occidentale empêtrée dans ses contradictions économiques, sociales, idéologiques et politiques.

Les experts qui prétendent que le lobby israélien à Washington dirige le monde, tirant les ficelles électorales des présidents, sénateurs et représentants américains, prennent la proie pour l’ombre, mystifient et brouillent les cartes pour que nous ne puissions voir que c’est bien l’empire américain qui agit, complote, espionne, tue et mène la guerre au Moyen-Orient par Mossad et « Tsahal » (FDI) interposés et que, quand la colonie ne suffit plus à la tâche, alors l’empire se déplace et attaque lui-même l’Irak et l’Afghanistan.

Un lobby de pression n’est qu’une forme d’organisation et d’intervention dont se dote une classe dominante pour défendre ses intérêts économiques ; cherchez l’intérêt économique, et vous trouverez l’explication du comportement politique.

C’est la tête américaine qui dirige la queue israélienne du dragon impérialiste. S’il faut frapper la queue c’est en touchant la tête que l’on viendra à bout du dragon.

 






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  • #20781
    Le 5 juin 2011 à 13:30 par Flow
    À quoi sert Michel Collon...

    Les USA et Israel sont interdépendants, les uns ont besoin des autres dans différents domaines,
    leur politique est convergente vers leur but mondialiste commun.
    "Le sionisme est l’enfant du mondialisme" Pierre Hillard.
    Certains s’occupent du sionisme et donc de tout ce qui concerne Israel et le moyen orient, d’autres aux USA s’occupent de la finance, mais c’est le même projet qu’ils ont tous avec des postes et des pouvoirs répartis. Le sionisme n’est qu’une partie du plan d’ensemble.
    Ne nous divisons pas pour savoir si c’est + les USA ou + Israel pour le glissage de vaseline au peuple, les deux sont dedans jusqu’au cou.
    Collon et Soral ont des divergences d’idées personnelles et tant mieux d’un côté ça progresser le débat, mais sont sur le même combat sur le fond. Diviser pour mieux régner, ne ne laissons pas avoir à l’heure ou les mondialistes se regroupent. A nous de passer au dessus de ces futilités pour mieux se rassembler.

     

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  • #20782
    Le 5 juin 2011 à 13:38 par sandre etmoses
    À quoi sert Michel Collon...

    Mai 2011 - Le président américain demande à Israel de retourner aux frontières de 67, Benjamin Netanyahou, premier ministre israelien, vient sur le sol américain, parle aux représentants du peuple américain et déclare que son pays exclu le retour aux frontières de 1967. Les 3/4 de la salle a applaudi. Il n’y a pas plus bel exemple de kidnapping officiel.
    le discours "en entier"
    http://ambisrael.fr/discours-integr...
    extrait " ..C’est la terre de nos ancêtres, la terre d’Israël, sur laquelle Abraham a amené l’idée d’un Dieu unique, où David a entrepris de faire face à Goliath, et où Esaïe a eu une vision de la paix éternelle. Aucune distorsion de l’histoire ne peut nier un lien vieux de quatre mille ans entre le peuple Juif et la terre juive..."
    .
    Extrait du journal Lacroix
    http://www.la-croix.com/Actualite/S...
    "Le jour de son arrivée dans la capitale américaine, le 20 mai, Benjamin Netanyahou avait sèchement rejeté l’avis du président américain, qui s’était prononcé la veille pour l’établissement d’un Etat palestinien sur la base révisée des frontières de 1967. Dans une mise en scène sans précédent, il n’avait pas hésité à lui faire la leçon devant des journalistes médusés, en plein Bureau ovale."
    la video dans le bureau
    http://www.youtube.com/watch?v=l28x...
    Mr Collon a t’il besoin d’une autre démonstration, quand le président du pays le plus fort se fait remettre à sa place devant la presse, dans son bureau, sur son propre sol, par le "petit" Bibi david ?

     

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  • #20809
    Le 5 juin 2011 à 15:35 par Zcomme
    À quoi sert Michel Collon...

    Je propose à M. Collon de faire un exercice d’Histoire-fiction (qui vaut ce qu’il vaut...) et d’imaginer en lieu et place de l’immigration juive du XIXème et XXè aux USA, une immigration de type arabe ou musulmane de même importance tant numériquement que sociologiquement (pauvre au début, bourgeoise par la suite).
    Plutot qu’Henry Kissinger on aurait eut comme secrétaire d’Etat, Redouane al Farwesti
    Plutot qu’Alan Greenspan, Ali ben Dollari
    plutot que Goldman Sachs, Tarik&Toufik...

    Serait-il concevable dans cette condition d’imaginer une politique US de soutien à Israël à l’identique ainsi qu’une instrumentalisation du développement des pays arabes tel que nous le connaissons ?

     

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  • #20874
    Le 5 juin 2011 à 20:27 par soumick
    À quoi sert Michel Collon...

    Comme Alain SORAL le dit depuis un petit moment, il est indispensable d’intégrer une dimension spirituelle ou ésotérique pour comprendre l’étrange couple usa-israël...

    Michel Collon, sans ce logiciel, en mode matériel uniquement, est comme un aveugle réduit au tâtonnement, il fait ce qu’il peut, ce qu’il croit sentir.

    Il est beaucoup plus à l’aise sur le Venezuela et Hugo CHAVEZ, qu’il défend fort bien en faisant un travail efficace.

    Mais il serait important qu’il y’ait un débat entre Soral et Collon en septembre, Collon a tendu une perche, espérons que Soral saura la saisir...car Collon est tout sauf un ami de l’Empire.

     

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    • #20897
      Le Juin 2011 à 22:09 par al
      À quoi sert Michel Collon...

      Tout à fait exact. Si on a une lecture totalement matérialiste du monde, on en déduit des conclusions erronées. L’hyper classe recherche l’argent et le pouvoir mais cela est en réalité secondaire. Il suffit de voir une soirée du Bohémian Club (avec des incantations à d’anciens dieux summeriens) pour comprendre.

       
  • #20887
    Le 5 juin 2011 à 21:11 par Nabil
    À quoi sert Michel Collon...

    Le lobby a un rôle mineur ? Ben voyons ! Nous comprenons maintenant pourquoi les Collon, les Bricmont ou les Bouteldja n’ont jamais dénoncé cette mafia qui ne dit pas son nom (le CRIF) et qui contrôle tous les leviers essentiels du pouvoirs en France. Cette puissante filiale israélienne implantée au cœur de la République programme et organise le conflit de civilisation afin de diviser pour régner mais les antisionistes professionnels préfèrent concentrer leur énergie à lutter contre ceux qui s’efforcent de réconcilier les français ! La liste antisioniste de Dieudonné a eu le mérite de mettre en évidence le caractère hypocrite des officines pro-palestiniennes comme les "Indigestes de la Républiques" qui tirent à boulets rouges sur les vrais dissidents dont le crime est de s’être soulevé contre le système qu’ils prétendent combattre ! Cette liste chevaleresque était composée de personnalités issues des opinions les plus diverses, de gauche et de droite en passant par l’extrême-centre, autour d’une volonté déterminée de dire NON aux violences et aux guerres de civilisations, en provoquant une rupture dans le petit monde politico-médiatique français dont la valeur principale si ce n’est unique est devenue désormais celle du mensonge. Où était étaient donc les Collon, les Bricmont et les Bouteldja ? Ces collabos, grand par la parole et petit par l’action se sont soulevés juste au moment où il y eu une liste antisioniste ! Cela montre bien où se situe leur véritable combat, au coté des "antiracistes professionnels" du NPA du bobo trotskiste Besancenot !

     

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  • #20891
    Le 5 juin 2011 à 21:42 par leeloo
    À quoi sert Michel Collon...

    Toutefois il existe une donnée que je ne pourrais sans doute pas expliquer car je n’en ai certainement pas les moyens en terme de connaissances ...
    On constate nous ici en Europe le même mécanisme qu’aux états unis, nous savons tous qu’Israël à une place importante au sein de l’Europe que cet état bénéficie d’avantages à la limite des règles qui nous gouvernent et que tout les verrous de nos démocraties sont pris en otages pour nourrir la propagande du lobby dont on parle ici (communication : presse, média, - législatif : les lois protectrices et impunité - politique : accès facilité et difficultés pour les noirs et les arabes et même les français - création d’entreprise : financement bancaire avec facilité) tout cela contribue à faciliter une certaine ascension sociale sans difficulté et permet de façon très anodine de mettre la main sur les mécanismes démocratiques et travailler à l’avancer et le soutien de l’état d’Israël)
    (souvenez vous de DSK, de J.ATTALI qui nous affiche que chaque juif dans le monde doit œuvrer pour la grandeur d’Israël) les deux continents européens et américains n’ont pas finit de financer ce pays avec des prétextes aussi divers que varier, que chaque juif peut prétendre à n’importe qu’elle nationalité -
    Il est crucial de comprendre que l’argent permet une progression à tous les niveau de plus du fait de l’accès aux manettes des différents états la possibilité de détourner des avancés scientifiques, militaires, économiques et autres secrets d’état qui rend vulnérable aujourd’hui nombreux pays car le problème de la double nationalité c’est dans ce cas là qu’il faudra l’approfondir (le service militaire pour quelle armée et quelle nation certain devront choisir)

     

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  • #20895
    Le 5 juin 2011 à 21:57 par lomilomi
    À quoi sert Michel Collon...

    le collonditionnel m’a tuer

    - Et Jesus leur dit
    "vous voyez cette montagne ?
    Oui, répondirent les disciples
    "et bien, allez voir là-haut si j’y suis"
    les inconnus

     

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  • #20933
    Le 6 juin 2011 à 00:48 par Souriyâm
    À quoi sert Michel Collon...

    Et une quenelle bien profond dans le Collon, une !

     

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  • #20958
    Le 6 juin 2011 à 05:17 par 1tel
    À quoi sert Michel Collon...

    Je ne sais pas si vous vous en êtes aperçu mais ce n’est pas Collon qui est l’auteur de cet article. C’est un certain Robert Bibeau. Certes c’est publié sur Investig’action mais bon, ça ne serait pas trés démocratique non plus que de publier uniquement les articles qu’on approuve à 100% (je veux dire : qui sait si Collon est d’accord sur toute la ligne avec ce monsieur ?).

    Il serait peut être plus sage d’attendre une rencontre Soral-Collon avant de tirer des conclusion car ce serait dommage de se diviser pour rien (si tel est le cas).

     

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  • #21037
    Le 6 juin 2011 à 18:56 par lerat
    À quoi sert Michel Collon...

    Un peu con son truc. Beaucoup de mots pour dire pas grand chose. ça manque cruellement d’intuition, de risques, pour faire court. Tout cela est très mièvre. Mes arguments ? Aucun.
    Je dirais juste, sans citation et notes, qu’il y a un rapport de force entre ces deux nations, pas besoin de faire un article pareil, c’est plutôt simple. Seulement Israel a des ambitions (lesquelles ?) et détiens des postes clés (lesquels ?) dans les régions importantes du monde, du pouvoir. C’est un bras de fer, point. On verra lorsque les états unis imposerons quelque chose ce qu’il se passera, les cartes seront sur la table.
    Soral est beaucoup plus pointu, a mon avis, parce qu’il prend des risques, il ose. Il n’entre pas dans les catégories du pour ou du contre ou de l’anti. Voila pourquoi il est intéressante. Il brasse beaucoup de trucs en même temps, il y a une vrai complexité.

     

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