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À la redécouverte des écrits anticolonialistes et protectionnistes d’Adolf Hitler

Adolf Hitler philosophe un peu tard, en 1945. C’est son testament ; il pense avoir retenu quelques leçons. Comme tous les vaincus le dictateur-monstre maudit prédisait bien les conséquences de sa guerre désespérée et perdue.

 

Sur la colonisation qui va se terminer partout :

« Un peuple qui veut prospérer doit rester lié à sa terre. Un homme ne doit jamais perdre contact avec le sol sur lequel il a eu le privilège de naître. Il ne doit s’en éloigner que temporairement et toujours avec l’idée d’y revenir. »

Sur le déclin des nations colonisatrices :

« L’Espagne, la France et l’Angleterre se sont anémiées, dévitalisées, vidées dans ces vaines entreprises coloniales. Les continents auxquels l’Espagne et l’Angleterre ont donné la vie, qu’elles ont créés de toutes pièces, ont acquis aujourd’hui une vie propre et résolument égoïste. Ils ont perdu jusqu’au souvenir de leurs origines, sinon en paroles. Ce sont néanmoins des mondes fabriqués, auxquels il manque une âme, une culture, une civilisation originale. De ce point de vue-là, ils ne sont rien de plus que des excroissances. »

Sur la maigreur du bilan de civilisation (Gustave Le Bon disait, dans sa très belle Civilisation des Arabes, que « les Blancs » sont des colonisateurs, pas des civilisateurs) :

« Dans les continents habités, l’échec fut encore plus marqué. Là, les Blancs ne se sont imposés que par la force, et leur action sur les habitants a été quasiment nulle. Les Hindous sont restés des Hindous, les Chinois des Chinois, les musulmans des musulmans. Pas de transformation profonde, sur le plan religieux moins que sur les autres et en dépit de l’effort gigantesque des missions chrétiennes. »

Nietzsche disait que les peuples colonisés disparaissaient du fait de deux stupéfiants, le christianisme et l’alcoolisme. Hitler :

« Les Blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples, le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes. »

Hitler entrevoit aussi l’effondrement du christianisme !

« Une seule réussite à l’actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser. Il semble même qu’ils ne se soient réveillés que pour cela ! Qu’on me dise si la colonisation a fait augmenter le nombre des chrétiens par le monde ! Où sont les conversions en masse qui font le succès de l’islam ? Je vois, çà et là, des îlots de chrétiens, de nom plus encore que de fait. Voilà tout le succès de cette magnifique religion chrétienne, détentrice de la suprême vérité ! »

Hitler anti-colonisateur propose alors une « Europe aux Européens » :

« Nous devrions imposer à l’Europe une doctrine de Monroe applicable à l’Europe : ‘L’Europe aux Européens !’ Et cela signifierait que les Européens n’interviennent pas dans les affaires des autres continents. »

Il souligne qu’il n’est pas raciste et qu’il respecte certaines races hautement civilisées que les Anglo-Saxons bombardèrent à l’opium et au nucléaire, et durant un siècle encore :

« Je n’ai jamais pensé qu’un Chinois ou un Japonais nous fussent inférieurs. Ils appartiennent à de vieilles civilisations, et j’admets même que leur passé est supérieur au nôtre. Ils ont des raisons d’en être fiers comme nous sommes fiers de la civilisation à laquelle nous appartenons. Je pense même que plus les Chinois et les Japonais demeureront fiers de leur race, plus il me sera facile de m’entendre avec eux. »

Il regrette surtout de n’avoir pas aidé l’Afrique du Nord et les peuples colonisés par la République française à se libérer :

« À aucun prix nous ne devions jouer la carte française contre les peuples qui subissaient le joug de la France. Nous devions au contraire les aider à se libérer de cette tutelle, les y pousser au besoin. Rien ne nous empêchait, en 1940, de faire ce geste dans le Proche-Orient et en Afrique du Nord. Eh bien, notre diplomatie s’est appliquée à consolider le pouvoir des Français aussi bien en Syrie qu’en Tunisie, en Algérie et au Maroc. »

Il souligne (cela fera plaisir aux gros malins qui aiment fasciser les Arabes) que les diplomates allemands se sont trompés et que les Arabes eussent alors été loyaux :

« Nos gentlemen préféraient certainement entretenir des rapports avec des Français distingués plutôt qu’avec des révolutionnaires hirsutes, avec des officiers à badine qui ne songeaient qu’à nous flouer plutôt qu’avec les Arabes – qui eussent été pour nous de loyaux partenaires. »

Il souligne un problème important, qui nuira toujours à la construction européenne comme on dit, la germanophobie française :

« La haine tenace du Français à l’égard de l’Allemand a quelque chose d’autrement profond. Il y a là pour nous une leçon à retenir… Sa déliquescence et ses crises de nerfs ont pu parfois nous porter à minimiser l’importance de ses gestes. »

Hitler rappelle que la colonisation n’était pas populaire en France (y compris et surtout chez les nationalistes) :

« Sous Louis XV aussi bien que sous Jules Ferry le peuple s’est révolté contre l’absurdité des entreprises coloniales. Je ne sache pas que Napoléon ait été impopulaire pour avoir bazardé la Louisiane. C’est inouï, en revanche, la désaffection que s’est valu son incapable neveu en allant guerroyer au Mexique ! »

Il rappelle sa popularité auprès des populations colonisées :

« Tout l’islam vibrait à l’annonce de nos victoires. Les Égyptiens, les Irakiens et le Proche-Orient tout entier étaient prêts à se soulever. Que pouvions-nous faire pour les aider, pour les pousser même, comme c’eût été notre intérêt et notre devoir. »

Mais les Allemands restaient empêtrés par leur alliance italienne et par Mussolini, « cette plus grande fraude de l’histoire du vingtième siècle » (A.J.P. Taylor) :

« La présence à nos côtés des Italiens nous paralysait, et elle créait un malaise chez nos amis de l’islam, car ils voyaient en nous des complices, volontaires ou non, de leurs oppresseurs. Or les Italiens, dans ces régions, sont encore plus haïs que les Français et les Anglais. Le souvenir des barbares représailles exercées contre les Senoussis y est toujours vivant. Et d’autre part la ridicule prétention du Duce d’être considéré comme le Glaive de l’islam entretient encore le long ricanement qu’elle suscita avant la guerre. Ce titre qui convient à Mahomet et à un grand conquérant comme Omar, Mussolini se l’était fait donner par quelques pauvres bougres, qu’il avait payés ou terrorisés. »

Il souligne encore sur l’islam :

« Il y avait une grande politique à faire à l’égard de l’islam. C’est raté ! Cette politique aurait suscité l’enthousiasme dans tout l’islam. C’est en effet une particularité du monde musulman que ce qui touche les uns, en bien ou en mal, y est ressenti par tous les autres, des rives de l’Atlantique à celles du Pacifique. »

Hitler rappelle le racisme anti-jaune des Américains, qui vire aujourd’hui à la rage anti-chinoise :

« Les Américains, après leurs désillusions de 1919, étaient peu désireux d’intervenir à nouveau dans une guerre européenne. En revanche, ils étaient plus que jamais obsédés par l’idée du péril jaune… Je suis convaincu, en l’occurrence, qu’ils ont vu très loin et qu’ils ont envisagé la possibilité de faire abattre par une puissance blanche cet Empire du Soleil-Levant devenu une puissance mondiale, et depuis toujours réfractaire à leur contamination. »

Mais allons plus loin encore. Dans ce testament, Hitler s’en prend aux pays latins (qui auraient pu chiper la Méditerranée à l’Angleterre tout de même !) :

« Les pays latins cumulent la faiblesse matérielle avec la prétention la plus ridicule. Qu’il s’agisse de l’Italie amie ou de la France ennemie, leur faiblesse à toutes deux nous aura donc été également fatale. »

Il rappelle que sa doctrine n’était pas exportable :

« La doctrine nationale-socialiste, je l’ai toujours proclamé, n’est pas une doctrine d’exportation. Elle a été conçue pour le peuple allemand. »

Hitler reconnaît avoir été berné à Munich par les Anglo-Saxons qui gagnaient du temps. J’ai exposé cette thèse plusieurs fois, en utilisant les travaux de Beard, Sanborn et ceux de mon ami Guido Preparata.

« Il fallait faire la guerre en 1938. C’était la dernière occasion pour nous de localiser la guerre. Mais ils ont tout lâché. Ils ont cédé, comme des pleutres, à toutes nos exigences. Dans ces conditions-là, il était vraiment difficile de prendre l’initiative des hostilités. Nous avons manqué à Munich une occasion unique de gagner facilement et rapidement une guerre inévitable. »

Il reconnaît ici après Nietzsche (Jenseits, § 251) le génie métapolitique russe, réveillé avec Vladimir Poutine :

« Pour avoir le don de la patience, il nous faudrait aussi le temps et l’espace, et nous ne disposons ni de l’un ni de l’autre. Les Russes ont la chance d’avoir l’un et l’autre – sans compter la prédisposition à la passivité qui est la marque du tempérament slave. »

Il ajoute même (les néocons vont trépigner…) :

« La patience des Soviets s’explique par la philosophie qu’ils pratiquent, qui leur permet d’éviter les risques et d’attendre le temps qu’il faut pour réaliser leurs desseins – une année, une génération, un siècle au besoin. Le temps ne leur coûte rien. »

Il rappelle comme un fou, comme un cabri même, son besoin ardent de construction européenne :

« L’Europe ne peut être construite que sur des ruines. Non sur des ruines matérielles mais sur la ruine conjuguée des intérêts privés, des coalitions économiques, sur la ruine des idées étroites, des particularismes périmés et du stupide esprit de clocher. Il faut faire l’Europe dans l’intérêt de tous et sans ménager personne. Napoléon l’avait parfaitement compris. »

Mais si Hitler préfère les Asiatiques aux Français, pourquoi faire l’Europe alors ? Il déclare à ce propos :

« Je suis persuadé que les Japonais, les Chinois et les peuples régis par l’islam seront toujours plus proches de nous que la France, par exemple, en dépit de la parenté du sang qui coule dans nos veines. »

Hitler affirme qu’il ne faut pas que l’Allemagne se soumette à l’un des deux grands. Comme on sait, Himmler envoie trois mois plus tard une lettre à de Gaulle, que le général cite au tome III de ses Mémoires.

« Je le proclame avec force : il ne faut à aucun prix que les Allemands acceptent de jouer le rôle d’un pion dans le jeu des Américains ou des Russes. »

Enfin il annonce la chute de la maison Amérique. Comme Lincoln, il entrevoit qu’elle mourra de son suicide, d’autodestruction :

« Si l’Amérique du Nord ne réussit pas à construire une doctrine un peu moins puérile que celle qui lui sert actuellement de morale passe-partout, à base de grands principes creux et de science dite chrétienne, l’on peut se demander si elle demeurera longtemps un continent à prédominance de Blancs. Il serait démontré que ce colosse aux pieds d’argile était tout juste capable, après une montée en flèche, de travailler à son autodestruction. »

Hitler rappelle que les moyens qu’on utilisa contre l’Allemagne, aussi bien pendant la Première que pendant la Seconde Guerre mondiale, furent extrêmement destructeurs :

« Il leur fallait abattre le national-socialisme à n’importe quel prix, la planète dût-elle être détruite. »

Lisez et relisez Ralph Raico ; en fascisant tout ennemi aujourd’hui, on se prépare à des catastrophes similaires ; le vieil Occident hystérique use des mêmes procédés envers tout le monde...

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33 Commentaires

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  • Il avait beaucoup plus de respect pour les peuples colonisés que la France... après on s’étonne du désamour pour la France.

     

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    • Il n avait pas de respect particulier. Il s’en moquait comme de sa première chemise. Pour preuve il a longtemps contemplé de prendre madagascar et d’y mettre les juifs allemands et de l’est . Comme a l’époque madagascar etait dans l’empire francais, c’était une pierre deux coups. Par contre pas tres sympathique pour les malgaches. "Après les français, les sionistes..." c’est pas ce que jappelle du respect pour les colonisés et de l’anticolonialisme personnellement . C’était juste la position la plus antifrancaise qu’il pouvait prendre sur le moment . Ce qui était sa constance...Et on doit probablement à Pétain d’avoir empêché cela.

      Car ce qui ressort de son testament c’est qu’il avait la dent très dure contre les francais, même après 40. Ce qui laisse entendre que la position de pétain l’a pris par surprise et le bras de fer très adroit de vichy lui a fait perdre la guerre.

      Mais sinon ce qui le gênait le plus dans la colonisation, c’est que l’Allemagne n’ait pas eu "sa part".

       
    • Oui tant de désamour me laisse perplexe,surtout de la part d’ex-peuples colonisés dont les dirigeants incapables et corrompus entretiennent avec ferveur une haine irrationnelle et quasi-pathologique envers la France,haine qui leur permet,plus de cinquante-cinq ans plus tard d’excuser leurs trahisons,turpitudes et lâchetés à des peuples sous-éduqués qui n’osent, soixante ans après,toujours pas se regarder en face ni remonter à leurs vraies racines...
      Ce qui n’empêche pas la majorité de ces dits peuples de vouloir ardemment émigrer chez l’ex-colonialiste honni pour y vivre de manière schizophrénique et parasitaire plutôt que de construire leurs propres pays !!!
      Question:quel âge avais-tu en 1962 @Imad ??
      Et tes parents,étaient-ils eux déjà nés ???

       
    • J’ai beaucoup de respect pour ceux qui prennent le temps d’argumenter par de longs pavés qu’on ne lira pas.
      ps : je suis un nomade numérique et Berlin est bien meilleure que Paris.
      C’est mieux de bosser avec des allemands que de gratter des aides en France.
      Et l’Allemagne est la nation la plus avancée du Monde.

       
    • L’idée que " gratter des aides en france" est une option envisageable, et te presenter comme un "nomade du numerique" te révèle en effet...tu as tout dit... mdr...attali n’aurait pas mieux dit...

      Ceci dit tu peux bien aimer l’allemagne sI tu le veux...ici il n’est pas question de cela mais de Hitler. Cette confusion ne plairait pas trop la bas...

      Oses tu dire ton respect pour tonton Adolphe dans ton pays de coeur ?
      Parceque les gentils allemands te mettront au gnouf pour cela...nation très avancée en effet..Mais essaies juste pour voir...je te mets au défi...

       
    • Bordel, mais arrêtez avec Madagascar. Les Allemands n’ont jamais sérieusement envisagé l’envoie des juifs vers Madagascar. Cette idée vient d’une blague que se faisaient ceux qui ont mis en place les déportations. À la question où envoyer les détenus, la réponse étaient pour les plus cyniques "da wo der Pfeffer wächst" (là où pousse le poivre) qui est une expression très courante pour exprimer un endroit où on veut envoyer ceux qui nous dérangent (c’est une expression un peu voisine d’aller se faire cuire un œuf en français). Parler de Madagascar, comme c’est un grand producteur de poivre, permet de faire des allusions sans exprimer explicitement l’intention.

       
  • #1848743

    La plus grosse connerie qu’il a fait c’est de s’être attaqué à la Russie.

     

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    • #1848868

      Non : à la France.

      Il n’a jamais compris que les deux nations franques d’Europe qui n’en forment éthniquement qu’une c’est la Francia occidentalis et la Francia orientalis : la France des Francs saliens et la France des Francs germains.

      Elle formait le Saint Empire carolongien et il n’y a jamais eu d’autre Europe que celle-là si bien qu’en dehors de lui et sans lui toute reconstruction de l’Europe est vouée à l’échec.

      C’est à la division de la Francia que nous devons les guerres nationales fratricides européennes qui ont jalonné notre histoire et construit notre ruine, dont les deux dernières les plus meurtrières et les plus destructrices.

       
    • @ François Desvignes

      jeanjacques voulaient probablement dire d’un point de vue plus terre à terre et stratégique, car sur ce plan là attaquer la Russie a été la plus grosse connerie d’Hitler puisque cela a considérablement accéléré la défaite de l’épopée nazie...mais bon de toute manière l’Allemagne nazie isolée aurait de toute manière finie par être abattue ou considérablement affaiblie dans son élan. L’aventure russe n’aura fait qu’accélérer et considérable aggraver l’issue d’une défaite programmée. Si Hitler n’avait pas attaqué la Russie, l’Allemagne nazie aurait peut être pu se maintenir même après avoir été battue sur d’autres fronts.

      Je pense que globalement la grosse connerie d’Hitler est d’avoir été trop gourmand. Il aurait du se contenter de l’Autriche et des régions polonaises germanophones et ne pas essayer d’étendre son empire à plus loin. Une invasion militaire de pays étrangers hostiles, le maintien et l’entretien de forces armées au sein de ces pays afin de les contrôler est extrêmement coûteux...Autre erreur massive du régime nazi est d’avoir fait rafler les petits juifs du quotidien. Cette traque, ces arrestations en masse et détention de petites gens, femmes, enfants, vieillards inclus, a été du pain béni pour les ennemis de l’Allemagne ! Après ça tout a été moralement justifiable afin d’abattre l’Allemagne...

       
    • #1849136

      @GOY PRIDE

      Hitler a sursis à la guerre avec la France après la défaite polonaise parce que son armée était meilleure par temps sec que par temps de pluie : c’est la cause de la drôle de guerre.

      Quand les beaux jours sont revenus il a écrasé la France en trois semaines : il aurait fallu proposer l’armistice et elle aurait été acceptée sans tirer un coup de feu.

      La campagne de France terminée, lors des accords de Montoire, il fallait proposer la paix sur la base d’un rapprochement des deux pays : pas seulement l’armistice. Cela aurait "fermé" la guerre.

      Quand plus tard Laval a dit "Je souhaite la victoire de l’Allemagne", tout le monde a compris"contre le bolchévisme" ce qui n’était en fait qu’une moitié de la politique extérieure de la France et de l’Allemagne : l’autre moitié c’était de réunifier les deux pays pour empêcher le renouvellement de la guerre.

      Cette idée sera reprise dans le traite de la CECA et plus tard le traité de Rome mais sans jamais réaliser sa condition sine qua non : la réunification politique des deux nations laquelle s’est avérée impossible jusqu’à la chute du mur et depuis, du fait de l’opposition de l’US.

      La restauration du St Empire est pourtant la question centrale des destinées européennes depuis l’an 847 où par le Traité de Verdun, les enfants de Charlemagne se sont partagés l’Empire.

      Cause première que n’a pas comprise Hitler.

       
    • @jeanjacques

      Sa plus grosse bêtise a été d’attaquer l’URSS alors que le Royaume Uni n’était pas encore vaincu, si Hitler avait patienté quelques années il aurait pu facilement faire tomber les démocraties occidentales avant de s’atteler à la lutte contre le communisme international.

      La deuxième erreur de Tonton Dolfi a été de mépriser les peuples slaves et d’avoir tenté de les coloniser, car non seulement ils étaient aussi aryens que les germains mais en plus ils auraient pu constituer des alliés de poids lors de l’invasion de l’URSS.

      En procédant de cette manière il s’est crée beaucoup trop d’ennemis pour pouvoir espérer compter sur l’aide de qui que ce soit, au lieu d’essayer de s’approprier les territoires de ses voisins il aurait mieux fait d’unir les nations européennes dans le but de faire tomber le communisme et le libéralisme.

      @Francois Desvignes

      Vous entièrement raison, toute l’histoire de l’Europe tourne autour de l’unification de celle-ci dans le but de faire revivre l’héritage de Rome et de protéger l’Occident chrétien de ses ennemis, le problème est que nombreux sont ceux qui ne l’ont toujours pas compris...

      Mais je pense que vous vous trompez sur Hitler, personnellement je pense qu’il avait compris lui aussi la nécessite de cette réunification, du moins c’est ce qui ressort de ces écrits.

       
    • François Desvignes : "Non, à la France"

      Hitler ne s’est pas attaqué à la France, c’est la France qui a déclaré la guerre à l’Allemagne, très fortement poussée par les Anglais qui se sont ensuite enfuis à Dunkerque quand l’armée allemande est arrivée.

      Déclarartion d’ailleurs complètement inconstitutionnelle puisqu’elle aurait dû procéder d’une loi votée par le Parlement, et comme le Parlement ne l’aurait pas votée, le gouvernement Daladier est sorti de la légalité républicaine.

      Je pense aussi qu’il a fait une erreur fatale en s’attaquant à l’URSS.

       
    • L’attaque de la Russie est logique...sachant que Staline, son complice pour la partition de la Pologne était en train de se faire retourner pas les "alliés", il a tenté une fois de plus le Blitzkrieg, son armée étant faite pour ce type d’attaque, face au rouleau compresseur Russe (en nombre de soldats) le seul moyen pour lui était d’attaquer le premier...

       
  • #1848810

    Pas mal pour un vieux toxico..

     

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  • Si Hitler était anti colonialiste pourquoi, en 1920, dans le programme du NSDAP, réclame-t-il que l’on restitue à l’Allemagne ses colonies prises par les alliés au Traité de Versailles ?

     

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    • Ala fin du XIX ème siècle , début du XXème, l’Allemagne a besoin d’un empire colonial pour rivaliser avec l’Angleterre .Elle a besoin de matières premières, et de marchés pour écouler ses productions . C’est le cas du "chemin de fer de BAGDAD " , cause véritable de la guerre .France et Angleterre étouffent l’Allemagne à l’étranger : cf , le "coup d’AGADIR". Si la France avait perdu à la Marne, en septembre 14, l’Allemagne aurait gagné la guerre, et réclamé l’empire français qu’elle convoitait .Ce qui aurait été une bénédiction , obligeant la France à se concentrer sur l’Europe, lui évitant de se ruiner outre mer, de perdre 1 million d’hommes dans les tranchées, et la destruction du quart NE de la France, Hitler ne fait que reprendre ce qui fut la politique de l’Empire .

       
  • Ce qui est ironique, c’est qu’il s’est cassé les dents sur le même os que Bonaparte. La Russie a été le cimetière de toutes les velléités colonialistes, ottomanes comprises !!!

     

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  • Ah là au moins cela permet de remettre les pendules à l’heure...

     

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  • Une sagesse et lucidité hors norme et à mille lieues de ce qui est officiellement admis sur le personnage.

    L’impossibilité d’une conciliation franco-germanique était inévitable. Les trois grandes nations européennes, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, se sont construites en s’opposant mutuellement. La France a toujours préféré comploté avec son ennemi Anglais contre ses frères de sang allemands parce que le monde germanique partage un frontière terrestre directe avec la France (menace immédiate), alors que nous sommes séparés de l’ennemi anglais par la Manche. L’Allemagne a toujours été perçue par l’oligarchie française comme l’ennemi immédiat duquel la France est artificiellement séparée par une frontière purement arbitraire et précaire.

    Le paradigme d’Hitler était totalement conditionné par la situation de l’Allemagne : nation et peuple prestigieux dont la volonté de puissance était étouffée dans un espace vital trop étroit et pas assez pourvu de matières premières, à l’inverse des nations à échelle continentale comme les USA, la Russie ou même la Chine. A vrai dire cette situation est la même pour les autres peuples d’Europe. Les Anglais par exemple sont eux mêmes enfermés sur leurs îles ridiculement petites par rapport au potentiel de développement du peuple qu’elles portent...

    Le problème avec l’idée d’une Europe unie c’est que cela va radicalement à l’encontre de l’essence même du monde européen, de ce qui a fait notre prestige et puissance, et cela n’arrange en rien le problème initial : étroitesse de l’espace vital et manque de ressources.
    La diversité culturelle de l’Europe, son génie technique, scientifique, artistique...est le fruit de la division et non de l’union. C’est parce que l’Europe s’est divisée en une multitude de petites nations et royaumes jaloux de leur souveraineté qu’est apparu un phénomène d’émulation collective où chacun rivalisait de créativité, d’ardeur au travail...afin de justifier et maintenir sa souveraineté. Si Rome avait réussi ce que la Chine impériale a accompli avec succès, peut être qu’il n’y aurait jamais eu de révolution industrielle et que l’Europe unifiée, à l’image de la Chine, se serait maintenu dans le paradigme traditionnel du temps long duquel sont absents l’idéologie du progrès et le concept révolutionnaire.

     

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  • Je rappelle que dans Mein Kampf, il traite les Noirs de sous-hommes quand même, de demi-singes ! A la seconde guerre, les troupes allemandes ont attaqué la France et l’Angleterre en vue de reprendre le Cameroun, l’ancienne colonie allemande. Si c’est ça être anti colonialiste, je suis un peu perdu !

     

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    • Je ne vois pas en quoi il s’agirait d’une opinion particulièrement étonnante, tout le monde disait exactement la même chose à l’époque qu’il s’agisse des colonialistes ou de leurs opposants.

      Quant au Cameron il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une question de fierté.

       
  • #1849326

    Si l’Amérique du Nord ne réussit pas à construire une doctrine un peu moins puérile que celle qui lui sert actuellement de morale passe-partout, à base de grands principes creux et de science dite chrétienne, l’on peut se demander si elle demeurera longtemps un continent à prédominance de Blancs. Il serait démontré que ce colosse aux pieds d’argile était tout juste capable, après une montée en flèche, de travailler à son autodestruction.




    Le vieux avait vu juste pour le coup comme sur la plupart des sujets, en effet les USA sont toujours régis par une idéologie des plus stupides( encore plus idiote que les précédentes) et sont sur le point de devenir un pays où les blancs seraient une minorité parmi les autres...

    On peut dire qu’il avait aussi raison sur l’Europe mais cela n’est qu’un postulat de base en géopolitique, toute personne ayant un analyse un peu sérieuse des relations internationale sait que l’Eurasie est la seule puissance de nature a " dominer le monde".

    C’est même la raison pour laquelle les USA sur les conseils de Brzezinski tentent de maintenir le contrôle sur l’Europe et sur la majeure partie de l’Asie, maintenant si on souhaite que le monde occidental ne disparaisse pas dans les méandres du mondialisme cosmopolite il va falloir suivre les bons conseils de tonton.

     

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  • Intéressant...Il laisse quand même transparaître une haine particulière pour la France et la chrétienté.
    Bien qu’il ait eu sans doute le soucis de la prospérité de son peuple, difficile pour un Français d’avoir de la sympathie pour ce type.
    Pour ce qui est de notre "germanophobie", il aurait dû énumérer les raisons valables pour un Français d’adorer particulièrement les Allemands...

     

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