Pourquoi n’y aurait-il pas de Journée de la mal-pensance ? On a bien une Journée de la femme, une Journée de la gentillesse, on ne peut pas avoir que des journées positives, il faut injecter un peu de réalisme dans ces injonctions mondialistes. Donc la Journée du rire contre le Système ce sera le 22 mars, 14 jours après la Journée de la femme et un jour après la Journée du printemps.

Au fait, qu’est-ce que la mal-pensance ? C’est quand on pense à contre-courant de la pensée dominante. Mais cette définition ne suffit pas car si 90 % des Français trouvent que Macron est un président médiocre, voire dangereux, cela ne veut pas dire que les 10 % restants sont mal-pensants, bien au contraire. Non, il faut que la mal-pensée choque vraiment, qu’on entende « oh non, ça c’est pas bien », ou « aïe aïe aîe, c’est mal ». Car aujourd’hui, il y a une mal-pensance acceptable par la socioculture, et même encouragée : par exemple se moquer des chrétiens.

Voilà l’exemple typique de mal-pensance bien-pensante. Le socialo-sionisme aux commandes recommande de se moquer des chrétiens, de bien insister sur la pédophilie des prêtres, afin de garder les loges macroniques et la synagogue propres comme un sou neuf. Ce dessin est donc de la bien-pensance déguisée en mal-pensance au moyen d’un filtre pornographique. Derrière, c’est de la christianophobie d’État profond, de la haine quoi. Ces choses étant posées, attaquons de vrais cas de mal-pensance mais attention, avec de l’humour. Car il ne s’agit pas de se moquer d’une femme-insecte qui marche dans le métro à quatre pattes à l’envers. Ne confondons pas moquerie et cruauté. Attaquons-nous aux forts, pas aux faibles.

On vous passe les « Baygon rouge » et « Baygon bleu » qui viennent immédiatement à l’esprit. En vérité, l’humour aide ici à supporter sa souffrance (celle de l’autre on s’en fout un peu). C’est pour ça qu’on a rajouté « contre le Système » à Journée du rire, sinon ça finissait dans le gore.

Avant que la tradition ne périclite, les pauvres, une fois par an, avaient le droit de se déguiser en marquis et en marquises et de jouer aux dominants. On appelait ça le carnaval et c’était une soupape sociale. La démocratie qui fait croire que chaque individu est roi a liquidé ce besoin. Avec la Journée du rire contre le Système on espère remettre au goût du jour ce rituel social qui égalise un peu les chances. On a essayé de mettre de l’humour pour éviter un maximum de procès, car on est surveillés comme le lait sur le feuj. Certes, le rire n’est jamais acquis, mais qui ne tente rien n’a rien, pour paraphraser le rabbin Chourava.

Anne Hidalgo est entrée en campagne pour sa réélection en 2020, ce sera difficile mais l’Anne ne recule devant rien, surtout pas devant la grosse carotte du pouvoir. Avec un tel cliché, elle est sûre de gagner les voix de la puissante Ligue de défense noire africaine, les Noirs non africains n’étant curieusement pas défendus par ce lobby (racisme ?). Certes, la LDNA n’est pas encore au niveau du CRIF, on pense au dîner de la LDNA à base de poulet yassa qui ne va pas rameuter les élus de la crêpublique. On n’attire pas les mouches à merde avec du vin de palme, les gars !

Pendant qu’on parle de mouches et de poulet, disons de dinde yassa, on vous laisse admirer ce portrait de famille. Pour nos élites médiatico-politiques consanguines, c’est tous les jours Noël sur notre dos ! On est fiers d’être la dinde de cet essaim qui nous casse les oreilles et les couilles du matin au soir. C’est vrai qu’ils occupent littéralement le terrain médiatique, ces néo-boches. Pas une journée sans qu’ils nous versent leur fiente sur la gueule. Mais c’est ça le pouvoir ! Si on était à leur place on ferait probablement pareil, voire pire.

On parlait de la Ligue de défense noire. Ce gif non animé montre qu’il y a des moyens plus efficaces de lutter contre le racisme que de faire chier les vendeurs de fringues ou de casser les couilles en or d’un Cyril Hanouna, le porte-parole de Marlène Schiappa, ministre de l’Égalité entre les homos et les femmes. Au lieu d’envoyer un analphabète inquiétant défendre sa cause, la LDNA devrait utiliser cette biatch somptueuse.

Mais attention, toutes les biatch ne se valent pas. Parfois, le mondialisme réserve des surprises aux hommes éduqués à l’ancienne. Et encore, la ville d’Orléans aurait pu nous refourguer une Jeanne transsexuelle, donc on se dit que notre malheur est relatif. L’idéologie mondialiste a toujours pire en magasin. Regardez le personnel politique depuis 50 ans...

Le pire, c’est la mère Loiseau qui va représenter la France macronienne aux élections européennes dans deux mois. Ça sent la machine à perdre, la sacrifiée au front, le gag national. Cependant, il peut y avoir un miracle pour la bande de crapules qui nous vole et nous ment. Les Français sont si versatiles qu’ils sont capables d’applaudir les Gilets jaunes pendant 18 semaines puis de voter contre toutes les haines (le populisme de droite et de gauche) juste parce qu’ils chient dans leur bénouze au moment de changer le monde.

Justement, sur ce cliché, le couple présidentiel repousse avec ses paumes-laser le fascisme mélenchono-lepéniste. « Stop fascisme », « Le fascisme ne passera pas par mon cul », « Touche pas à mon pote qui a violé une Blanche », on connaît ces slogans humanistes par cœur. Quelque part, au fond de notre cœur, on souhaite que Macron réussisse parce que ça nous briserait le cœur de voir ce jeune homme plein de rêves se planter dans le mur de la jalousie des pauvres qui ont tout raté. Cyril Hanouna fustigeait le « racisme contre ceux qui réussissent ». Comme le vendeur de chaussettes trouées de C8 a raison !

Et puis le fascisme est doublement dangereux parce qu’aujourd’hui il fait semblant d’être gentil et que Nathalie Saint-Cricq de France 2 a dit que Marine Le Pen maintenant était gentille. La République n’a plus rien à craindre d’elle. Sur cette photo Marine fait un gros câlin à Lolo, le chef de la résistance lyonnaise, le Jean Moulinsart local. C’est bête parce qu’au moment où elle se recentrait après mille difficultés, Marine voit arriver une nouvelle radicalité sous les traits de Priscilla, Éric et Maxime. Décidément, la politique est impitoyable.

Regardez ce pauvre Laurent Nunez (ça fait trop chier de mettre l’accent et d’ailleurs on sait même pas où) qui considère que tout Français qui descend dans la rue acheter sa baguette est un dangereux tueur de flic en puissance. C’est l’image même qu’il faut pas donner quand on s’occupe de sécurité : le sang chaud qui fait dérailler. Pasqua, lui, avait du sang-froid. Il avait combattu les Boches à 17 ans une Sten à la main, alors trois antifas en goguette qui pètent une vitrine du capitalisme... En face, ce pauvre Nunez, tout droit sorti d’un album de Tintin, fait un peu pitié, comme chantait Johnny (Ceux que l’amour a blessés, 1970).

Que ce soit sur BFM TV ou au gouvernement, on se demande si ceux qui nous bassinent avec le nazisme des Gilets jaunes du matin au soir y croient au fond d’eux-mêmes, ou si c’est juste une invention pour la propagande. À la limite, on comprendrait, même si c’est de la mauvaise propagande. Mais si vraiment ils adhèrent à ce baratin, alors on a hérité de la plus grosse bande de tanches de toute l’histoire de la démocratie, tous pays confondus.

C’est très humiliant de devoir contrer les arguments de cour d’école de ces baltringues. On comprend parfois la colère des Gilets jaunes qui veulent nettoyer les symboles de la Ve au lance-flammes (Élysée, Matignon, loges, lobbies, Banque), même si on est profondément pacifiste (fucking). Oui, malgré tout, on croit au processus électoral, à la conscience politique de la majorité des Français, à l’utilité du Sénat, à la grandeur de la Chambre des députés, à la compétence de nos ministres, à la Justice, à la loi et l’ordre... à la beauté quasi-divine de nos maîtres.