Par Eric Branca, journaliste
Souveraineté nationale contre "rationalité supranationale" ; indépendance des Etats contre force des engrenages ; démocratie contre technocratie ; l’affrontement De Gaulle-Monnet dépasse les hommes pour toucher à l’essentiel.
Dans une note rédigée au lendemain du discours de Londres du général De Gaulle, Jean Monnet n’hésite pas à écrire :
« Il est un ennemi du peuple français et de ses libertés… Il est un ennemi de la reconstruction européenne dans l’ordre et la paix…en conséquence il doit être détruit dans l’intérêt des Français, des Alliés et de la paix. »
Jean Monnet l’homme du banquier Paul Warburg. Il est alors, avec John Pierpont Morgan (fondateur de la banque du même nom) et Jacob Schiff (de la Kuhn Loeb) l’une des figures de proue de la Pilgrim’s Society, matrice idéologique d’où naîtront, au fil du XXe siècle, tois émanations spécialisées à l’origine desquelles l’on trouve toujours Monnet : le C.F.R (Council of Foreign Relations) en 1920 ; le Bilderberg Group (anglo-saxon et européen) en 1954 ; et la fameuse Commission Trilatérale créée en 1973 pour associer le Japon aux "décideurs" économiques d’Europe et d’Amérique du Nord But de la Pilgrim’s, repris peu ou prou par tous ses épigones : annihiler les risques de guerre en favorisant l’intégration des économies nationales et en obtenant des Etats qu’ils transfèrent leur souveraineté à des organismes exécutifs supranationaux.
Source : De Gaulle-Monnet ou le duel du siècle. http://union-gaulliste.pagesperso-o...