Un autre point de vue sur l’affaire de Trappes
30 juillet 2013 10:18, par A.D.Voilà un texte d’Adrien Abauzit qui éclairera ceux qui assimile la "racaille" aux musulmans.
"Une racaille est selon nous un être structuré par la sous-culture mercantile anglo-saxonne, soit par l’inversion des valeurs sous-jacente à la culture hédoniste de masse. En conséquence, et en bon libéral-libertaire, les valeurs classiques lui sont étrangères et sont à ses yeux objet de mépris.
La racaille a échappé aux valeurs de son socle familial et aux valeurs (de ce qui reste) de l’Education nationale.
Ce qui structure en premier lieu la racaille est donc le marché, en particulier son premier vecteur de communication : la télévision. A l’instar du français moyen, elle la regarde en moyenne près de quatre heures par jour et ne fréquente généralement que des gens partageant sa condition.
Son comportement, sa manière de vivre, ses actes, sont directement inspirés de ce que le marché propose et non d’une quelconque pseudo-spontanéité populaire.
Rap haineux et stupide, navets hollywoodiens, vulgarité radiophonique (Cauet, Arthur etc.), permissivité des jeux vidéo et de la publicité, imbécilité continue des programmes télévisuels sont pour la racaille des stimulants permanents à la transgression.
On nous rétorquera que ceci est la condition de tout con(sommateur). Il est vrai. Mais très souvent issue de quartiers où le taux de population issue de l’immigration est très élevé (chez qui les racailles sont une minorité, dissipons toute ambiguïté et tout amalgame), où le chômage atteint des seuils inhumains, où l’économie parallèle règne en maître, où l’autorité publique s’est laissée chasser, la racaille, déracinée au sens barressien et weilien, est prise dans une mécanique sociale qui fait d’elle ce qu’elle est : un être incivique, avide de matière, vulgaire et agressif, ne disposant d’aucune barrière morale et ne comprenant que la loi du plus fort.
En résumé, la racaille est l’individu dans sa finalité anthropologique, tel qu’il est souhaité par le totalitarisme de marché, ce qui est logique, puisqu’elle a été dressée par lui.
Aussi la racaille est-elle un être déstructuré, privé de tout référent moral, politique, intellectuel et religieux. En conséquence, elle est esclave d’une réalité sur laquelle elle n’a aucune prise.
Enfant de la sous-culture mercantile anglo-saxonne, la racaille est bien l’enfant du totalitarisme de marché.
.../...