Deux remarques :

- Les européistes considèrent que la casse sociale en Europe du Sud - appelée pudiquement "déflation salariale" - va pousser les entreprises étrangères à investir dans ces pays grâce à cette cure d’austérité.

Autant dire qu’ils se mettent le doigt dans l’oeil : la Grèce n’est pas un pays d’Europe de l’Ouest, il n’est pas assez développé.

 On sera contraint d’accepter un nouveau défaut de paiement de la Grèce aux dépens des Etats européens qui lui ont prêté de l’argent pour que sa dette redevienne soutenable. Ce qui veut dire qu’avec ou sans sortie de la Grèce de l’eurozone, la France (donc nous) va perdre au moins 40 Mds d’€, soit 2 points de dette publique française en plus !

Et je précise bien, avec ou sans sortie de la Grèce de la zone euro.