La propagande bat son plein. Il est difficile de laisser dire des contre-vérités au travers d’analyses tronquées.
Les promoteurs de la suppression du cash ont des fans dans les journaux « officiels ». Le journal suisse « de référence » vient de publier un plaidoyer en faveur de la fin des billets de banque. L’analyse se base sur L’argument populiste qui voudrait que le cash servirait l’évasion fiscale et le financement du crime. Plutôt court le raisonnement !
L’analyse – qui fait suite à un visionnage d’une publicité qui finance le texte – est d’autant plus courte que le monde entier sait aujourd’hui que le volume concerné par l’évasion fiscale des seules firmes transnationales américaines s’élèvent à 1,4 trillions de dollars alors que l’on parle de 5 trillions de billets de banque et piécettes au niveau de la planète !!!
Les journalistes « mainstream » devraient s’intéresser aux travaux de Jean-François Gayraud qui détaillent la criminalité du casino financier. Ignorer ses travaux, c’est vouloir travailler de manière partiale et fourvoyer les lecteurs dans des directions précises qui sont autant d’impasses.
La criminalité financière n’a pas besoin de cash. Elle a exactement les produits financiers, les paradis fiscaux et les intermédiaires financiers opaques qu’il faut. Les dark pools sont dignement représentés en Suisse et ne sont pas près d’être bannis ! Mais cela n’est bien évidemment pas le sujet de l’article sur la suppression du cash.
Quant à Daech, censé être l’ennemi public numéro 1, il a ses banques qui opèrent sous le beau soleil d’Orient….
D’autre choses semblent échapper à des rédacteurs d’articles confortablement vissés dans leur fauteuil. C’est le pouvoir gigantesque que ces messieurs-dames pensent transmettre aux propriétaires des GAFA (pour Google, Apple, Facebook, Amazon).