Piotr Olegovitch, l’arrière-petit-fils du grand écrivain russe Léon Tolstoï, est le vice-président en activité de la Douma, le Parlement russe. Il parle parfaitement notre langue et use de sa liberté d’expression sur X. Sa puissance de feu au sens propre et au sens figuré lui permet de dire des choses assez osées, au regard du cahier des charges des journalistes français.
1 ère Question pour des champions :
Quelle est la relation entre les macrons et les Rothschilds ? pic.twitter.com/x9LX9LE7Bl— Piotr Olegovitch Tolstoï(@Piotr_Tolstoi) February 1, 2025
2 ème question,
Qui est la famille Duhamel ? pic.twitter.com/VjaPTIlvVI— Piotr Olegovitch Tolstoï (@Piotr_Tolstoi) February 1, 2025
On dirait que Piotr a une petite dent contre les Macron, ce couple dont le monde entier parle, parce qu’il est
moderne : un très jeune homme et une très vieille femme ;
glamour : ils sont tous deux d’une beauté renversante ;
dégenré : leur relation est si complexe qu’ils n’ont pas fait d’enfants, sûrement pour sauver la planète ;
transitionnel : au sens où ils transforment à toute vitesse la société française.
Auparavant, avant les Mac’ donc, la France était brillante et admirée. N’est-ce pas JFK, lors de sa visite à de Gaulle en 61, qui avait dit : « Chaque homme a deux patries, la France et son pays » ?
Aujourd’hui, elle est terne et vomie par tous. L’Afrique nous fout dehors, l’Amérique se fout de notre gueule, et la Chine ne nous considère même plus. En sept ans seulement, les Macron ont relégué la France, qui jouait auparavant en Ligue des champions, en Ligue 2. Et ça sent même la ligue régionale. La chute est brutale pour les Français.
Les schémas envoyés par Piotr sont relativement incompréhensibles pour les non-initiés à la chose oligarchique : elle fonctionne en vase clos, en consanguinité, comme l’ancienne aristocratie qui a été éradiquée après 1789. La nature politique ayant horreur du vide, une nouvelle aristocratie, capitalisto-bancaire cette fois, l’a remplacée. Même chose en URSS à partir de 1924 : Lénine et Staline éradiquent la classe dirigeante, mais peu à peu une nouvelle classe émerge, avec les mêmes avantages ou presque : une aristocratie communiste, qui deviendra parasitaire elle aussi.
C’est pas du Laborit mais c’est bien résumé
On ne peut éradiquer une classe sociale pour la « simple » et bonne raison qu’elle résulte de la composition de notre cerveau : on va le dire de manière très grossière mais nos trois cerveaux – celui des instincts, celui de la mémoire et celui de l’imagination – correspondent aux trois couches sociales qu’on trouve dans TOUTES les sociétés, à savoir le prolétariat, la bourgeoisie (ou la classe moyenne) et l’oligarchie.
C’est dur, mais c’est comme ça. Donc à moins de changer notre cerveau, ou de monter en conscience, on ne changera pas les choses si aisément. On le voit avec la gauche actuelle (et même passée), qui refuse le réel et qui veut lui imposer ses rêves. Ça finit évidemment toujours mal. On appelle ça le retour gagnant du réel, comme au tennis.
On voit émerger une classe par le sang et l’argent (mais pas trop par le sol) dans les schémas complotistes du méchant Russe, que l’héritier Mendès ne manquera pas de pointer de son doigt vengeur. Cependant, si vous avez envie de vous amuser, allez voir sur Wikipédia les croisements entre grandes familles bancaires du XIXe siècle, ça dépasse l’entendement. Celui du populo, bien entendu.