Aussi imparfait soit-il, le Liban reste un havre de tolérance entre les religions et un exemple de coexistence.
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Non pas à cause d’une idéologie quelconque, mais parce que les Libanais ont toujours vécu ensemble, et quand ils ont essayé de se séparer ou de se dominer l’un l’autre, ils ont perdu, tous, sans exception. Différentes communautés ont également coexisté dans d’autre pays de la région, mais le prix de cette coexistence était la confiscation des libertés politiques, le règne sans partage des partis uniques, la dictature et la répression.
Alors qu’au Liban, malgré les nombreuses guerres et les différentes occupations étrangères, la coexistence s’est accommodée d’une relative démocratie et d’une liberté qui n’existe dans aucun autre pays arabe.
La chorale des orphelines de la Fondation de l’imam Moussa al-Sadr venue chanter Noël à l’église Saint-Élie de Beyrouth en est la parfaite illustration.
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