Les candidats pro-réformes, issus de la contestation populaire de 2019 au Liban, ont obtenu au moins 13 sièges au Parlement à l’issue des élections législatives de dimanche.
Le puissant mouvement Hezbollah et ses alliés ont perdu leur majorité au Parlement libanais, selon les résultats définitifs mardi 17 mai des élections législatives qui enregistrent une percée de l’opposition traditionnelle et des candidats issus du mouvement de contestation de 2019.
Le mouvement chiite pro-iranien et ses alliés politiques qui avaient le soutien d’environ 70 des 128 députés du Parlement sortant ont reculé face à l’opposition et aux indépendants, n’ayant pas obtenu les 65 sièges nécessaires pour conserver une majorité après les élections dimanche. Le scrutin s’est tenu dans un pays miné par la pire crise socio-économique de son histoire imputée par une grande partie de la population, par des organisations internationales et plusieurs pays étrangers à la corruption et l’inertie de la classe dirigeante, inchangée depuis des décennies. Aucune mesure de redressement n’a été entreprise par la classe dirigeante accusée de laisser couler le pays.
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Le Hezbollah et son allié chiite Amal ont conservé tous leurs sièges, au nombre de 27.