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Le norvégien Jens Stoltenberg succédera à Anders Fogh Rasmussen à la tête de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) le 1er octobre 2014. Les ambassadeurs des 28 pays membres de l’alliance avaient trouvé un accord le 27 mars, la nouvelle a été officialisée aujourd’hui.
L’ancien Premier ministre norvégien (2000-2001 et 2005-2013) prend donc la tête d’une organisation qu’il a souvent critiquée dans sa jeunesse. En tant que président des Jeunes sociaux-démocrates, il militait même pour que son pays quitte l’OTAN. Ayant été préféré à l’ultra-atlantiste ministre des Affaires étrangères polonais Radoslaw Sikorski, ce sont les liens forts qu’il a noués avec la Russie pendant sa carrière politique qui pourraient avoir forcé la décision, en temps de crise aggravée entre Washington et Moscou. On notera cependant que, sous son gouvernement, la Norvège avait pris part activement à l’intervention de l’OTAN en Libye.
Économiste de formation, Stoltenberg, né le 16 mars 1959 à Oslo, est issu d’une famille de l’élite norvégienne, puisque son père Thorvald Stoltenberg a été ministre des Affaires étrangère et de la Défense, tandis que sa mère Karin fut secrétaire d’État. Marié à une diplomate, ce père de deux enfants jouit dans son pays d’une image de « Tony Blair norvégien ».
Petit rappel sur l’histoire de l’OTAN, à lire sur E&R : La Serbie commémore les 15 ans des bombardements de l’OTAN
