Le gouvernement titube comme l’ilote ivre. Une pichenette suffirait à le renverser.
Et c’est néanmoins ce vulgaire conseil de gestion des fortunes des milliardaires qui va réussir à organiser le pillage des retraites des travailleurs, "réforme" contre laquelle de bien plus solides que lui s’étaient cassé les dents. Cf : le « plan Juppé » sur les retraites en 1995.
40 milliard à trouver " entre 2010 et 2011" . "100 milliard d’ici à 2013". Tels sont les engagements pris par ce gouvernement décomposé, auprès de l’Union « Européenne », pour "rassurer" les marchés financiers.
« Le plus important c’est la réforme des retraites...c’est un enjeu considérable. La France n’a jamais accompli un effort ausi considérable » martèle dans le journal du capital financier, Les Echos, le 6 juillet, monsieur Barouin, le ministre du Budget.
Pourtant, l’écrasante majorité de la population ne veut pas se sacrifier davantage pour les spéculateurs et les banques.
Le Roi est nu. Le cabinet d’aisance du pouvoir, en ex-France, évente aux nez de tous sa puanteur sui generis. Une ploutocratie étrangère à la France, totalement parasite, réunion issue du derrière emplumé d’un coucou ayant pondu ses oeufs faisandés dans un nid qui n’est pas le sien, infectant tout le nid.

Comment est ce possible ?
Comme le déplore Fabius à propos de Woerth : « C’est très difficile quand on est dans sa situation de mener une réforme importante ». Bon sang contaminé craint la douche froide.
Déconsidérée, la clique du Fouquet’s n’a absolument plus l’autorité nécessaire pour imposer cette réforme fondamentale, qui va, entre autre, casser le code des pensions civiles et militaires, seule.
C’est ici qu’interviennent PS, PCF, Parti de Gauche et NPA qui font tout leur possible pour empêtrer la mobilisation, vitale et urgente de la population, en ne se prononçant pas clairement, en n’exigeant pas d’abord et avant tout le retrait pur et simple de la contre-réforme des retraites. Et afin de donner le change ils gesticulent et pérorent pour... une « campagne d’amendements ».
Amender une telle régression sociale ! Dans une telle assemblée nationale de valets corrompus.
Mais attention, si le méchant gouvernement « ne veut pas entendre leur prestation  » [des Français], « ils auront la possibilité de se venger au moment de la prochaine présidentielle » ! fanfaronne le rodomont Bartelone.
En votant pour le directeur du FMI, Strauss-Kahn, sans doute.
Martine Aubry : « Nous allons vivre plus longtemps et donc travailler plus longtemps. »
Qu’est ce qu’elle en sait, du temps qu’on vivra, cette bouffissure avachie ?
Commentant ces propos , Besancennot déclare qu’avec le PS, « aujourd’hui on tape sur le même clou » !
Le clou du spectacle de marionnettes sans doute.

En Espagne, en Grèce, se sont des gouvernements de gauche qui appliquent les plans destructeurs du FMI.
En ex-France, c’est toute la gauche qui appuie ce fantoche de gouvernement soi-disant "de droite".
félix Niesche