Chargé comme une mule au bon vieux temps du cartel de Bogota, notre président bien-aimé (il veut foutre le tandem pourrave Philippe-Kohler à la porte) a tenté de transformer nos vacances de merde (les Caraïbes c’est à beaucoup plus que 100 bornes de Romorantin) en augmentation cérébrale et progression personnelle. Nous on est 100 % d’accord avec le prez, et on va même plus loin : on sait ce que les Français doivent lire... pour se libérer de leurs chaînes !

Kontre Kulture, c’est un peu le Gallimard de la nouvelle culture, de l’information alternative, de la dissidence, de la vraie bien-pensance, c’est surtout l’éditeur de demain. Les livres KK sont tellement en avance sur leur temps, c’est-à-dire sur les analyses contemporaines classiques, ou mainstream – même si on publie de vieux grimoires mais qui sont étrangement modernes – qu’on n’a pas de souci à se faire : les gens liront de plus en plus du Kontre Kulture parce que le Système y mène. Plus la répression ultralibérale se fait féroce, plus on a besoin d’explication pour comprendre, et aussi calmer son angoisse.

Pourquoi croyez-vous que le message du Christ est encore si fort aujourd’hui ? Parce qu’il est à la fois révolutionnaire et consolateur. Eh bien chez KK, on a les deux : de quoi réfléchir et agir. Mais attention, agir pas n’importe comment : c’est pas chez nous que vous allez trouver des tarés qui vont foutre le feu à des synagogues, enlever Finky pour le torturer ou traîner la petite Halioua dans la forêt pour lui faire subir les outrages.
Ici, on réfléchit haut et fort, on turbine du cortex pour trouver en territoire hostile des solutions de comportement aux impasses actuelles. Car le Système est en train, subrepticement jusqu’au début 2020 et accéléramment (pas de complexes, on crée des mots qui manquent) ensuite, de nous mener dans une impasse de vie : soit on obéit et on se couche, on devient des esclaves, des moins-que-rien, des vaincus, soit on relève la tête. C’est bien simple, on en est là. Plus la peine de lire de la SF, on nage en pleine science-fiction !

Alors lisez des livres qui redonnent foi et courage, des livres qui font relever la tête, cette tête que nos élites ou dirigeants essayent en permanence de mettre sous l’eau. On pourrait s’appeler les nuques raides.

Prenez et lisez !

Les livres KK ne sont pas comme les livres Gallimard, qui ont leur raison d’être, mais qui ne déclenchent pas vraiment de changement mental et donc politique. Nous dirons que ce sont des livres conservateurs, ou bourgeois. C’est agréable à lire, tu ouvres un Francis Ponge, et puis tu bailles. Chez nous, le livre élu doit déclencher un changement de pensée, une amélioration ou un éclaircissement de la pensée (sinon on va encore nous traiter de secte).

On ne laisse évidemment pas le corps de côté avec toutes nos injonctions à mieux manger, ou moins mal, à bien se soigner en amont, à prendre soin de son corps (merci Au Bon Sens et merci Béa Bach pour le MgCl2 !) et à se dégourdir les jambes et les poings. Un esprit fort dans un corps fort, c’est ça, la devise maison. Un truc de Grecs, si vous voulez, mais la sodomie en moins.

Il y a, on le sait, des livres qui changent les trajectoires de vie. Monsieur K nous parlait récemment de son Julius Evola qui était de la « dynamite ». Chacun peut trouver sa dynamite : pour certains ce sera Comprendre l’Empire d’un certain Alain Soral, pour d’autres Neuro-pirates de Lucien Cerise, entrez dans le royaume fascinant des ingénieries sociales ; le Mbeko, excellent sur la vraie Françafrique (mais quand tu veux tu réponds à notre ITW sur le Rwanda) ; un Toussenel, terrible, on comprend que BHL soit énervé ; un Bainville pour retrouver le goût de la France ; Bakounine pour de la vraie gauche, pas les couillonnades antifa ou de Mediapart ; le Bardèche sur le fascisme, ce mot qui fait si peur et qui ne devrait pas, un mot qui a été chargé de terreur pour les besoins de la cause (et du pouvoir) sioniste ; un Clouscard pour ceux qui aiment souffrir en lisant, le livre dans une main, le dico des concepts dans l’autre ; les Almanach pour de la bonne déconne bien sélectionnée ; le Tocquesaint sur l’école, ah la la, ça met grave en colère mais quelle démonstration ! ; le jeûne d’Ehret, assez technique quand même, c’est ça les Allemands... ; le Goebbels sur Berlin, ça nous apprendra le sens du sacrifice et du combat, pas le sens du combat de Houellebecq ; Gougenot pour son parfum de sulfure ; Hindi et ses développements hyper précis ; Niesche et sa poésie à nulle autre pareille ; Prévost qui remet les choses en ordre ; les Ratier évidemment ; un ou deux Ryssen, en douce, quand tout le monde est couché ; les Abécédaires d’Alain, un champ de mines anti-oligarchiques qui provoquent des explosions de comprenette et de rire ; un Vernochet pour sa science infuse, et bien sûr du Viguier sinon on va encore se faire engueuler.

Guyénot a les moyens de s’offrir de la pub

Merde, on a failli oublier Guyénot ! Il va penser qu’on travaille pour le pouvoir profond ! Lisez ou relisez son JFK, ça mérite le détour dans l’histoire.

Tout ça, c’est pas de la pub même si ça en a l’air, c’est un miracle d’intelligences, de talents, de styles. Merde, on a lu deux ou trois mille bouquins, on pensait avoir tout lu, comme les imbéciles, et voilà qu’on découvre un putain de trésor, un trésor qu’on n’a pas fini de compter. Le prix ? C’est quoi, 10 ou 15 balles pour une augmentation d’intelligence ?

Les femmes s’offrent une augmentation mammaire pour 5000 balles, nous pour moins de 20 balles, on a une augmentation cérébrale, et en plus qui reste, qui ne s’affaisse jamais. L’autre grand avantage du livre, pour les plus douillets, c’est qu’on n’a pas besoin de se faire ouvrir le crâne avec un scalpel.

Une raison de plus de respecter les consignes du président Macron !