Le président américain, Joe Biden, a lancé, mardi 25 avril, sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024 en officialisant sa candidature à un second mandat dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, accompagnée d’un nouveau slogan politique : « Finissons le travail » (« Let’s finish the job »).
La date choisie marque le quatrième anniversaire, jour pour jour, de la dernière entrée en campagne de Joe Biden, lorsque le démocrate s’était lancé dans une bataille pour l’« âme de l’Amérique », et avait privé Donald Trump d’un second mandat. Si les sondages se confirment, un retour du duel entre les deux hommes se dessine.
L’ancien vice-président de Barack Obama peut penser qu’il a les statistiques avec lui : les présidents américains se représentent généralement, et ils sont le plus souvent réélus. Mais Joe Biden, de par son âge, défie les précédents historiques. S’il est réélu, il achèverait son second mandat à l’âge de 86 ans.
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Anticipant une annonce de son rival, Donald Trump a fustigé lundi le bilan de l’actuel président. « Vous pourriez prendre les cinq pires présidents de l’histoire américaine, et ensemble, ils n’auraient pas fait autant de dégâts que Joe Biden a fait à notre pays en seulement quelques années », a lancé le milliardaire républicain par communiqué.
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Joe Biden, qui avait fait campagne en 2020 pour « sauver l’âme de l’Amérique », devrait cette fois insister sur la dimension sociale et économique de son projet. Depuis le début de l’année, il martèle sa volonté de rendre sa « dignité » à l’Amérique populaire « oubliée », perturbée par la mondialisation, que Donald Trump a su en partie séduire.
Reste une grande inconnue : quelles seraient les chances de Joe Biden s’il faisait face en novembre 2024 à un ou une adversaire plus jeune ? Le nom du gouverneur de Floride, Ron DeSantis, figure de la droite dure, et âgé de 44 ans, circule beaucoup. Mais il ne s’est pour l’heure pas déclaré. Moins connue, la républicaine Nikki Haley, déjà en campagne, appelle à faire émerger une « nouvelle génération ». Elle réclame notamment des tests de capacités intellectuelles pour tous les responsables politiques de plus de 75 ans.
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