L’ancien président républicain a annoncé son intention de concourir pour la troisième fois à l’élection suprême, lors d’une cérémonie dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.
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« Pour rendre l’Amérique de nouveau grande et glorieuse, j’annonce ce soir ma candidature à la présidence des États-Unis », a annoncé Trump depuis son palais de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride. Sous les ors de son club privé, devant des centaines d’invités choisis, Trump a décrit son précédent mandat comme un âge d’or, avant que l’administration démocrate de Joe Biden ne plonge le pays dans la ruine.
« Il y a moins de trois ans, notre nation était au sommet de sa puissance, de sa prospérité et de son prestige, dominant tous ses rivaux, triomphant de tous ses ennemis et avançant vers l’avenir, confiante et forte », a-t-il déclaré. « Mais maintenant, nous sommes une nation en déclin, un pays en faillite… Les deux dernières années sous Joe Biden ont été une période de peines, de difficultés, d’anxiété et de désespoir. L’inflation est la plus élevée depuis plus de 50 ans, le prix de l’essence a atteint les niveaux les plus élevés de l’histoire. Notre frontière sud n’existe plus et notre pays est envahi par des millions et des millions d’inconnus, dont beaucoup entrent avec de sinistres intentions. Les États-Unis ont été embarrassés, humiliés et affaiblis. Le désastre en Afghanistan a été le moment le plus embarrassant de l’histoire de notre pays, et l’Ukraine, qui ne serait jamais arrivé si j’étais votre président ».
« Je vais m’assurer que Joe Biden ne bénéficie pas de quatre années supplémentaires, a promis Trump. Notre pays ne pourrait pas supporter cela. Et je ne dis pas ça en riant, je le dis en larmes. Notre pays ne peut pas tout supporter ».
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Le discours en français
*** Le discours intégral (en anglais) ***
Ceux qui comprennent l’anglais (celui de Donald Trump ne pose pas de problème particulier) trouveront avantage à écouter un discours aux accents populistes – dans le bon sens du terme – et d’opposition au « deep state », aux médias, à la guerre ou au wokisme, qui rappelle le discours historique qu’il avait prononcé lors de son investiture en janvier 2016. Et découvriront de larges parties totalement omises ou controuvées par l’article du Figaro ci-dessus, ou par les médias de ce jour en général.