Invité de Cnews jeudi [25 octobre 2018], le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a déclaré qu’il n’était pas hostile à la présence de forces de l’ordre au sein des établissements scolaires. « Je peux être favorable dans des cas particuliers, et Nice peut être un cas particulier, eu égard à l’attentat qu’ils ont subi, pour faire cette expérimentation de policiers qui sont dans l’école », a expliqué le ministre au micro de Jean-Pierre Elkabbach.
Cette déclaration intervient quelques jours après l’incident de Créteil, au cours duquel un élève de 15 ans a pointé une arme sur son professeur. Une agression qui relance le débat des violences à l’école et de la sécurité au sein des établissements.
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Mais pour le ministre, il ne faut pas simplement sécuriser l’enceinte de l’école.
« Il y a les abords de l’établissement, c’est-à-dire les choses qui ne dépendent pas directement de l’éducation, où l’on doit avoir une coopération beaucoup plus forte entre la police et l’Éducation nationale, et c’est le sens de la réunion avec Christophe Castaner demain matin », a détaillé Jean-Michel Blanquer.
Dans la loi actuelle, la présence de policiers armés au sein des établissements demeure illégale.
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La réponse fulgurante de l’extrême gauche :
Faut-il mettre un policier dans chaque salle de classe ?
Faut-il armer les enseignants ?
Faut-il former les pions au maniement du flash-ball et des grenades assourdissantes ?
Faut-il installer des miradors et des barbelés électrifiés autour des écoles ?https://t.co/L1jXQWvC5b— Olivier Cyran (@OlivierCyran) 26 octobre 2018