Invité tel un chef d’État par le journaliste valet de service, le faux philosophe qui écrit des livres que personne ne lit mais qui invite le tout-Paris dans son palais marocain vient faire la promo de son dernier gag voué au pilon. On ne connaît – et là on ne plaisante pas – personne de sérieux dans la profession qui a lu un jour un livre de BHL en entier. C’est pas que ça soit mauvais ou mal écrit, mais ça se résume toujours en une phrase, pardon, deux mots : le génie juif. Après, c’est de la fioriture, du commentaire, de la mousse.

Le socialo-sioniste de service qui pousse les présidents de la République français dans des guerres sans les aimer, se retrouve en mauvaise posture dans l’organigramme du pouvoir profond : le national-sioniste Zemmour lui est passé nettement devant, c’est lui qui tient le témoin – le bâton du relais 4x100 ou 4x400 – et c’est BHL qui le lui a donné, mine de rien. Avec le sionisme, le bâton du pouvoir ne se perd jamais, il se transmet d’une tendance à l’autre, d’une tendance démonétisée à la tendance plus adaptée. C’est le darwinisme appliqué au pouvoir profond.

Mais BHL a encore de l’influence, ou alors il joue à en avoir : depuis l’épisode du dissident biélorusse et du rapatriement de son avion, l’Union européenne, cette coquille géopolitique vide, s’essaie à la politique dure. Il faut châtier ces derniers communistes staliniens du continent ! Aussitôt, le procrastinateur velléitaire Macron, le Petit Dictateur de l’Élysée, ressort sa panoplie de Zorro et promet des Hiroshima au dictateur biélorusse. Tout ça pour un agent américain déguisé en Biélorusse.

« Aussi bien sur la Biélorussie que la Russie, aujourd’hui nous sommes à la limite des politiques de sanctions. »

Déjà que Poutine n’avait pas peur de Sarkozy, on imagine que la menace de Macron, élu de manière douteuse en 2017 et responsable d’une politique de répression antifrançaise jamais vue sous la Ve République, ne va pas faire perdre le sommeil au tsar en place depuis 22 ans maintenant.

BHL  : Lorsque je tournais le film dont nous allons parler tout à l’heure, j’avais en projet d’aller en Biélorussie, d’ailleurs j’y suis allé puisque j’ai rencontré Svetlana Tikhanovskaïa qui est l’égérie de l’opposition en Biélorussie, qui est une femme d’ailleurs magnifique que j’ai rencontrée deux jours après qu’elle ait trouvé refuge en Lituanie...
Au dernier moment, j’ai été interdit d’embarquement, je n’ai pas pu monter dans l’avion parce que les agents de la compagnie aérienne ont vu que j’étais sur liste rouge, interdit d’entrée sur le territoire russe. Puisque je fais partie des quelques Français, avec Daniel Cohn-Bendit et quelques autres qui ont le redoutable honneur d’être interdits de séjour en Russie depuis sept ou huit ans...
Mais c’est pour vous dire que l’acte de courage du président Macron ce soir, c’est d’associer la condamnation de la Russie avec la condamnation et la bêtise du dictateur biélorusse.

Le valet de BFM : Emmanuel Macron dit « il va falloir restructurer, recadrer très sérieusement notre relation avec Moscou ». Qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce que l’on doit faire de plus ou dire de plus face à Poutine ?

BHL  : Ça veut dire qu’il faut considérer Poutine comme un adversaire, voilà. J’ai entendu récemment une responsable politique disant qu’il fallait normaliser nos relations...

Le valet de BFM : J’allais vous en parler, c’était ce matin notamment sur BFM TV.

BHL  : Marine Le Pen, qu’il fallait sortir de l’OTAN, que c’était une erreur historique que d’avoir réintégré le commandement unifié de l’OTAN, je crois que c’est l’inverse. La Russie est un très grand pays, le peuple russe c’est un très grand peuple, mais les gens qui le dirigent aujourd’hui sont des gens qui haïssent l’Europe, qui haïssent la France, qui multiplient les provocations, parce qu’il n’y a pas que celle-là !...
Donc provocations, agressions, gestes inamicaux, il faut admettre... La Russie de Poutine n’est pas un pays ami.

Grâce à BHL et au lobby socialo-sioniste, la France aura assez de ses cinq doigts pour compter les amis qui lui restent dans le monde. BHL qui veut nous fourrer dans toutes les guerres possibles, et si possible celle de son pays de cœur, Israël, contre les Palestiniens. Le faux philosophe a beau seriner à tout le monde qu’il est de gauche, cela reste un sioniste dans le sens totalitaire idéologique.

Récemment, sur le plateau d’i24news, c’est un juif de gauche qui a asséné au député Obono qu’elle et son mouvement (LFI) étaient antisémites, par le biais de l’islamo-gauchisme. Quelle différence, alors, entre nationaux-sionistes et socialo-sionistes ? La Russie, peut-être, puisque la position de Zemmour sur la Russie n’est pas celle de BHL.

Cependant, le résultat de cette double pince gauche-droite est comme toujours l’écartèlement des Français, qui ne savent plus sur quel pied danser avec la gauche et la droite (sionistes), qui donnent le la de notre politique intérieure et extérieure. La preuve avec cette marionnette de Macron qui va, bêtement, dans le sens de BHL sur le contentieux biélorusse.

Fillon, le candidat de la droite en 2017, a été éliminé de la course à la présidentielle (qu’il avait virtuellement gagnée) à cause non pas de ses costards à 5000 euros ou des trois piges de sa femme, mais bien de sa russophilie. Toujours, et les Américains et les sionistes, – disons l’axe américano-sioniste –, empêcheront l’axe Paris-Berlin-Moscou. Et avec l’affaire du gazoduc russe destiné à arroser l’Allemagne qui se passera ainsi du gaz américain, on voit jusqu’où cet axe américano-sioniste peut aller : jusqu’au durcissement des sanctions et de la pression des forces de l’OTAN, qui sont, elles, véritablement, dans les provocations, les agressions et les gestes inamicaux, pour reprendre l’expression de BHL. Toujours, cette inversion accusatoire, et cette inversion des valeurs qui la sous-tend.

« Le rapport de force entre l’Occident et la Russie peut tourner au bénéfice de l’Occident, mais il faut arrêter de se coucher » (BHL)

Nous finirons cette courte analyse sur la question-réponse du valet de BFM, bien dans la ligne BHLienne :

« Il faut le dire, pardon, comme a pu le dire Joe Biden en répondant oui quand on lui demandait si Poutine était un tueur, Biden a dit oui, Biden qui va rencontrer d’ailleurs Vladimir Poutine, c’est prévu à la mi-mai, à la mi-juin pardon. »