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D’ailleurs dans l’émission complète (dispo sur le site de bfm business), on lui demande s’il est toujours disciple de Milton Friedman, il sort une réponse du genre : "plus que jamais"...
http://www.bfmbusiness.com/programm...
(émission du 6/12)
Charles Gave - Interviews octobre 2009
http://www.podcasters.fr/episodes/b...
Charles Gave - Euro/Ligne Maginot, même logique
http://www.dailymotion.com/video/xc...
"ce sont les Attali de ce monde qui se trompent sur tout depuis 40 ans"
bravo monsieur,personellement je m’en fiche que tout ce systéme de fou se casse la figure ce qui m’inquiéte c’est la réaction des gens , déja que la solidarité le soutient l’entraide n’est plus de mise ou rarement dans un monde de profusion j’imagine le résultat en temps de restriction ,dailleurs gabin et bourvil dans la scéne du café dans la traversée de paris me viennent à l’esprit d’un seul coup. AFFREUX
C’est étrange que les messages adressés aux plus riches ne font jamais appels à la solidarité nationale.
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La solidarité nationale n’a jamais existé. C’est un concept utilisé par les gouvernements pour faire payer leur incompétence par les plus pauvres. A chaque fois que l’on veut faire payer les pauvres, c’est toujours au nom de la fameuse solidarité nationale.
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Dans notre société de consommation, la vraie solidarité nationale est celle des plus riches, qui savent parfaitement se mobiliser pour défendre leurs intérêts, sans attendre un appel des pouvoirs publics. D’ailleurs ils sont tous solidaires pour échapper à l’impôt.
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Le pauvre n’a aucun sens de la solidarité. Il croit que le Rsa, c’est de la solidarité. Il agit uniquement sur ordre. Il suffit qu’une organisation quelconque lui demande de s’insurger pour qu’il s’active aussitôt au nom de la solidarité nationale. Alors que si le pauvre avait une once de jugeote, il imiterait les plus riches et n’attendrait pas un ordre d’en haut pour se solidariser et s’organiser pour défendre ses intérêts. Mais le pauvre croit aussi au suffrage universel, alors....
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Soyons indulgent et ne traitons pas nos semblables d’abrutis, bien que parfois ils méritent des coups de pieds dans leur fondement. On ne dira pas que le pauvre est idiot, mais naïf. Il croira que la nuance est en sa faveur, bien qu’au fond de lui, il aura toujours l’impression d’être pris pour un con.
Je suis Charles Gave depuis quelques années sur son blog, conférences etc.
C’est libéral assumé (pas du tout sur la ligne E&R), qui a toujours eu le mérite de sortir des dogmes technocratiques.
"a la fin trop marrant" comment il remet en place le journaliste "moi la différence c’est que je gagne de l’argent avec mes prédiction" .
Petit à petit BFM commence à invité des gens intéressant .
c’est grace à la crise et a tous les charlatants menteur , le mensonge a une limite .
Trop marrant
Allo houston ?
Oui ici Charles Gave ! La quenelle est en orbite !
Je découvre ce personnage avec grand plaisir !
Il est bon ce Gave, quand même ! Voilà du franc parler, comme j’aimerais en entendre plus souvent.
Quoi qu’il en soit il faut sortir de l’Euro. C’est une condition absolument nécessaire pour limiter la casse économique. Et il n’y en a qu’une qui propose cela ... J’espère qu’elle tiendra ces promesses.
Ces videos qui coupent la parole à tous les autres intervenants n’ont absolument aucun sens…. Si vous souhaitez suivre ce genre de débat il faut bien évidemment écouter l’émission dans son intégralité. Rien de plus facile en plus puisqu’il s’agit des "experts" sur BFMTV du 6 décembre.
http://www.bfmbusiness.com/programm...
Vous auriez ainsi pu apprendre que ce crétin de Gave se considère toujours toujours comme un disciple de Milton Friedman. Il faut le faire quand même, en 2011 quand on sait que c’est l’école de Chicago et les théories de ce Mass murder de Friedman qui ont détruit le monde….
C’est écœurant de laisser la parole à ce genre de type ou à Alain Madellin, cette crapule d’ultra libéral invité sur tous les plateau en ce moment et qui vient nous faire la leçon aujourd’hui sur la crise financière et l’effondrement économique du système. C’est quand même pas ces pyromanes qui vont maintenant nous expliquer comment éteindre l’incendie !!!! Et cette vidéo qui tourne en boucle désormais sur tous les blogs et les sites alternatifs…. Réveillez vous… Ne mélanger pas tout !! L’Euro est mort, l’Europe était une idéologie, une entreprise de destruction des nations mais ce sont précisément ces esclavagistes d’ultra-libéraux qui ont mis en place l’idéologie du mondialisme, du libre échangisme, du capitalisme sauvage qui détruit la planète et les peuples. Les écouter aujourd’hui prétendre qu’ils avaient tout prévu, comme aussi Atali d’ailleurs est tout simplement d’un cynisme insupportable.
La vidéo n’a fait que isolez tout ces propos de l’emission, elle ne déforme en rien ses propos.
Effectivement l’avis des madelins et autre nazes ont ete retirés car ils n’apportent rien au débat.
Entendre Madelin et l’autre pleureuse continuer a défendre le titanic on a rien a battre.
ça fait 30 ans que le robinet de la pensée unique coule dans les médias.
J’ai vu l’émission en intégralite je trouve trés bien d’avoir virer les reponses des autres.
Puis les autres peuvent regarder l’emission en entier, si ils veulent se farcir une heure d’emission
qui n’apporte rien en plus a par que Madelin est un c...
En tant que disciple revendiqué de Milton Friedman et adepte de la théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington, on peut effectivement qualifier Charles Gave de néo-lib/neo-con.
Cette filiation devrait suffire à le discréditer sur ce site même si sur des sujets ponctuels (comme l’Euro) il peut susciter l’enthousiasme du fait de la façon très convaincante (sur la forme) et très argumentée (sur le fond) dont il défend ses idées (c’est un quenelier hors pair).
Bien que néo-libéral, Charles Gave est un personnage atypique dont l’indépendance d’esprit lui permet de critiquer la mainmise actuelle des banquiers sur les politiques ou encore de défendre l’idée qu’en tant que bien collectif la monnaie ne devrait pas être gérée par le secteur privé ! (cf. Libéral mais non coupable, son dernier livre).
Son pro-américanisme lui a cependant parfois fait écrire de grosses bêtises ces dernières années notamment sur l’immobilier US : What we are facing is not a bubble but an impressive change in relative pricing (Our Brave New World, Chap. 8 - The irresistable rise of real estate). Concernant l’Euro, sa position n’a pas changé d’un iota depuis 10A et la situation actuelle lui donne effectivement raison.
Bref, un personnage atypique que je pense sincère dans ses engagements et dont je recommande la lecture ne serait-ce que pour la façon quasi-mathématique avec laquelle il présente et argumente ses idées.
Peut importe son fond idéologique. l’important là, c’est ce qu’il dit sur la zone euro. Arrêter avec le tout ou rien, c’est fatigant et contreproductif...
Bonsoir.
Charles Gave est en effet un économiste libéral et je comprends qu’il puisse sembler surprenant qu’Egalité et Réconciliation propose l’une de ses interventions. Cependant, cela n’est pas plus étonnant que de trouver sur ce site des vidéos de Ron Paul, qui est un homme politique se revendiquant de l’école libérale autrichienne - à laquelle appartenait Hayek -, de Nigel Farage, ou bien de Jean-Jacques Rosa.
Si les membres et les compagnons de route d’Egalité et Réconciliation lisaient les théoriciens ou les politiciens libéraux, alors ils s’apercevraient a) que les libéraux défendent beaucoup des positions qu’eux-mêmes défendent (sur l’euro : Pascal Salin et Milton Friedman ; sur le rôle funeste de la FED : Murray Rothbard ; sur l’oligarchie : Vincent Bénard et Murray Rothbard) et b) que les libéraux sont plus cohérents que les nationaux-républicains - en bonne partie parce que, constatant que les crises et les problèmes économiques résultent des interventions publiques (FED, Freddie Mac, Fannie Mae, politique du crédit...) et de la collusion entre les pouvoirs publics, les banques et les grandes entreprises, ils ne prônent pas, contrairement aux nationaux-républicains, un renforcement de l’intervention de l’Etat dans le secteur économique !
Camarades, je suis profondément indigné par Charles Gave.
Je vais tenter de vous expliquer pourquoi E&R ne doit jamais relayer la communication de ce monsieur, et d’autres comme par exemple M.Saint Étienne et M.Salin.
Pour vous convaincre je vais vous expliquer quelle vision du monde ils défendent et le mode opératoire qu’ils utilisent qui est d’une subtilité diabolique.
Ayant fait 5 ans d’études à l’université Paris Dauphine j’ai appris à me libérer de ce conditionnement ultra-libéral.
I Leur Vision du Monde :
L’école autrichienne (Von Hayek), et son disciple l’école de Chicago (Milton Friedman), que l’on appelle libéraux, sont des esclavagistes, sérieusement.
Ils vénèrent Pinochet, Mao, Thatcher
Pensent que la concurrence est un péché et que des monopoles doivent être entre leur mains
Que les peuples sont des parasites ou des esclaves
Ils se sentent très profondément supérieurs, n’ont aucun sentiments humanistes, l’oppression de populations ne les gênes pas
II Leurs rhétorique vise à :
1) Insulter l’État, le traitant d’inefficace, bureaucratique, corrompu, dépensier etc..
2) En appeler à la liberté des acteurs, au respect de leur choix personnel, pour justifier l’instauration de la loi de la jungle la plus violente qui soit
3) Appeler à la suppression de toute loi, de tout service public, de toute frontière, de toute protection des citoyens
Le souci pour eux c’est qu’étant proches du haut de la pyramide oligarchique, par définition ils sont peu nombreux, ils se placent donc systématiquement comme des critiques du système.
Mais ils ne le critiquent pas pour que le système aille dans le sens de la justice sociale, mais pour qu’il aille dans le sens de l’esclavage, oui je persiste à utiliser ce mot.
Le vrai nouvel ordre mondial, vous l’avez devant vous, ce sont ces gens.
Ils sont si doués en rhétorique et en novlangue que je peine même à vous l’expliquer, ça me donne envie de chialer.
Ce sont des magiciens, le simple fait de les écouter vous perturbe le raisonnement. Si je vous donne un verre d’eau avec du poison, et que je vous en avertit, si vous buvez le verre d’eau vous serez empoisonné.
Je vous renvoie à NAOMI KLEIN, elle va vous expliquer qui sont ces gens de l’école de Chicago-Autrichienne : http://www.youtube.com/watch?v=MKei....
Allez voir le sujet de dissertation de leur think tank : https://www.montpelerin.org/montpel...
Bonsoir Le Décodeur.
Il me semble que beaucoup de choses que vous affirmez sont fausses. Premièrement, dans la mesure où les libéraux jugent que seule une économie libre est viable, ils ne peuvent que défendre la concurrence. Vous pourrez trouver facilement sur l’internet des interventions filmées de Friedman, lors desquelles il explique que, de fait, la survie des monopoles est due à l’intervention de l’Etat.
Deuxièmement, il est absurde de considérer que des libéraux puissent être favorables à l’oppression des individus. Après tout, l’une des raisons que poussent Hayek à écrire contre l’intervention publique en économie est que toute tentative de planifier une économie doit inéluctablement aboutir à l’instauration d’un régime despotique.
Troisièmement, la majorité des libéraux ne prône pas l’abolition de l’Etat et lui assigne même le rôle crucial de maintenir la paix et la justice sur son territoire.
Quatrièmement, il n’est pas absolument vrai de dire que les libéraux sont tous et toujours défavorables à la protection des individus. L’Etat, après tout, est justifié dans la mesure où il parvient à protéger physiquement les individus et, par exemple, Hayek s’est prononcé en faveur d’une protection sociale minimale permettant aux individus de tenir le temps de retrouver un emploi. Par ailleurs, a) s’opposer à la solidarité publique et obligatoire n’implique nullement de s’opposer à la solidarité privée et libre, et b) il n’est peut-être pas évident que la gestion publique de certains services soit toujours une bonne chose - du point de vue de leur qualité et de leur efficacité.
Cinquièmement, s’il est vrai que certains libéraux ont soutenu des régimes autoritaires historiques ou ont estimé qu’un régime autoritaire est parfois une chose nécessaire, cela ne signifie nullement que le libéralisme soit favorable en général à l’autoritarisme. Seulement, parfois, en politique, il faut savoir utiliser la force pour contrer un grand mal. Si Mises a soutenu les fascistes italiens, c’est parce qu’ils s’opposaient aux communistes et, donc, à l’influence de l’URSS.
Par ailleurs, les libéraux ne vénèrent pas Pinochet. A la rigueur, ils peuvent estimer qu’il a préservé le Chili d’un danger plus grand qu’une dictature militaire momentanée et qu’il a permis in fine l’application des réformes inspirées de Friedman.
Et, bien sûr, il est aberrant de dire que les libéraux vénèrent Mao, puisque ce dernier était communiste.
Salut Arb,
as tu une définition des "libéraux" ?
Je t’en propose plusieurs :
1-Le patron de PME PMI qui veut la liberté d’entreprendre.
2-ceux qui pensent que la concurence libre et non faussée est facteur de progrès car elle crée un système vertueux d’émulation.
3-ceux qui pronent une liberté totale de l’économie, ce qui implique que les services publics puissent être gérés par des sociétés privés.
4-les faux libéraux ou ultra libéralistes : ce sont les banques de spéculation qui détruisent les libéraux du 1). Elles font semblant d’apporter un capital mais joue au casino, détruisant au passage la vraie entreprise, celle qui crée un service réel ou un produit réel.
5-les multinationales qui ne veulent pas le multi car leur idéal est le monopole et qui ne sont pas nationales car, par définition , elles défendent uniquement des intérêts privés. Ces multinationales sont aussi les ennemis des libéraux du 1) et empêchent la liberté d’entreprendre dans leur domaine d’activité pour affermir leur monopole.
d’autres définitions existent mais ma critique envers ton discours reste valable : fais une distinction entre tous ceux se prétendant libéraux.
Mon autre critique : tu sembles penser qu’il ne doit pas exister d’entreprises nationales. Là, je te renvoie à la nature humaine : des gens qui ne se soucient que d’eux même (les intérêts privés), par définition, n’ont pas de considération pour toi : en langage clair, ils vendront tes organes aprés t’avoir tué au boulot.
Dernière chose : es tu pour ou contre un absolutisme financier ? Le mec qui gagnerait la terre entière, cela ne te dérange pas ? Si cela te dérange, quel seuil de richesse maximale décente tu fixes ?
resalut arb,
juste pour rajouter : une fois que tu auras distingué les différents libéraux, je t’invite à éviter de regrouper des gens aux pensées différentes, aux intérêts différents, au rapport à la production différent, au revenu différent, aux métiers différents sous le même mot fourre-tout.
Si tu doutes d’alliance contre nature (car ne correspondant pas à tes définitions), demande à tous tes libéraux de montrer leur compte en banque : au moins, tout sera clair, quand onsuit le pognon, on sait qui est avec qui et qui est contre qui. Sur ce sujet, les patrons de PME rechigneront à cause du travail au noir mais les soit disant libéraux qui seront farouchement opposés seront les banques et les multinationales à cause des paradis fiscaux. eh oui, la liberté d’entreprendre ou la libre concurrence non faussée sont pour les naifs.
J’espère que tu soutiens le libéralisme malsain (ennemi du libéralisme sain) naivement car tu peux affuter ton idée.
Si tu soutiens cette pensée en toute conscience, tu es l’ennemi des peuples.
Bonsoir Mouloud.
Dans la mesure où il me semble que nous restreignons le libéralisme au libéralisme économique (en laissant de côté le libéralisme politique, par exemple), je crois qu’il est possible de le définir comme l’ensemble des écoles économiques qui défendent a) la propriété privée et b) les libertés économiques (libre entreprise, libre échange…). Par conséquence, le libéralisme, tel que je l’entends, englobe tes trois premières définitions. Cela étant, j’ignore ce que tu places sous le terme de « services publics ». Peut-être, par exemple, la police et l’armée en sont-elles ? Dans ce cas, le libéralisme n’inclut pas ta troisième définition.
Cela étant dit, je me permets de faire une remarque qui répondra à ta première critique : je n’ai jamais qualifié quelqu’un de libéral parce qu’il se qualifiait lui-même de libéral - ni non plus parce que ses ennemis le qualifiaient de libéral. En citant des auteurs tels que Hayek, Gave, Friedman ou Salin, je croyais le faire suffisamment comprendre.
La deuxième critique est, si je l’ai bien comprise, que les entreprises nationales sont plus soucieuses des citoyens d’un pays que les entreprises étrangères. Je t’avouerai que l’adjectif « national » me semble peu clair. S’agit-il d’une entreprise installée en France ? Ou bien d’une entreprise dont le propriétaire est français ? Ou bien encore d’une entreprise publique ?
S’il s’agit d’une entreprise dont le propriétaire est français, alors je ne crois pas qu’il soit vrai que cette entreprise se soucie spécialement des intérêts de ses compatriotes. Il suffit pour s’en convaincre de considérer les délocalisations.
S’il s’agit d’une entreprise installée en France, alors n’est-il pas évident qu’elle favorise l’intérêt de nos compatriotes en leur donnant du travail ?
S’il s’agit enfin d’une entreprise publique, crois-tu sincèrement que ce soit l’intérêt général qui inspire ses actions ? S’il suffisait de « servir l’Etat » (comme le font certains de nos hommes politiques ou de nos fonctionnaires) pour effectivement servir l’intérêt général, alors sans doute ne serions-nous pas en crise économique.
Par ailleurs, les patrons des PME et des PMI dont tu parles au début de ton message ne sont-ils pas mus par leur intérêt privé ? Seulement, la poursuite par chacun de ses intérêts privés dans un marché libre aboutit à un enrichissement de tous - inégal certes. Je le répète : dans un marché libre. Dès lors que l’Etat intervient en économie, il devient possible à certains de détourner la force publique pour truquer les échanges économiques en leur faveur. (Quel serait l’intérêt du lobbying ou de la corruption dans un pays dans lequel l’Etat n’interviendrait pas en économie ?)
Ta troisième critique porte sur « l’absolutisme financier ». Je suppose que cela désigne la financiarisation de l’économie. Encore une fois, je crois que la plupart des libéraux, s’ils ne sont pas opposés à l’économie financière, désapprouvent clairement la financiarisation de l’économie. Mais ils ont clairement mis en évidence que la financiarisation de l’économie (et la succession des bulles et des crises qui s’ensuit) est le résultat d’un défaut de liberté économique ou d’un excès d’intervention publique. Jette un coup d’œil sur la théorie des cycles de l’école autrichienne. C’est en se fondant sur cette théorie que la crise de 2008 a été prédite (et très bien expliquée) par plusieurs hommes politiques ou économistes proches de l’école autrichienne. Dont le fameux Ron Paul. En somme, le dévoiement de l’économie financière n’est pas le résultat d’une tendance naturelle de l’économie, mais un effet pervers de décisions politiques.
Enfin, je ne crois pas avoir à répondre à ta quatrième et dernière critique, puisqu’il ne me semble pas que je défende un « libéralisme malsain ». A la différence de beaucoup d’antilibéraux, je ne qualifie pas de libéraux des individus ou des entreprises dont ni les idées ni les actions ne sont libérales. A titre d’exemple, et pour reprendre l’exemple des multinationales dont tu as parlé, je me permets de te signaler que tu trouveras les plus virulents opposants aux brevets et à la propriété intellectuelle chez les libéraux. Si cela peut t’intéresser, je serais ravi de te donner plusieurs excellentes adresses sur l’internet.
Cela étant dit, croyant avoir correctement et clairement répondu à tes critiques, je me permets d’insister sur ce point : le libéralisme se caractérise par la défense de l’égale et optimale liberté de chaque personne. En ce sens, le libéralisme se réduit à l’individualisme. Mais cela signifie-t-il que le libéralisme prône l’égoïsme ? Pas le moins du monde ! Lorsqu’un homme monte une entreprise ou accepte un travail, il le fait par intérêt. Mais cet intérêt est-il égoïste ? Certes, il n’accepte pas de travailler pour la patrie, ni pour quelqu’un qu’il n’a jamais vu. Cependant, un père ne le fait-il pas, par exemple, pour sa famille ? De même, si je défends mon droit de propriété, est-ce que cela implique que je refuse de reconnaître celui d’autrui ? Non ! Est-ce que cela signifie que je nie que la morale m’oblige à aider les nécessiteux ? Non ! Et il me sera d’autant plus facile de le faire que ma propriété est plus grande. En revanche, je peux refuser, me semble-t-il tout à fait moralement, de me sentir obligé de secourir des individus ou des groupes que l’Etat me contraint à aider.
Ce n’est pas le FN qui a eu l’idée avant tout le monde, mais moi :
Et mes sources viennent de :
http://jerome.blanc3.perso.sfr.fr/D...
Sauf que j’en ai parlé à Marine le 23 novembre !