Je disais hier que le parti présidentiel semblait s’ancrer de plus en plus au centre-droit dans une veine giscardienne. Cela a pour conséquence de libérer un espace au centre-gauche, d’où la renaissance du PS qui sera sûrement rejoint d’ici peu par les ex-macronistes de l’aile gauche. Et la figure de proue de ce nouveau centre-gauche sera très certainement Glucksmann. De là à imaginer que l’on nous serve un second tour Attal-Glucksmann, il n’y a qu’un pas. En tout cas cela pourrait permettre de remarginaliser les "extrêmes", et peut-être que la prochaine fois Glucksmann l’emportera au nom de l’alternance (et un peu grâce à Mélenchon sûrement aussi comme d’habitude...)
Après on ne peut pas être totalement certain que cela va se passer comme prévu car il faut reconnaître que dans les faits cela fait longtemps que les ministres sont responsables devant le président et que le parlement en est réduit à jouer les utilités. À partir de là, qu’est-ce qui pourrait empêcher Macron de continuer à nommer qui il voudra au mépris du choix des électeurs ? Après c’est vrai qu’on rentre un peu en terre inconnue car cela pourrait provoquer une guerre ouverte entre l’élysée et l’AN et peut-être se finir par une procédure de destitution. On peut toujours rêver !