Si vous prenez les secondes nécessaires à la lecture de mon commentaire vous y comprendrez ce qui nous attend sur cette question.
Constatons déjà, qu’après avoir privatisé les rentes le gouvernement, mais c’est un mouvement de profondeur, laissera les risques, et donc les risques d’incendies, ultralibéralisme à marche forcée oblige, rejoindrent la cohorte.
Les canadairs sont couteux, demandent des savoir-faires qui se raréfient, nécessitent des techniciens (pénurie mondiale actuelle), des pilotes etc...
Un petit génie de l’électro-technique prendra le pas et comprendra le marché qui se déssine. La technologie existe déjà : des drones anti-incendies prendront le relais des canadairs. Une municipalité (ou un Etat qui aura directement signé un accord avec l’entreprise) touchée par un incendie ne composera même plus le "18". Elle contactera directement le prestataire (ou un satellite le repérera en quelques minutes), ils conviendront d’un prix puis l’Elon Musk du drones-service déploira un nuage de drones, dont les plus robustes embarqueront jusqu’à une centaines de litres d’eau ou de poudres adéquates et en moins de 3 ou 4h sera capable d’éteindre n’importe quel incendie en Europe, du fait du quadrillage du territoire en bases de drones prêtes à être utilisées. Combien d’années d’étude pour former un pilote (qui devra s’entrainer chaque année...) ? Combien d’années d’étude pour former des mécaniciens spécialisés ? Imaginez le coût de fonctionnement d’une base de canadairs, l’armada de personnel, sans compter les risques de mourrir en mission, imaginez le coût ! Un drône léché par une flamme est remplaçable, ce n’est que du matériel facilement réplicable... Réflechissez-y ! Et si vous vous sentez prêt à relever le défi... mais c’est vrai on est en France : on a des idées quoi !