Ses critiques de la franc-maçonnerie semblent reposer sur l’idée que l’autorité ne doit pas souffrir d’opposition mais de fait elle s’oppose constamment à elle-même. Le mensonge ne peut pas faire autorité et ce qui fait autorité n’est jamais tout à fait là, toujours à venir, ce ne peut être les dogmes religieux, c’est la raison. L’autorité du maçon devrait être la raison, et son Dieu la liberté. De même le philosophe ne doit pas se prendre pour la raison, se croire une autorité sans quoi c’est un fou de Dieu ! Mais Dieu, on en a assez bavé, assez soupé de ses mensonges, alors on préfère l’anarchie rationaliste au totalitarisme paranoïaque de la conscience religieuse, aux névroses insidieusement inoculées par elle. Satan, ce n’est pas la franc-maçonnerie, c’est l’ensemble religion-sectes mafioso-maçonniques, et surtout Satan, c’est la gratuité, la reproduction des inégalités sociales par le régime légal des successions, le fait de recevoir sans avoir rien donné en contrepartie (bonus et stock-options des dirigeants déjà sur-rémunérés...) et cette gratuité qui est le coeur du système n’est que trop cautionnée par les religions avec leur enfumage de l’esprit, leur culte du hasard divin. Soyons libres, soyons entièrement athées.