c’est intéressant à plus d’un titre et notamment on voit lorsqu’ils parlent de "derives" (on attendait presque le moderne (mondain) "dérapage"), on voit qu’eux ne sont pas dans la réconciliation intellectuelle.
Avec nos deux papys là - parlant de "récupération" d’extrême droite - un lecteur inattentif pourrait avoir l’impression que la critique du monde moderne a attendu les années 60 et ce franc tireur communiste qu’était Clouscard !
Si la droite du jour (Zemour) utilise Clouscard c’est parce que c’est tactiquement plus percutant de critiquer l’idéologie moderniste en citant un auteur de gauche. Une sociologie du rock (Clouscard) et certes aujourd’hui plus audible qu’une psychanalyse du ski (Evola). Mais la droite n’a certes pas attendu les années 60 pour critiquer la société de consommation ! En fait, elle n’avait jamais fait que cela ! Quand dans les années 30, les nationalistes relisaient le socialiste Peguy, il faisaient déjà le travail de reconciliation... Au delà des chapelles et des orthodoxies staliniennes.
en tous cas encore une fois merci à E&R de m’avoir fait découvrir cet auteur.