Le grand public ne le connaît pas, mais la Macronie l’adore. C’est l’historien (médiéviste) officiel de la cérémonie des Jeux, vous savez, celle qui a choqué la majorité des terriens devant leur télé le 27 juillet 2024. Dix mois plus tard, le mec continue à se justifier, preuve qu’il a bien conscience de la vilenie du projet.

Patrick Boucheron : « Lorsqu’il y a deux ans j’ai accepté de participer à ce projet, c’est aussi en tant qu’auteur de Conjurer la peur. Nous avons imaginé cette cérémonie comme un manifeste contre la peur. Pourquoi faudrait-il se laisser intimider par des idéologues, virtuoses dans l’art de détester ? Ils veulent nous séparer au seul motif que nous sommes différents, quand tant de gens continuent à vouloir vivre ensemble. » (Le Monde du 30 juillet 2024)

Philippe de Villiers, dont Boucheron a critiqué le spectacle du Puy du Fou : « Tout était laid, tout était woke. C’était décoiffant, déjanté, difforme, disgracieux. Nous avons acté devant le monde entier le suicide de la France, ainsi violentée, blessée, déshonorée. »

Boucheron a été mandaté pour insérer dans la cérémonie des tableaux de l’histoire de France, mais vue par les LGBT. C’est un choix, un choix clivant, mais lui ne le voit pas comme ça. Il dit que ce sont les fascistes – il parle d’extrême droite – qui clivent parce que « globalement », le public a adhéré. Dans ses rêves...

Invité sur la chaîne de L’Huma tenue par un couple très woky, Patrick réussit à mentir sur la réception de sa cérémonie et sur sa responsabilité dans la catastrophe visuelle. On le sait depuis des années, le PCF est devenu une pauvre antenne du gauchisme, donc très pro-LGBT. Ça va se vérifier très vite à l’écran, malgré l’évidence du rejet mondial.

Boucheron : Je vois effectivement ce que vous dites de la réception, qui a été quand même, globalement, très favorable et vous savez, ça se joue à rien, on aurait pu être ridicules.

Rougeole : Ah ouais, vous pensez ?

Boucheron : Ah oui. En fait, moi, ma crainte, c’était pas de se faire attaquer, c’est d’être juste insignifiant. Bon, je pense qu’on n’a pas été insignifiants.

Rougeole : Mais du coup vous vous doutiez que vous lâchiez une petite bombe, entre guillemets ? En tous cas une cérémonie qui, alors, je sais pas si elle a clivé tant que ça, pasqu’en fait, c’est les milieux d’extrême droite qui voudraient qu’on dise ça, alors qu’elle a plu énormément à travers le monde et en France aussi. Mais est-ce que vous doutiez que ça allait autant faire parler finalement ?

Boucheron : Oui. Non, quand on dit cérémonie controversée, non, elle a été attaquée.

Dans la dernière question de la rougeole (la fille rouge), il y a un aveu de clivage dans la question. Elle ne dit pas que la cérémonie a clivé, mais qu’elle a fait parler... Et Boucheron d’acquiescer. Les hypocrites...

L’extrême droite a bon dos : les pays musulmans, les pays chrétiens, tous choqués, voire horripilés par la cérémonie. Et ce sont eux, qui ont été insultés, salis, qui deviennent non seulement le camp de l’extrême droite (ah oui, l’extrême droite au Pakistan ? En Algérie ?) mais le camp des agresseurs ! Ce retournement d’accusation est digne de la Macronie.

Boucheron n’est pas seul responsable du détournement LGBT de la cérémonie, il y a le metteur en scène Thomas Jolly, cette espèce d’idole de la communauté gay, et deux autres zozos, Leila Slimani et Damien Gabriac. Ceux qui ne connaissent pas la Slimani peuvent l’écouter ici, avec Kamel Daoud :

Quant à Damien Gabriac, la dernière roue du carrosse de la bande des quatre salisseurs de la France (en fait, cinq avec Fanny Herrero, la fille de), on peut l’entendre ici au côté de Thomas Jolly. Un sacrée belle paire !

« Se remettre ensemble... »

On rappelle que la cérémonie de clôture, avant que ne débutent les JO des handicapés, a été amputée de pas mal de scènes qui auraient justement encore clivé, c’est-à-dire choqué le grand public. Un aveu en creux et en soi...

La minorité LGBT, extrêmement clivante, a donc accusé l’extrême droite de gâcher la fête, une fête pourtant privée, organisée par et pour la communauté gay, contre la majorité non gay. Il faut n’avoir aucun honneur, aucune droiture pour avancer un tel mensonge. Comment peut-on se dire historien après ça ? Idéologue, oui...