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« La cérémonie va être très importante parce qu’elle est aussi faite pour déranger. Elle porte un message extrêmement fort d’inclusion. »
La cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques mercredi "est aussi faite pour déranger", indique la ministre Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978). "Le spectacle sera de toute beauté et va porter un message extraordinairement engagé" #Paris2024 pic.twitter.com/zXZDyxt0cX
— France Bleu Paris (@francebleuparis) August 26, 2024
Il fallait s’y attendre. Oudéa-Castéra, celle qui nage avec les rats, nous avait prévenus, en nous parlant comme si on était des demeurés : la cérémonie est « faite pour déranger ». Déranger qui ? Toujours les mêmes : les hétéros, les cathos, les beaufs, les natios, les coincés, les racistes, les non-partouzards, les non-sodomites, les non-woke, et enfin les entiers ou les valides, par rapport aux amputés ou aux handicapés. Eh bien on a été servis.
Cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques "L’idée était de représenter les corps, tous les corps. De montrer, que 15% de la population mondiale est touchée par le handicap", affirme Thomas Jolly. pic.twitter.com/rJ59sUwJgj
— franceinfo (@franceinfo) August 29, 2024
Il s’agit de punir cette partie – majoritaire – de la population qui discriminerait, selon les « études » et le gouvernement, les handicapés. Le handicap serait la première des discriminations en France (21 %) devant l’origine (13 %) et l’état de santé (13 %). Ce classement n’est pas très clair mais il émane du rapport annuel du défenseur des droits.
Augmentation de l’AAH en trompe-l’œil
La Macronie, qui n’a que le mot inclusion à la bouche, alors qu’elle est le symbole ultime de l’exclusion de la majorité de la population, met en avant sa double revalorisation des montants de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) : hausse de 4 % en 2020 et de 4,6 % en 2024 (44 euros de plus par mois). Cependant, l’inflation de 2022 et 2023 étant très supérieure (20 % au moins), c’est une augmentation factice.
L’arnaque vient du chiffre officiel de l’INSEE pour 2022 et 2023 : 5,2 % et 4,9 % d’inflation seulement. À partir de là, on perd mécaniquement 15 % de pouvoir d’achat. Il s’agit donc d’une revalorisation publicitaire. L’État néolibéral s’est fait une spécialité de ces annonces positives négatives. Par exemple, quand un ministre de l’Intérieur annonce 10 000 créations de postes de policiers sur un quinquennat, il faut savoir qu’il en part 50 % de plus en retraite sur cette période : on a fait le calcul, même s’il est difficile de trouver les bons chiffres…
Les handicapés comme les non-handicapés souffrent également du transfert progressif de l’argent social sur le service de la dette et les prêts non remboursés aux grandes entreprises. Sauf que les handicapés gagnent en général moins que les autres, ceux gagnant correctement ne touchant pas l’allocation, ou juste un complément. Ajoutons que cette aide a été déconjugalisée, c’est-à-dire qu’un handicapé selon la définition administrative peut toucher ses 1 016 euros par mois même si son conjoint gagne bien sa vie. On ne parlera pas ici des (436 000) enfants en situation de handicap à l’école, c’est un gros sujet en soi.
Là-dessus, on a vu des morceaux de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, avec Macron qui était très excité et qui ne paraissait pas plus gêné que ça par le vide politique actuel. En réalité, un Premier ministre dans un pouvoir présidentiel ne sert pas à grand-chose. C’est l’inverse dans les pays où le Premier ministre détient le pouvoir exécutif, et où le président inaugure les cérémonies culturelles (Allemagne, Israël).
La reprise par Christine and the Queens de "Non, je ne regrette rien" d'Édith Piaf #Paris2024 #ceremoniedouverture pic.twitter.com/sIeqtp05YR
— France tv (@FranceTV) August 28, 2024
On retiendra la reprise de Piaf par la pleurnicharde intersexe Christine and the Queens (qui s’est rebaptisée « Chris »), totalement grotesque, le chiffre de France Info étonnant selon lequel 12 millions de Français seraient concernés par le handicap, on ne sait pas si le SPA inclut les multivax atteints d’effets secondaires, et puis la chanson de fin, Je t’aime moi non plus, carrément une ode à la sodomie, la private joke de la caste LGBT au pouvoir jetée aux chiens pendant le feu d’artifice.
Je vais, je vais et je viens
Entre tes reins
Je vais et je viens
Entre tes reins
Et je me retiens
Maintenant, passons au sport et au handisport. Accrochez-vous à votre fauteuil.
Un commentaire parmi d’autres : « Ces joueurs, vous voyez, ne voient rien... »
Alain #Soral : Le #Handisport aux #JO 1/2
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